La rédaction du confrère Nord-Sud quotidien a été l’objet d’une attaque par des hommes armés dans la nuit du mercredi 7 au jeudi 8 novembre 2012. Cette attaque fait craindre le pire sur la liberté de presse prévue par la loi ivoirienne. Avec l’agression de la rédaction de Nord-sud quotidien dans la nuit du 7 au 8 novembre dernier, l’épée de Damoclès plane sur la tête des journalistes ivoiriens. C’est le constat qui ressort de cet acte de violence. Sinon, comment comprendre que des hommes armés s’en prennent violemment à une entreprise de presse avec à la clef le vol d’un journaliste du service politique, spécialisé dans l’investigation relative aux informations militaires. Tout porte à croire que cette visite des hommes en armes dans les locaux du confrère n’était pas fortuite. D’autant qu’elle a été commandité pour mettre la main sur l’ordinateur portable contenant sûrement des informations compromettantes. Si tel est le cas, il faut retenir que les journalistes n’auront pas les coudées franches dans leur quête d’informations pour l’équilibre de la société, s’ils doivent faire l’objet d’attaques nocturnes par des éléments qui, plus tard se fondent dans la nature.
E. A
E. A