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Politique Publié le vendredi 23 novembre 2012 | Le Mandat

Un an après le transfert de son époux : Simone Gbagbo réclamée par la CPI

© Le Mandat
Simone Gbagbo lors d`un rassemblement au Palais de la Culture d`Abidjan, où 5.000 pro-Gbagbo Ivoiriens se sont rassemblés pour prier pour la victoire et la paix
Le procureur de la cour pénale internationale, Louis Morino Ocampo, avait prévenu longtemps avant que L’ex-Président, Laurent Gbagbo, transféré puis incarcéré à La Haye,"ne sera pas le dernier à comparaître". Il affirmait déjà que son administration d’alors travaillait sur plusieurs dossiers concernant la crise post-électorale en Côte d’Ivoire qui a fait quelque trois mille morts. "Laurent Gbagbo est le premier mais pas le dernier, nous ne faisons que suivre les preuves", avait-il déclaré, sur les antennes de la télévision française France 24. Un an après avoir obtenu le transfert de Laurent Gbagbo, la Cour pénale internationale récidive en rendant public, hier, jeudi 22 novembre un mandat d’arrêt contre son épouse, Simone Gbagbo pour des crimes contre l’humanité commis lors des violences de 2010-2011. L’ex-Première Dame est ardemment réclamée par la CPI. Simone Gbagbo fait l’objet d’un mandat d’arrêt confidentiel depuis le 29 février, qui avait été demandé le 7 février par le procureur. Ce dernier soupçonne la sexagénaire, 63 ans d’âge, de meurtres, de viols et d`autres formes de violences sexuelles, d’autres actes inhumains et d’actes de persécution, commis sur le territoire de la Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011. "Simone Gbagbo était idéologiquement et professionnellement très proche de son mari", a indiqué la CPI dans le mandat d’arrêt : "elle a participé à toutes les réunions tenues pendant la période considérée". "Bien que n`étant pas élue, elle se comportait en alter ego de son mari, en exerçant le pouvoir de prendre des décisions d’État", a ajouté la même source. L’épouse de l`ex-président Laurent Gbagbo est actuellement jugée depuis le 13 novembre 2012 pour génocide et crimes de sang, atteinte à la sûreté de l’Etat et infractions économiques dans le cadre des enquêtes sur la crise de décembre 2010-avril 2011. "Au vu des éléments de preuve fournis par le procureur, la Chambre estime qu’il y a des motifs raisonnables de croire qu`il existait un plan (et une politique) et que les membres de l’entourage immédiat de Laurent Gbagbo (auquel appartenait Simone Gbagbo) se réunissaient fréquemment pour discuter de la mise en œuvre et de la coordination de ce plan", a encore indiqué la CPI dans ledit mandat d’arrêt. "Lors de réunions ou de rassemblements publics tenus durant la crise postélectorale, elle a exprimé son soutien au plan commun et donné aux forces pro-Gbagbo l’instruction de commettre des crimes contre des personnes représentant une menace pour le pouvoir de son mari", a poursuivi la même source. Simone Gbagbo est la deuxième personne, après son mari, à faire l’objet d’un mandat d’arrêt rendu public pour les crimes commis lors de la crise de 2010-2011. "Elle avait le pouvoir de contrôler les milices de jeunes et de leur donner directement des instructions, milices dont les membres étaient systématiquement recrutés, armés, formés et intégrés dans la chaîne de commandement des ex-FDS (Forces de Défense et de Sécurité) en vue d’appuyer la mise en œuvre du plan commun", a, par ailleurs, indiqué la CPI. Et a en outre joué "un rôle clé dans le recrutement et l`instruction des membres de la Galaxie patriotique, et dans leur intégration au sein des ex-FDS". Au vu des charges qui pèsent contre l’ex Première Dame, Simone Gbagbo. Elle encoure la perpétuité, si elle est reconnu coupable des 4 chefs de crimes contre l’humanité. Le FPI a dénoncé le mandat d'arrêt de la CPI contre la Simone Ehivet Gbagbo
LORGN ESMEL
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