Plus serein que par le passé, le chanteur Alpha Blondy revient sur la crise ivoirienne avec du recul. L’artiste ivoirien livre son analyse sans concessions à SlateAfrique. Deuxième partie de l`interview
SlateAfrique — Lors de la présidentielle de décembre 2010, regrettez-vous d`avoir affiché vos préférences politiques?
A.B. — Non. Mais pas en Afrique, c’est dangereux de s`engager en politique. Celui qui voudrait me donner un poste et faire de moi un ministre, j’appelle les flics. Je me dirais que celui-là, il veut ma peau.
Une décision que je regrette? Non, mais en revanche, j’ai compris que les Ivoiriens n’étaient pas prêts pour la vraie démocratie.
Maintenant, j’attends qu’ils me prouvent qu’ils sont politiquement mûrs, que la démocratie a... suite de l'article sur Slate Afrique
SlateAfrique — Lors de la présidentielle de décembre 2010, regrettez-vous d`avoir affiché vos préférences politiques?
A.B. — Non. Mais pas en Afrique, c’est dangereux de s`engager en politique. Celui qui voudrait me donner un poste et faire de moi un ministre, j’appelle les flics. Je me dirais que celui-là, il veut ma peau.
Une décision que je regrette? Non, mais en revanche, j’ai compris que les Ivoiriens n’étaient pas prêts pour la vraie démocratie.
Maintenant, j’attends qu’ils me prouvent qu’ils sont politiquement mûrs, que la démocratie a... suite de l'article sur Slate Afrique