ABIDJAN, 25 nov 2012 (AFP) - Amnesty International a appelé samedi le pouvoir ivoirien à remettre "immédiatement" l`ex-Première dame Simone Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI), qui la soupçonne de crimes contre l`humanité durant la crise de 2010-2011.
Après son mari, l`ex-président Laurent Gbagbo, transféré à La Haye en novembre 2011 et également soupçonné de crimes contre l`humanité, "Simone Gbagbo doit être aussi transférée à la CPI sans délai pour permettre une pleine coopération avec l`enquête du procureur" de la Cour, a indiqué l`ONG dans un communiqué.
La CPI a rendu public jeudi un mandat d`arrêt, émis en février, contre Mme Gbagbo, la soupçonnant de crimes contre l`humanité commis durant la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000 morts.
Amnesty note que les mandats d`arrêt de la CPI délivrés jusqu`à présent n`ont visé que les crimes attribués au camp Gbagbo, alors que des forces ayant combattu pour l`actuel chef de l`Etat Alassane Ouattara ont aussi été accusées de crimes graves.
"La justice doit être rendue pour les victimes de tous bords", a insisté l`organisation de défense des droits de l`Homme. Selon elle, la CPI comme le système judiciaire ivoirien doivent donc "enquêter sur les possibles suspects" dans les deux camps.
Le gouvernement ivoirien a réservé sa réponse à la CPI, indiquant seulement qu`il la communiquerait "au moment opportun".
Après son mari, l`ex-président Laurent Gbagbo, transféré à La Haye en novembre 2011 et également soupçonné de crimes contre l`humanité, "Simone Gbagbo doit être aussi transférée à la CPI sans délai pour permettre une pleine coopération avec l`enquête du procureur" de la Cour, a indiqué l`ONG dans un communiqué.
La CPI a rendu public jeudi un mandat d`arrêt, émis en février, contre Mme Gbagbo, la soupçonnant de crimes contre l`humanité commis durant la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000 morts.
Amnesty note que les mandats d`arrêt de la CPI délivrés jusqu`à présent n`ont visé que les crimes attribués au camp Gbagbo, alors que des forces ayant combattu pour l`actuel chef de l`Etat Alassane Ouattara ont aussi été accusées de crimes graves.
"La justice doit être rendue pour les victimes de tous bords", a insisté l`organisation de défense des droits de l`Homme. Selon elle, la CPI comme le système judiciaire ivoirien doivent donc "enquêter sur les possibles suspects" dans les deux camps.
Le gouvernement ivoirien a réservé sa réponse à la CPI, indiquant seulement qu`il la communiquerait "au moment opportun".