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Société Publié le mercredi 21 novembre 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Préservation de l’enfance dans la cacaoculture / Mme Dominique Ouattara : ‘‘Mon devoir de mère est de ne pas laisser prospérer ce fléau’’

Préservation de l’enfance dans la cacaoculture / Mme Dominique Ouattara : ‘‘Mon devoir de mère est de ne pas laisser prospérer ce fléau’’
© L’intelligent d’Abidjan Par Zamblé
Matières premières: le Président Alassane Ouattara a présidé la cérémonie d’ouverture de la Conférence mondiale sur le cacao
Mardi 20 novembre 2012. Abidjan. Palais des congrès de l`Hôtel Ivoire. La Première dame de Côte d`Ivoire, Mme Dominique Ouattara à la cérémonie d’ouverture de la Conférence mondiale sur le cacao
Intervenant hier, à l’occasion de la conférence mondiale sur le cacao, Mme Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire, a fait l’état des actions menées en faveur de la lutte contre la traite et l’exploitation des enfants dans la cacaoculture. Au nombre de celles-ci, elle a souligné la mise en place d’une part, d’un Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants et d’autre part, un Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants dont elle est la présidente. Si on s’en tient à la déclaration de la Première Dame, l’action du gouvernement à aller contre le fléau fait suite au constat selon lequel depuis de nombreuses années, la Côte d’Ivoire est confrontée à la problématique de la traite et du travail des enfants.

Lequel phénomène a exposé le pays sur la scène internationale comme étant un Pays d’exploitation abusive de la main-d’œuvre enfantine, surtout dans le domaine de la production du cacao. Le manque d’écoles dans les villages et campements ainsi que le manque de données fiables sur les producteurs et exploitations agricoles à travers le Pays sont, selon l’épouse du chef de l’Etat, des obstacles importants pour la lutte contre ce phénomène. C’est en cela qu’elle dit avoir encouragé l’établissement d’une cartographie exacte du phénomène dont le but est de fournir une multitude d’informations sur les profils socio-économiques des populations et leurs familles et s’assurer que les producteurs ont été sensibilisés au problème du travail des enfants et s’ils utilisent des enfants pour leurs exploitations. D’ailleurs dans cette mission de lutte et de veille, le Comité Interministériel s’est donné pour mission de concevoir, de coordonner et d’assurer la mise en œuvre des programmes et projets, visant à éliminer le travail des enfants. Quant au Comité National de Surveillance, sa mission est de suivre et d’évaluer les actions du Gouvernement en matière de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants. Au-delà de ces deux structures, une campagne de masse, visant à informer toutes les communautés vivant sur le territoire national et les planteurs sur l’interdiction de la traite et des pires formes de travail des enfants est entreprise. A ces actions, il faut ajouter la mise en œuvre par l’Etat de Côte d’Ivoire, d’un vaste programme de construction, et de réhabilitation d’écoles et également la construction d’un centre d’accueil à Abidjan pour les enfants en situation d’urgence.

En tant que mère, elle dit être sensible au phénomène. «Mon devoir de mère, de militante pour les droits des enfants et de Première Dame, est de ne pas laisser prospérer ce fléau qui prive nos enfants de leurs plus belles années», a déclaré la Première dame. Qui se réjouit du soutien croissant des entreprises intervenant dans la filière du cacao et du chocolat, notamment à travers la construction et la réhabilitation d’infrastructures scolaires. Lequel soutien, dira-t-elle, permet d’améliorer de façon substantielle l’accès des enfants à l’éducation.

HK
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