Un mois après la décision d’interdiction de fumer dans les lieux publics, le ministère de la Santé passe à l’acte.
L’étau se resserre autour des fumeurs. «Si un policier surprend quelqu’un en train de fumer dans un espace public, il peut lui donner une amende. C’est un peu comme l’excès de vitesse». Ces mots de Dr Yessoh Aka Michel, directeur intérimaire du Programme national de lutte contre le tabagisme, donnent le ton. Si M. Yessoh est si confiant, c’est parce que le texte d’interdiction de fumer dans les espaces publics a été transformé en acte par un décret présidentiel, il y a quelques jours. L’information est passée au sein des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Dr Yessoh Aka Michel note que des militaires véreux s’adonnent déjà à cœur joie au racket. «Nous recevons des plaintes de témoins qui affirment qu’ils ont été rackettés parce qu’ils fumaient dans des lieux publics», informe-t-il. Une pratique qu’il faudra surveiller dans le plan de répression. Normalement, dit-il, la police devrait recevoir des avis de contraventions à distribuer aux fautifs. Même si l’amende de 15.000 à 100.000 FCFA proposée par le gouvernement reste sujette à débats vu leur hausse. Toutefois, le Programme national de lutte contre le tabagisme a vite compris que la pratique sur le terrain n’est pas aussi aisée qu’il le pensait. «La vérité c’est que les gens n’ont pas encore compris. Nous n’avons pas eu l’occasion de leur expliquer ce que signifie l’interdiction de fumer dans les espaces publics», justifie Dr Yessoh Aka. Une tâche à laquelle va s’atteler la ministre de la Santé et de la lutte contre le Vih/Sida. N’Dri-Yoman Thérèse monte au créneau aujourd’hui pour étaler les grandes lignes de la bataille contre le tabagisme dans les espaces publics. Au cours d’une conférence de presse qu’elle animera, N’Dri-Yoman Thérèse tentera d’expliquer le bien-fondé de cette interdiction. Une campagne grand public est prévue, ainsi que des rencontres avec des tenanciers de bars et les acteurs du transport.
Raphaël Tanoh
L’étau se resserre autour des fumeurs. «Si un policier surprend quelqu’un en train de fumer dans un espace public, il peut lui donner une amende. C’est un peu comme l’excès de vitesse». Ces mots de Dr Yessoh Aka Michel, directeur intérimaire du Programme national de lutte contre le tabagisme, donnent le ton. Si M. Yessoh est si confiant, c’est parce que le texte d’interdiction de fumer dans les espaces publics a été transformé en acte par un décret présidentiel, il y a quelques jours. L’information est passée au sein des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Dr Yessoh Aka Michel note que des militaires véreux s’adonnent déjà à cœur joie au racket. «Nous recevons des plaintes de témoins qui affirment qu’ils ont été rackettés parce qu’ils fumaient dans des lieux publics», informe-t-il. Une pratique qu’il faudra surveiller dans le plan de répression. Normalement, dit-il, la police devrait recevoir des avis de contraventions à distribuer aux fautifs. Même si l’amende de 15.000 à 100.000 FCFA proposée par le gouvernement reste sujette à débats vu leur hausse. Toutefois, le Programme national de lutte contre le tabagisme a vite compris que la pratique sur le terrain n’est pas aussi aisée qu’il le pensait. «La vérité c’est que les gens n’ont pas encore compris. Nous n’avons pas eu l’occasion de leur expliquer ce que signifie l’interdiction de fumer dans les espaces publics», justifie Dr Yessoh Aka. Une tâche à laquelle va s’atteler la ministre de la Santé et de la lutte contre le Vih/Sida. N’Dri-Yoman Thérèse monte au créneau aujourd’hui pour étaler les grandes lignes de la bataille contre le tabagisme dans les espaces publics. Au cours d’une conférence de presse qu’elle animera, N’Dri-Yoman Thérèse tentera d’expliquer le bien-fondé de cette interdiction. Une campagne grand public est prévue, ainsi que des rencontres avec des tenanciers de bars et les acteurs du transport.
Raphaël Tanoh