Amnesty International a appelé samedi, le pouvoir ivoirien à remettre "immédiatement" l’ex-Première dame, Simone Gbagbo, à la Cour pénale internationale (CPI), qui la soupçonne de crimes contre l’humanité durant la crise de 2010-2011.
Après son mari, l’ex-président Laurent Gbagbo, transféré à La Haye en novembre 2011 et également soupçonné de crimes contre l’humanité, "Simone Gbagbo doit être aussi transférée à la CPI sans délai pour permettre une pleine coopération avec l’enquête du procureur" de la Cour, a indiqué l’ONG dans un communiqué.
La CPI a rendu public jeudi un mandat d’arrêt, émis en février, contre Mme Gbagbo, la soupçonnant de crimes contre l’humanité commis durant la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000 morts.
Amnesty note que les mandats d’arrêt de la CPI délivrés jusqu’à présent n’ont visé que les crimes attribués au camp Gbagbo, alors que des forces ayant combattu pour l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara ont aussi été accusées de crimes graves.
"La justice doit être rendue pour les victimes de tous bords", a insisté l’organisation de défense des droits de l`Homme. Selon elle, la CPI comme le système judiciaire ivoirien, doivent donc "enquêter sur les possibles suspects" dans les deux camps.
Le gouvernement ivoirien a réservé sa réponse à la CPI, indiquant seulement qu’il la communiquerait "au moment opportun".
Après son mari, l’ex-président Laurent Gbagbo, transféré à La Haye en novembre 2011 et également soupçonné de crimes contre l’humanité, "Simone Gbagbo doit être aussi transférée à la CPI sans délai pour permettre une pleine coopération avec l’enquête du procureur" de la Cour, a indiqué l’ONG dans un communiqué.
La CPI a rendu public jeudi un mandat d’arrêt, émis en février, contre Mme Gbagbo, la soupçonnant de crimes contre l’humanité commis durant la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000 morts.
Amnesty note que les mandats d’arrêt de la CPI délivrés jusqu’à présent n’ont visé que les crimes attribués au camp Gbagbo, alors que des forces ayant combattu pour l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara ont aussi été accusées de crimes graves.
"La justice doit être rendue pour les victimes de tous bords", a insisté l’organisation de défense des droits de l`Homme. Selon elle, la CPI comme le système judiciaire ivoirien, doivent donc "enquêter sur les possibles suspects" dans les deux camps.
Le gouvernement ivoirien a réservé sa réponse à la CPI, indiquant seulement qu’il la communiquerait "au moment opportun".