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Politique Publié le samedi 3 novembre 2012 | Nord-Sud

Déclaré «apte» par la Cpi - Laurent Gbagbo sera bel et bien jugé

© Nord-Sud
La Haye : Laurent Gbagbo comparaît en direct a la CPI
Lundi 5 décembre 2011. La Haye, CPI (Pays-Bas)
Les choses vont-elles de mal en pis pour l’ancien président ivoirien. La Cour pénale internationale le déclare «apte» à répondre physiquement devant les juges et l’informe de la tenue prochaine de l’audience de confirmation de charges contre lui.

L’horizon s’obscurcit pour l’ancien président. Détenu à La Haye depuis fin 2011, Laurent Gbagbo vient d’être situé sur la énième requête faite par sa défense. La Cour pénale internationale (Cpi) n’autorise pas l’ex-chef d’Etat à s’absenter pour cause de santé lors des procédures judiciaires à son encontre. La décision qu’a rendue hier la Haute juridiction internationale oblige ainsi l’ancien président à prendre physiquement part aux futurs débats le concernant. Toute chose qui tend à préciser davantage la possibilité d’un procès comme suite logique des audiences. La décision sans appel de la Cour était bien prévisible d’autant qu’elle en avait déjà indiqué les prémices. «La liberté provisoire ne peut être ordonnée sur la base des conditions de santé de M. Gbagbo qui ont été alléguées», prévenait-elle le 13 juillet alors qu’elle analysait aussi et surtout la requête de mise en liberté provisoire. Dès lors, le concerné était situé, pourtant il a interjeté appel. Car, le 23 juillet, Laurent Gbagbo a déposé sa notification dans ce sens. Il avait notamment soulevé quatre points sur lesquels il a demandé à la Chambre préliminaire I, en charge de son dossier, de réviser ses décisions. Ces quatre sujets ne sont autres que les circonstances de sa détention, les conditions de sa détention, son indigence et sa santé. Tous ces éléments, s’ils avaient été agréés, contribueraient à la mise en liberté provisoire ou sous condition de M. Gbagbo. Mais, l’audience du 26 octobre avait ruiné l’espoir de l’intéressé. Ce d’autant qu’elle a sanctionné un refus catégorique sur tous les griefs de la chambre d’appel. «La chambre d’appel n’est cependant pas convaincue par ses arguments», avait-elle signé. Les juges, en déclarant M. Gbagbo apte à comparaître, s’engagent dans des sillons qu’avait également ébauchés la chambre d’appel.


Bidi Ignace
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