ABIDJAN, La première conférence mondiale sur le cacao s`est ouverte mardi à Abidjan, un rendez-vous destiné à coordonner les initiatives face à la croissance de la demande et aux périls qui planent sur les plantations, a constaté un journaliste de l`AFP.
"Le défi auquel est confrontée une économie cacaoyère durable est celui de la consommation, qui appelle une transformation durable, elle-même fondée sur une production durable du cacao", a déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara à l`ouverture.
Selon lui, la conférence doit "trouver des pistes de solutions" pour répondre à la demande des "pays émergents, notamment la Chine".
Plus d`un millier de personnes, dont beaucoup d`industriels (négociants, chocolatiers) mais aussi des représentants des producteurs et des experts, se réunissent jusqu`à vendredi pour cette grand-messe organisée par l`Organisation internationale du cacao (ICCO) et la Côte d`Ivoire, premier producteur mondial.
Selon l`ICCO, dont le siège est à Londres, la conférence doit permettre au gotha de la filière de s`entendre sur un "agenda mondial" pour une filière cacaoyère "durable", c`est-à-dire un plan d`actions.
Les industriels s`inquiètent d`un possible déficit de l`offre par rapport à la demande dans les années à venir, ce qui pourrait faire bondir les cours, alors que l`appétit pour le chocolat reste fort en Europe et en Amérique du Nord - les deux principaux débouchés - et ne cesse de s`aiguiser dans les pays émergents, Brésil, Inde et Chine en tête.
L`amélioration de la qualité et de la productivité, le vieillissement des vergers et la concurrence d`autres cultures comme l`hévéa et le palmier à huile, en plein boom, sont d`autres grands défis pour la filière.
La Côte d`Ivoire représente à elle seule 35,6% de la production mondiale de cacao avec 1,41 million des 3,962 millions de tonnes attendues pour la récolte 2011-2012, devant le Ghana (21,7%) et l`Indonésie (12,1%).
"Le défi auquel est confrontée une économie cacaoyère durable est celui de la consommation, qui appelle une transformation durable, elle-même fondée sur une production durable du cacao", a déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara à l`ouverture.
Selon lui, la conférence doit "trouver des pistes de solutions" pour répondre à la demande des "pays émergents, notamment la Chine".
Plus d`un millier de personnes, dont beaucoup d`industriels (négociants, chocolatiers) mais aussi des représentants des producteurs et des experts, se réunissent jusqu`à vendredi pour cette grand-messe organisée par l`Organisation internationale du cacao (ICCO) et la Côte d`Ivoire, premier producteur mondial.
Selon l`ICCO, dont le siège est à Londres, la conférence doit permettre au gotha de la filière de s`entendre sur un "agenda mondial" pour une filière cacaoyère "durable", c`est-à-dire un plan d`actions.
Les industriels s`inquiètent d`un possible déficit de l`offre par rapport à la demande dans les années à venir, ce qui pourrait faire bondir les cours, alors que l`appétit pour le chocolat reste fort en Europe et en Amérique du Nord - les deux principaux débouchés - et ne cesse de s`aiguiser dans les pays émergents, Brésil, Inde et Chine en tête.
L`amélioration de la qualité et de la productivité, le vieillissement des vergers et la concurrence d`autres cultures comme l`hévéa et le palmier à huile, en plein boom, sont d`autres grands défis pour la filière.
La Côte d`Ivoire représente à elle seule 35,6% de la production mondiale de cacao avec 1,41 million des 3,962 millions de tonnes attendues pour la récolte 2011-2012, devant le Ghana (21,7%) et l`Indonésie (12,1%).