Le président de la République, Alassane Ouattara, a indiqué hier à Abidjan que la Côte d’Ivoire entend être au premier plan dans la famille francophone. Dans son discours d’ouverture de la 32ème Assemblée générale de l’Association internationale des maires francophones.
Etre au premier plan dans la francophonie. Le président Alassane Ouattara a partagé son ambition pour son pays lors de son discours d’ouverture de la 32ème Assemblée générale de l’Association internationale des maires francophones (Aimf) à Abidjan. «La Côte d’Ivoire entend prendre toute sa place dans la grande famille de la francophonie. A cet égard, notre pays présentera sa candidature pour accueillir les Jeux de la francophonie en 2017 et le sommet des chefs d’Etat et de gouvernements de la francophonie en 2018», a-t-il annoncé. Le président Ouattara s’est dit honoré par la tenue de la réunion en terre ivoirienne. De son avis, c’est l’expression du soutien des pays francophones à l’effort de normalisation entrepris par les autorités ivoiriennes depuis la fin de la crise postélectorale. Il a indiqué que l’esprit de l’Aimf, qui est de promouvoir la bonne gouvernance municipale pour le bien-être des populations, rejoint celui des réformes administratives entreprises par l’Etat de Côte d’Ivoire. Réformes qui ont pour noms : amélioration de la sécurité intérieure, renforcement du système judiciaire et de l’Etat de droit, moralisation des services publics et des milieux d’affaires... «Chaque citoyen étant porteur d’une valeur culturelle, la prise en compte de ses préoccupations doit se faire par le pouvoir public à tous les niveaux. C’est le sens de notre enggement pour le respect des droits de chaque citoyen au plan national, régional et international et pour la résolution de toutes les formes de crise», a confié le chef de l’exécutif ivoirien. Le congrès se tient sur trois jours et a pour thème : «Dialogue interculturel et paix». Environ 350 délégués venus d’une trentaine de pays y participent. Dans un discours fort élogieux à l’endroit du président de la République, du ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko et des personnalités venues de l’extérieur, Robert Beugré Mambé, le gouverneur du district d’Abidjan, a dit sa joie de recevoir ses pairs francophones. Il s’est réjoui que grâce à l’Aimf Abidjan et Cotonou bénéficient de 800 millions FCFA d’investissement dans le cadre d’un test d’assainissement des quartiers précaires. Le maire de Paris, président de l’Aimf, Bertrand Delanoë, a soutenu qu’aucun autre pays ne méritait plus que la Côte d’Ivoire d’abriter la réunion. C’est donc, a-t-il justifié, la marque de la solidarité du monde francophone à l’égard de la Côte d’Ivoire. Il a confié que la francophonie n’est pas un simple partage de langue mais la construction d’un idéal commun orienté vers le développement. A l’en croire, cela doit se faire dans le respect entre les différents pays. «La francophonie moderne, c’est la francophonie dans laquelle chacun apporte sa culture, son histoire, son identité. Voilà la francophonie du 21ème siècle». Il a indiqué qu’il existe au sein de la famille francophone un lien très fort comme il n’en existe ailleurs. «Ce lien profondément humain, nous voulons en faire à tout moment du progrès. Dans toutes les villes que nous dirigeons, nous considérons que notre mission de maires francophones, c’est de construire, c’est d’entreprendre, c’est de servir, c’est d’unir», a-t-il interpellé ses pairs. Il a partagé son souhait de voir la Côte d’Ivoire occuper une plus grande place dans l’organisation. Pour cela, le maire de Paris a annoncé que six nouvelles communes ivoiriennes seront admises dans l’Aimf. Le gouverneur Beugré Mambé en est devenu le vice-président.
Bamba K. Inza
Etre au premier plan dans la francophonie. Le président Alassane Ouattara a partagé son ambition pour son pays lors de son discours d’ouverture de la 32ème Assemblée générale de l’Association internationale des maires francophones (Aimf) à Abidjan. «La Côte d’Ivoire entend prendre toute sa place dans la grande famille de la francophonie. A cet égard, notre pays présentera sa candidature pour accueillir les Jeux de la francophonie en 2017 et le sommet des chefs d’Etat et de gouvernements de la francophonie en 2018», a-t-il annoncé. Le président Ouattara s’est dit honoré par la tenue de la réunion en terre ivoirienne. De son avis, c’est l’expression du soutien des pays francophones à l’effort de normalisation entrepris par les autorités ivoiriennes depuis la fin de la crise postélectorale. Il a indiqué que l’esprit de l’Aimf, qui est de promouvoir la bonne gouvernance municipale pour le bien-être des populations, rejoint celui des réformes administratives entreprises par l’Etat de Côte d’Ivoire. Réformes qui ont pour noms : amélioration de la sécurité intérieure, renforcement du système judiciaire et de l’Etat de droit, moralisation des services publics et des milieux d’affaires... «Chaque citoyen étant porteur d’une valeur culturelle, la prise en compte de ses préoccupations doit se faire par le pouvoir public à tous les niveaux. C’est le sens de notre enggement pour le respect des droits de chaque citoyen au plan national, régional et international et pour la résolution de toutes les formes de crise», a confié le chef de l’exécutif ivoirien. Le congrès se tient sur trois jours et a pour thème : «Dialogue interculturel et paix». Environ 350 délégués venus d’une trentaine de pays y participent. Dans un discours fort élogieux à l’endroit du président de la République, du ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko et des personnalités venues de l’extérieur, Robert Beugré Mambé, le gouverneur du district d’Abidjan, a dit sa joie de recevoir ses pairs francophones. Il s’est réjoui que grâce à l’Aimf Abidjan et Cotonou bénéficient de 800 millions FCFA d’investissement dans le cadre d’un test d’assainissement des quartiers précaires. Le maire de Paris, président de l’Aimf, Bertrand Delanoë, a soutenu qu’aucun autre pays ne méritait plus que la Côte d’Ivoire d’abriter la réunion. C’est donc, a-t-il justifié, la marque de la solidarité du monde francophone à l’égard de la Côte d’Ivoire. Il a confié que la francophonie n’est pas un simple partage de langue mais la construction d’un idéal commun orienté vers le développement. A l’en croire, cela doit se faire dans le respect entre les différents pays. «La francophonie moderne, c’est la francophonie dans laquelle chacun apporte sa culture, son histoire, son identité. Voilà la francophonie du 21ème siècle». Il a indiqué qu’il existe au sein de la famille francophone un lien très fort comme il n’en existe ailleurs. «Ce lien profondément humain, nous voulons en faire à tout moment du progrès. Dans toutes les villes que nous dirigeons, nous considérons que notre mission de maires francophones, c’est de construire, c’est d’entreprendre, c’est de servir, c’est d’unir», a-t-il interpellé ses pairs. Il a partagé son souhait de voir la Côte d’Ivoire occuper une plus grande place dans l’organisation. Pour cela, le maire de Paris a annoncé que six nouvelles communes ivoiriennes seront admises dans l’Aimf. Le gouverneur Beugré Mambé en est devenu le vice-président.
Bamba K. Inza