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Politique Publié le mardi 20 novembre 2012 | Soir Info

Dissolution du gouvernement / Banny se prononce depuis Bouaké : « Le Président sait pourquoi il l’a fait »

© Soir Info Par DR
Rentrée pastorale du diocèse d`Agboville: Charles Konan Banny anime une conférence sur la réconciliation nationale
Samedi 10 novembre 2012. Agboville. A la faveur de la rentrée pastorale du diocèse, le Président de la CDVR, Charles Konan Banny anime une conférence sur la réconciliation nationale en présence des autorités religieuses, politique, militaire et coutumières de la cité
Sollicité pour parrainer la cérémonie de remise d’arrêté de nomination à 17 chefs de village à Djébounou (20 km au sud de Bouaké), le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) en a profité, dimanche 10 novembre 2012, pour se prononcer sur des sujets brûlants de l’actualité. Sur la dissolution du gouvernement, l’ex-gouverneur de la Bceao a trouvé que cela était le plein droit du président de la République. « Pourquoi voulez-vous que la dissolution du gouvernement agisse sur mon travail ? Le président a dissout son gouvernement, c’est tout. Moi-même j’ai été Premier ministre à un moment donné, j’ai rendu la démission de mon gouvernement. Il y a toujours des raisons. Moi je n’en connais pas. Mais il y a toujours une raison. Le président de la République sait pourquoi il a fait ça. Ce que nous voulons, c’est qu’il ait une cohésion sociale. Que le pays soit gouverné et que ceux qui gouvernent sachent que leur première mission c’est d’inspirer confiance aux Ivoiriens, d’amener la stabilité, la sécurité et que les Ivoiriens prônent le dialogue et aillent à la réconciliation », a dit l’ancien premier ministre. A propos de la Cdvr, Banny jure la main sur le cœur qu’il ne voit pas sa nomination à la tête de cette structure comme un piège comme certains l’auraient soutenu. « Chacun apprécie çà comme il veut. Moi je n’ai pas compris çà comme çà. J’apprécie çà comme une mission difficile…Non, ce n’est pas un piège. Il faut que les Ivoiriens sortent de cet esprit-là. Il y a une mission qui s’impose à nous, c’est un impératif. Il faut quelqu’un pour la diriger en réalité. Si c’est un piège, on verra bien. Si c’est un piège, nous allons tous tomber dedans parce que s’il n’y a pas la paix, la réconciliation, c’est toute la Côte d’Ivoire qui va tomber dans ce piège. Je n’ai pas de problème avec qui que ce soit », estime M. Banny. A savoir s’il est compris des Ivoiriens dans le cadre de sa mission, le président de la Cdvr est catégorique : « Je suis un vagabond, le vagabond ne se pose pas de question. Je vagabonde. Alors, ne me demandez pas pourquoi je vagabonde. Je vagabonde en lieu et place des Ivoiriens mais aussi avec beaucoup d’Ivoiriens qui le souhaitent et qui le veulent pour aller chercher la paix. Je ne me pose pas de question. Le bonheur, on ne l’apprécie que lorsqu’on l’a perdu. Nous l’avons perdu, maintenant nous le recherchons. La paix, il faut la ramener ». Après avoir remis les arrêtés de nomination aux 17 chefs de village du canton Saah, dont 3 femmes, le préfet de région Konin Aka a prodigué des conseils aux populations et cadres de la région. « C’est vous les administrés qui devrez d’abord les respecter. Si vous ne respectez pas les chefs, c’est le sous-préfet que vous ne respectez pas. Je vous recommande vivement le respect…J’invite les cadres à faire en sorte que les chefs soient assistés. Dès que vous tournez le dos, ne les oubliez pas », a conseillé le préfet de Bouaké, préfet de la région de Gbêkê.

Ladji Abou SANOGO
(Correspondant régional)
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