Abidjan - Les chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se disent prêts à envoyer 3.300 soldats au Mali en vue de reconquérir le nord, à l’issue d’une rencontre tenue dimanche à Abuja, au Nigéria.
Lors de cette rencontre extraordinaire, les chefs d’Etat de la CEDEAO ont estimé que la menace terroriste est réelle pour la sous-région et ont décidé ‘’d’agir vite’’ au nord du Mali.
« Il faut intervenir le plus vite possible. Cette intervention est nécessaire parce qu’il est impossible de négocier avec les terroristes et les trafiquants de drogue. Nous considérons ce qui se passe au Mali comme un problème de sécurité intérieure pour le Niger. Si on les laisse faire, les djihadistes ne s’arrêteront pas en Afrique de l’Ouest. Leur objectif, c’est l’Europe », s’est inquiété le président du Niger, Mahamadou Issoufou.
La force internationale prête à agir pourrait ainsi être composée de 3.300 soldats provenant prioritairement des pays membres de la CEDEAO, pour une durée d’un an.
Le Président ivoirien, Alassane Ouattara, président en exercice de la CEDEAO, a indiqué que le Nigéria, le Sénégal, le Niger, le Burkina Faso, le Ghana et le Togo fourniraient les bataillons de la sous-région, avec les contributions du Tchad et de la Mauritanie.
En attendant l’adoption de ce projet qui sera présenté le 26 novembre au Conseil de sécurité des Nations Unies, les négociations entre le médiateur Blaise Compaoré et les mouvements islamistes continuent, afin d' aboutir à une solution politique à cette crise.
(AIP)
isk/kkp/cmas
(AIP)
Lors de cette rencontre extraordinaire, les chefs d’Etat de la CEDEAO ont estimé que la menace terroriste est réelle pour la sous-région et ont décidé ‘’d’agir vite’’ au nord du Mali.
« Il faut intervenir le plus vite possible. Cette intervention est nécessaire parce qu’il est impossible de négocier avec les terroristes et les trafiquants de drogue. Nous considérons ce qui se passe au Mali comme un problème de sécurité intérieure pour le Niger. Si on les laisse faire, les djihadistes ne s’arrêteront pas en Afrique de l’Ouest. Leur objectif, c’est l’Europe », s’est inquiété le président du Niger, Mahamadou Issoufou.
La force internationale prête à agir pourrait ainsi être composée de 3.300 soldats provenant prioritairement des pays membres de la CEDEAO, pour une durée d’un an.
Le Président ivoirien, Alassane Ouattara, président en exercice de la CEDEAO, a indiqué que le Nigéria, le Sénégal, le Niger, le Burkina Faso, le Ghana et le Togo fourniraient les bataillons de la sous-région, avec les contributions du Tchad et de la Mauritanie.
En attendant l’adoption de ce projet qui sera présenté le 26 novembre au Conseil de sécurité des Nations Unies, les négociations entre le médiateur Blaise Compaoré et les mouvements islamistes continuent, afin d' aboutir à une solution politique à cette crise.
(AIP)
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