ABIDJAN -- La mesure du gouvernement de transférer des détenus pro-Gbagbo de la Maison d`arrêt et de correction d`Abidjan (Maca) vers d`autres sites est "illégale", selon leur avocat qui la compare à une "déportation dans des camps de concentration".
"Leur transfèrement dans des prisons à plus de 500 km du siège de la juridiction qui les poursuit est une mesure illégale et violatrice des droits de l`homme et des droits de la défense", a estimé Me Hervé Gouaméne dans un communiqué transmis mercredi à Xinhua.
Me Gouamené est l`avocat de l`amiral Vagba Faussignaux et du commandant Marcellin Toli Ogou, deux hauts responsables militaires sous l`ancien régime faisant partie des détenus transférés.
Selon lui, ses clients ont été transférés dans des "conditions inhumaines et dégradantes" dans des prisons à Man (ouest) et Séguéla (nord) "à plus de 500 kilomètres du siège de la juridiction qui les poursuit".
"Pour nous, il s`agit purement et simplement d`une déportation dans des camps de concentration", indique Me Gouaméné qui condamne "vigoureusement" ces "pratiques inacceptables et intolérables" dans un "Etat civilisé dit de droit".
Mardi, le Premier ministre Jeannot Kouadio-Ahoussou, par ailleurs ministre de la Justice, avait confirmé le transfèrement d`une quarantaine de détenus pour des raisons "sécuritaires", affirmant que le gouvernement avait agi en toute légalité.
Il avait indiqué que la décision du gouvernement fait suite à des "menaces et tentatives d`enlèvements" de personnes détenues à la Maca.
La loi dispose que "les prévenus sont maintenus en détention au siège de la juridiction saisie de la procédure pénale dont ils sont l`objet", croit savoir Me Gouaméné qui soutient que ses clients, poursuivis par le Tribunal d`Abidjan, devraient être détenus dans une maison d`arrêt du ressort territorial de ce tribunal, à savoir la Maca, et non ailleurs.
Il demande au ministre de la Justice de "rapporter cette décision manifestement illégale".
"Leur transfèrement dans des prisons à plus de 500 km du siège de la juridiction qui les poursuit est une mesure illégale et violatrice des droits de l`homme et des droits de la défense", a estimé Me Hervé Gouaméne dans un communiqué transmis mercredi à Xinhua.
Me Gouamené est l`avocat de l`amiral Vagba Faussignaux et du commandant Marcellin Toli Ogou, deux hauts responsables militaires sous l`ancien régime faisant partie des détenus transférés.
Selon lui, ses clients ont été transférés dans des "conditions inhumaines et dégradantes" dans des prisons à Man (ouest) et Séguéla (nord) "à plus de 500 kilomètres du siège de la juridiction qui les poursuit".
"Pour nous, il s`agit purement et simplement d`une déportation dans des camps de concentration", indique Me Gouaméné qui condamne "vigoureusement" ces "pratiques inacceptables et intolérables" dans un "Etat civilisé dit de droit".
Mardi, le Premier ministre Jeannot Kouadio-Ahoussou, par ailleurs ministre de la Justice, avait confirmé le transfèrement d`une quarantaine de détenus pour des raisons "sécuritaires", affirmant que le gouvernement avait agi en toute légalité.
Il avait indiqué que la décision du gouvernement fait suite à des "menaces et tentatives d`enlèvements" de personnes détenues à la Maca.
La loi dispose que "les prévenus sont maintenus en détention au siège de la juridiction saisie de la procédure pénale dont ils sont l`objet", croit savoir Me Gouaméné qui soutient que ses clients, poursuivis par le Tribunal d`Abidjan, devraient être détenus dans une maison d`arrêt du ressort territorial de ce tribunal, à savoir la Maca, et non ailleurs.
Il demande au ministre de la Justice de "rapporter cette décision manifestement illégale".