Ouverte le 14 novembre à Ivotel au Plateau, la 2è Conférence des arts et de la culture prend fin aujourd’hui. «Industrie culturelle, pilier de développement et d’intégration régionale», est le thème qui a conduit cette rencontre sous-régionale. A l’ouverture, Ally Coulibaly, ministre ivoirien de l’Intégration africaine, a indiqué que la thématique tient compte des créations contemporaines, des entreprises et des industries culturelles. Pour lui, l’Afrique étant le berceau de nombreuses musiques, elle devrait en être une destination principale en termes d’audiences et de devises. Mais, le constat qu’il fait est l’accélération de la réduction des parts africaines du marché de la musique du fait des progrès technologiques. A cela, il ajoute l’accélération des regroupements économiques – comme la Cedeao – et des politiques régionales. Selon Ally Coulibaly, les scènes culturelles de la Cedeao qui s’ouvrent sur un marché de près de 300 millions de consommateurs sont «à explorer par les opérateurs culturels de la sous-région». Face à un public ‘’essentiellement occidental’’, le ministre de l’Intégration africaine, présentant les défis du développement culturel, s’est interrogé sur la méthode à employer pour que les habitudes de consommation culturelle contribuent à la prospérité (au lieu de les appauvrir) des créateurs dans l’espace de la Cedeao. Pour combattre certains maux qui minent les arts et la culture, il a souhaité une mutualisation des moyens et des efforts des instances de protection des droits d’auteur pour éradiquer la piraterie. «Il nous faut anticiper sur les nouveaux modes de distribution et de consommation culturelle et mettre en place des mécanismes directs ou indirects qui permettent de rétribuer les créateurs dont les productions ont tendance à échapper au contrôle des ayants-droits», a-t-il indiqué.
Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, qui a dit attendre des experts des organisations internationales et des pays présents à la conférence des réponses aux attentes des peuples et des décideurs politiques, a demandé à ceux-ci d’offrir – par leurs analyses et recommandations – aux biens et produits culturels de l’Afrique de l’ouest, un destin économique «effectif et lumineux».
Sans être une «conférence de trop», Maurice Bandaman a souhaité que celle-ci offre aux arts et cultures de l’Afrique de l’Ouest, des réponses «économiques idoines». Parce que, soutient-il, les arts et la culture sont des biens économiques considérables qui «comptent beaucoup dans le Pib des grandes nations». S’ils appellent à d’importants investissements, les arts et la culture nécessitent des stratégies de mise en œuvre souvent transnationales.
Invitée pour parler de ses expériences d’une dizaine d’années sur la politique culturelle dans certains Etats, Isabelle Gossman a expliqué qu’une politique culturelle doit être globale et bâtie comme un vrai programme de développement. De l’avis du représentant de l’Oif (Organisation internationale de la Francophonie), Toussaint Tiendrebeogo, la question de la politique culturelle qui est une politique de longue haleine demande le soutien des politiques. Les travaux se sont poursuivis et ont porté sur les recommandations et programmes en faveur de la création d’un marché commun ouest- africain des biens et des services culturels ainsi que des conditions de leur application véritable sur le plan national. Il en est de même des enjeux et défis pour la protection des droits d’auteur en Afrique de l’ouest.
Koné Saydoo
Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, qui a dit attendre des experts des organisations internationales et des pays présents à la conférence des réponses aux attentes des peuples et des décideurs politiques, a demandé à ceux-ci d’offrir – par leurs analyses et recommandations – aux biens et produits culturels de l’Afrique de l’ouest, un destin économique «effectif et lumineux».
Sans être une «conférence de trop», Maurice Bandaman a souhaité que celle-ci offre aux arts et cultures de l’Afrique de l’Ouest, des réponses «économiques idoines». Parce que, soutient-il, les arts et la culture sont des biens économiques considérables qui «comptent beaucoup dans le Pib des grandes nations». S’ils appellent à d’importants investissements, les arts et la culture nécessitent des stratégies de mise en œuvre souvent transnationales.
Invitée pour parler de ses expériences d’une dizaine d’années sur la politique culturelle dans certains Etats, Isabelle Gossman a expliqué qu’une politique culturelle doit être globale et bâtie comme un vrai programme de développement. De l’avis du représentant de l’Oif (Organisation internationale de la Francophonie), Toussaint Tiendrebeogo, la question de la politique culturelle qui est une politique de longue haleine demande le soutien des politiques. Les travaux se sont poursuivis et ont porté sur les recommandations et programmes en faveur de la création d’un marché commun ouest- africain des biens et des services culturels ainsi que des conditions de leur application véritable sur le plan national. Il en est de même des enjeux et défis pour la protection des droits d’auteur en Afrique de l’ouest.
Koné Saydoo