La Côte d’Ivoire va disposer dans deux ans d’un pont moderne reliant la Riviera à Marcory et qui contribuera à éviter les nombreux embouteillages. Les travaux de cet ouvrage avancent.
Feux tricolores du carrefour Marie Thérèse Houphouet-Boigny, Riviera Golf. Sur un tableau peint en rouge, fixé du côté de la résidence de l’ex-Première dame, est inscrit ‘’chantier interdit au public’’. Derrière cette pancarte, se construit le pont le plus moderne de l’Afrique de l’Ouest. Hier, nous avons pu avoir accès à ce site. Le constat est clair, il y a des bulldozers et plusieurs camions transportant le sable stationnés au bord de la lagune. Selon des ouvriers qui ont requis l’anonymat, du lundi au vendredi, de 7h à 18 h avec une heure de pause à midi, tous les travailleurs accomplissent leur tâche quotidienne. «Le samedi, nous arrêtons de travailler à 12 h», ont-ils indiqué. Sur la lagune, il y a un petit bateau appelé ‘’bateau-dragueur’’ qui a pour rôle ‘’de draguer l’eau, c’est-à-dire de retirer le sable de l’eau pour ensuite réduire les limites de l’eau’’. A ce stade, on observe que plusieurs mètres ont été acquis. Pendant ce temps, les travaux de terrassement sont en cours. Au dire d’un technicien sous anonymat, les piliers seront plantés sur l’espace acquis après le dragage. Sur l’eau, il y a des appareils jaugeurs. Ceux-ci servent à connaître le niveau de l’eau afin de trouver la hauteur du pont pour ‘’empêcher que quelle que soit la montée de l’eau, elle ne puisse atteindre le niveau du pont’’. Pour le constructeur, il n’y pas de crainte à avoir, les travaux avancent. «En dehors de ce site, il existe un autre camp au niveau de Marcory-Tiacoh, l’autre bout du pont où travaillent également des ouvriers», indique-t-il. En outre, avance notre interlocuteur, une autre équipe se trouve juste au carrefour Marie-Thérèse Houphouet-Boigny où il est prévu la construction d’un échangeur. Derrière l’Université Houphouet-Boigny se trouve le quatrième et dernier camp. Là, affirme notre source, il y a des ouvriers qui ont pour tâche de construire un autre échangeur. «L’ancien échangeur a été fermé pour l’agrandir dans ce site», a-t-elle ajouté. Avant d’ajouter que tout est mis en œuvre pour que le délai de 27 mois prenant fin à la mi-2014 soit respecté. «D’autres travailleurs sont actuellement recrutés. Bientôt vont démarrer les travaux de nuit afin de rattraper le temps perdu. Et pour cause, au dire de notre spécialiste, la pluie se dresse comme le véritable obstacle à l’avancement rapide des travaux. «Lorsqu’il pleut, les matériaux utilisés pour le terrassement deviennent humides. Il faut au moins trois jours pour les sécher et poursuivre le travail. C’est la véritable inquiétude», révèle-t-il. Cependant, il croit qu’avec la fin de la saison des pluies, les travaux vont aller plus rapidement ces jours-ci. Débutés le 26 février dernier, les travaux de construction du 3e pont dénommé, pont Henri Konan Bédié, coûtent 125 milliards CFA financés par la société Socoprim, filiale du groupe Bouygues, avec une contribution de 50 milliards FCFA de l’Etat ivoirien. La longueur du pont est 1,6 km en 3 fois 3 voies avec un échangeur de 3 niveaux pour relier le boulevard Giscard d’Estaing. Mais la longueur totale des voies est de 8 km. Ces travaux permettent de créer 200 emplois directs par le concessionnaire et 800 pendant la durée des travaux.
Ahua K
Feux tricolores du carrefour Marie Thérèse Houphouet-Boigny, Riviera Golf. Sur un tableau peint en rouge, fixé du côté de la résidence de l’ex-Première dame, est inscrit ‘’chantier interdit au public’’. Derrière cette pancarte, se construit le pont le plus moderne de l’Afrique de l’Ouest. Hier, nous avons pu avoir accès à ce site. Le constat est clair, il y a des bulldozers et plusieurs camions transportant le sable stationnés au bord de la lagune. Selon des ouvriers qui ont requis l’anonymat, du lundi au vendredi, de 7h à 18 h avec une heure de pause à midi, tous les travailleurs accomplissent leur tâche quotidienne. «Le samedi, nous arrêtons de travailler à 12 h», ont-ils indiqué. Sur la lagune, il y a un petit bateau appelé ‘’bateau-dragueur’’ qui a pour rôle ‘’de draguer l’eau, c’est-à-dire de retirer le sable de l’eau pour ensuite réduire les limites de l’eau’’. A ce stade, on observe que plusieurs mètres ont été acquis. Pendant ce temps, les travaux de terrassement sont en cours. Au dire d’un technicien sous anonymat, les piliers seront plantés sur l’espace acquis après le dragage. Sur l’eau, il y a des appareils jaugeurs. Ceux-ci servent à connaître le niveau de l’eau afin de trouver la hauteur du pont pour ‘’empêcher que quelle que soit la montée de l’eau, elle ne puisse atteindre le niveau du pont’’. Pour le constructeur, il n’y pas de crainte à avoir, les travaux avancent. «En dehors de ce site, il existe un autre camp au niveau de Marcory-Tiacoh, l’autre bout du pont où travaillent également des ouvriers», indique-t-il. En outre, avance notre interlocuteur, une autre équipe se trouve juste au carrefour Marie-Thérèse Houphouet-Boigny où il est prévu la construction d’un échangeur. Derrière l’Université Houphouet-Boigny se trouve le quatrième et dernier camp. Là, affirme notre source, il y a des ouvriers qui ont pour tâche de construire un autre échangeur. «L’ancien échangeur a été fermé pour l’agrandir dans ce site», a-t-elle ajouté. Avant d’ajouter que tout est mis en œuvre pour que le délai de 27 mois prenant fin à la mi-2014 soit respecté. «D’autres travailleurs sont actuellement recrutés. Bientôt vont démarrer les travaux de nuit afin de rattraper le temps perdu. Et pour cause, au dire de notre spécialiste, la pluie se dresse comme le véritable obstacle à l’avancement rapide des travaux. «Lorsqu’il pleut, les matériaux utilisés pour le terrassement deviennent humides. Il faut au moins trois jours pour les sécher et poursuivre le travail. C’est la véritable inquiétude», révèle-t-il. Cependant, il croit qu’avec la fin de la saison des pluies, les travaux vont aller plus rapidement ces jours-ci. Débutés le 26 février dernier, les travaux de construction du 3e pont dénommé, pont Henri Konan Bédié, coûtent 125 milliards CFA financés par la société Socoprim, filiale du groupe Bouygues, avec une contribution de 50 milliards FCFA de l’Etat ivoirien. La longueur du pont est 1,6 km en 3 fois 3 voies avec un échangeur de 3 niveaux pour relier le boulevard Giscard d’Estaing. Mais la longueur totale des voies est de 8 km. Ces travaux permettent de créer 200 emplois directs par le concessionnaire et 800 pendant la durée des travaux.
Ahua K
