Les journalistes professionnels et les professionnels de la Communication ont leurs nouvelles cartes de presse fin prêtes. La salle de conférences du ministère de la Communication sis au Plateau a abrité, hier lundi, la cérémonie solennelle de remise de ces documents. A cette occasion, le président de la Cijp, Abdoulaye Villard Sanogo (AVS), a demandé au ministre de la Communication, Diakité Souleïmane City, d’être le porte-parole de la corporation auprès des gouvernants afin que les journalistes et professionnels de la Communication et particulièrement ceux détenteurs de cette carte soient en sécurité partout où ils se trouveront à la recherche de l’information.
“Si nous voulons que la presse soit professionnelle, si nous voulons qu’elle ne nous donne que des informations vérifiées, recoupées et équilibrées, nous avons le devoir de lui permettre de travailler en toute sécurité», a plaidé M. Sanogo. Et de poursuivre : «Nous avons le devoir aussi, Monsieur le ministre, de lui ouvrir toutes les portes des sources d’information. Cet accès libre aux sources recommandé par la loi de notre pays et que nous demandons oblige le journaliste ou le professionnel de la Communication à «relativiser», ce qui n’est rien, et, s’appuyant sur l’éthique et la déontologie du métier, à donner une information moins encline à la division et à provoquer. Dans le même temps, ainsi que l’exige la loi, nous devons travailler à faire respecter la protection des sources d’information du journaliste ou du professionnel de la Communication ».
AVS a, par ailleurs, recommandé au ministre de tutelle d’être «notre interlocuteur auprès de votre collègue des Affaires étrangères afin qu’il aide le détenteur de cette carte à obtenir plus facilement les documents de voyage». A l’en croire, l’année 2011-2012 été une année exceptionnelle pour la Commission. Qui a reçu, au total, 673 demandes : 453 au titre du renouvellement de la carte de journaliste et de professionnel de la Communication, 220 au titre de l’attribution de la carte de journaliste professionnel et de professionnel de la Communication. «Ce qui l’a obligée à faire 8 sessions au lieu de 4 comme indiqué dans la loi. Elle a délivré 443 cartes de journaliste professionnel et 184 cartes de professionnel de la Communication», a relevé le président de la Cijp. Il a dressé le programme d’activités de la Cijp.
Le ministre Diakité Souleïmane Coty a souligné que la carte d’identité professionnelle, conformément à l’article 26 de la loi portant régime juridique de la presse, permet à son détenteur d’exercer en toute liberté son métier de journaliste et de professionnel de la Communication d’accéder librement aux sources d’information, sous réserve de la nécessité de l’ordre public. Pour lui, cette cérémonie, devenue au fil de ses 3 éditions traditionnelle, nous donne l’occasion de rappeler le triple objectif de l’institution de cette carte par la loi n°2004-643 du 14 décembre 2004 portant régime de la presse : identifier, structurer et professionnaliser la presse ivoirienne. Il n’a pas manqué de féliciter et les doyens de la presse et les journalistes en fonction détenteurs de la carte de la session 2012-2013 tout en leur prodiguant des conseils pour leur apport inestimable dans le rayonnement de la presse et le développement de la Côte d’Ivoire.
Plusieurs doyens, pionniers de la presse en Côte d’Ivoire, ont reçu des cartes d’honneur permanentes de la Cipj. Au nombre desquels Laurent Dona Fologo, Eugène Dié Kacou, Raphaël Lakpé.
Le Groupe Olympe et Frat-Mat ont reçu de façon symbolique les cartes de leurs journalistes. 33 au groupe Olympe et 31 à Frat-Mat. Quand, pour les professionnels de la Communication, la radio Fréquence Vie (13) et B2S Productions (10) ont reçu les cartes de leurs agents.
Marcellin Boguy
“Si nous voulons que la presse soit professionnelle, si nous voulons qu’elle ne nous donne que des informations vérifiées, recoupées et équilibrées, nous avons le devoir de lui permettre de travailler en toute sécurité», a plaidé M. Sanogo. Et de poursuivre : «Nous avons le devoir aussi, Monsieur le ministre, de lui ouvrir toutes les portes des sources d’information. Cet accès libre aux sources recommandé par la loi de notre pays et que nous demandons oblige le journaliste ou le professionnel de la Communication à «relativiser», ce qui n’est rien, et, s’appuyant sur l’éthique et la déontologie du métier, à donner une information moins encline à la division et à provoquer. Dans le même temps, ainsi que l’exige la loi, nous devons travailler à faire respecter la protection des sources d’information du journaliste ou du professionnel de la Communication ».
AVS a, par ailleurs, recommandé au ministre de tutelle d’être «notre interlocuteur auprès de votre collègue des Affaires étrangères afin qu’il aide le détenteur de cette carte à obtenir plus facilement les documents de voyage». A l’en croire, l’année 2011-2012 été une année exceptionnelle pour la Commission. Qui a reçu, au total, 673 demandes : 453 au titre du renouvellement de la carte de journaliste et de professionnel de la Communication, 220 au titre de l’attribution de la carte de journaliste professionnel et de professionnel de la Communication. «Ce qui l’a obligée à faire 8 sessions au lieu de 4 comme indiqué dans la loi. Elle a délivré 443 cartes de journaliste professionnel et 184 cartes de professionnel de la Communication», a relevé le président de la Cijp. Il a dressé le programme d’activités de la Cijp.
Le ministre Diakité Souleïmane Coty a souligné que la carte d’identité professionnelle, conformément à l’article 26 de la loi portant régime juridique de la presse, permet à son détenteur d’exercer en toute liberté son métier de journaliste et de professionnel de la Communication d’accéder librement aux sources d’information, sous réserve de la nécessité de l’ordre public. Pour lui, cette cérémonie, devenue au fil de ses 3 éditions traditionnelle, nous donne l’occasion de rappeler le triple objectif de l’institution de cette carte par la loi n°2004-643 du 14 décembre 2004 portant régime de la presse : identifier, structurer et professionnaliser la presse ivoirienne. Il n’a pas manqué de féliciter et les doyens de la presse et les journalistes en fonction détenteurs de la carte de la session 2012-2013 tout en leur prodiguant des conseils pour leur apport inestimable dans le rayonnement de la presse et le développement de la Côte d’Ivoire.
Plusieurs doyens, pionniers de la presse en Côte d’Ivoire, ont reçu des cartes d’honneur permanentes de la Cipj. Au nombre desquels Laurent Dona Fologo, Eugène Dié Kacou, Raphaël Lakpé.
Le Groupe Olympe et Frat-Mat ont reçu de façon symbolique les cartes de leurs journalistes. 33 au groupe Olympe et 31 à Frat-Mat. Quand, pour les professionnels de la Communication, la radio Fréquence Vie (13) et B2S Productions (10) ont reçu les cartes de leurs agents.
Marcellin Boguy
