Même si en apparence elles ne soulèvent pas les mêmes passions, les régionales ne sont pas moins une source de tensions entre les cadres du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Les guerres de positionnement font moins de ravages parce que dans la plupart des cas, les prétendants semblent se neutraliser. Ce qui n’écarte toutefois pas la possibilité que lors du sprint final, ils sortent leurs armes lourdes pour se neutraliser avant le rond des urnes proprement dit. Et, les régions du Haut-Sassandra, du Bas-Sassandra, des Montagnes, du Goh semblent être quelques zones où la bataille pourrait prendre une forme ‘’tragique’’. Dans le Haut-Sassandra, par exemple, ceux qui annoncent les couleurs sont, pour le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Séri Bially, président sortant du Conseil général. L’enseignant à l’université Félix Houphouet-Boigny devrait avoir comme adversaires, Alexis Kpokpa, Antoine Gnizako, Me Zédia Bi Bally, tous trois hauts cadres du Rassemblement des républicains (Rdr). Mais, de sources bien informées, la joute pourrait avoir une affiche plus alléchante. On annonce, en effet, une possible entrée en scène du secrétaire général de l’ancien parti unique, Alphonse Djédjé Mady. Dans ce cas, assurent nos sources, il est fort possible que les républicains jettent dans la bataille, un dinosaure, en la personne de Mathieu Babaud-Darret, ministre des ex-Combattants et des victimes de guerre, dans le gouvernement dissout.
Dans le Bas-Sassandra, malgré un compromis local qui prescrit que le Rdr doit avoir la mairie et le Pdci, le Conseil régional, les disciples d’Henri Konan Bédié ne sont pas encore prêts à faire l’économie d’une guerre fratricide. Ni Alain-Richard Donwahi, ni David Loué, ni les députés Sali Poli et René Nétro ne veulent baisser la garde. Tous ces quatre cadres du Pdci maintiennent pour l’instant leur candidature pour les élections au Conseil régional du Bas-Sassandra.
Dans le Gontougo, c’est presque la même scène. Le professeur en agronomie, Koffi Dongo Babacaud n’est pas tout à fait disposé à ouvrir un boulevard au ministre Kobénan Kouassi Adjoumani, quoiqu’ils sont tous deux issus du Pdci et qu’ils ont besoin de force pour terrasser le seul cadre du Rdr qui se refuse à laisser l’ancien parti unique aller en roue libre.
L’ancienne région du Fromager, aujourd’hui devenue le Goh, pourrait aussi être un théâtre. Le cadre du Pdci, Djédjé Bagnon aura fort à faire face à un autre poids lourd de la scène politique locale. Le député Louis-André Dacoury-Tabley est dans les starting-blocks et est persuadé de coiffer Djédjé Bagnon au poteau. En somme, ni la longueur d’avance qu’ils ont tenté de prendre, ni les moyens qu’ils comptent déployer, ne sauraient à l’avance garantir la victoire aux candidats déclarés depuis longtemps aux régionales.
M. Dossa
Dans le Bas-Sassandra, malgré un compromis local qui prescrit que le Rdr doit avoir la mairie et le Pdci, le Conseil régional, les disciples d’Henri Konan Bédié ne sont pas encore prêts à faire l’économie d’une guerre fratricide. Ni Alain-Richard Donwahi, ni David Loué, ni les députés Sali Poli et René Nétro ne veulent baisser la garde. Tous ces quatre cadres du Pdci maintiennent pour l’instant leur candidature pour les élections au Conseil régional du Bas-Sassandra.
Dans le Gontougo, c’est presque la même scène. Le professeur en agronomie, Koffi Dongo Babacaud n’est pas tout à fait disposé à ouvrir un boulevard au ministre Kobénan Kouassi Adjoumani, quoiqu’ils sont tous deux issus du Pdci et qu’ils ont besoin de force pour terrasser le seul cadre du Rdr qui se refuse à laisser l’ancien parti unique aller en roue libre.
L’ancienne région du Fromager, aujourd’hui devenue le Goh, pourrait aussi être un théâtre. Le cadre du Pdci, Djédjé Bagnon aura fort à faire face à un autre poids lourd de la scène politique locale. Le député Louis-André Dacoury-Tabley est dans les starting-blocks et est persuadé de coiffer Djédjé Bagnon au poteau. En somme, ni la longueur d’avance qu’ils ont tenté de prendre, ni les moyens qu’ils comptent déployer, ne sauraient à l’avance garantir la victoire aux candidats déclarés depuis longtemps aux régionales.
M. Dossa