La France et la Côte d`Ivoire ont signé samedi à Abidjan un contrat de désendettement-développement (C2D) qui doit apporter 630 millions d`euros en trois ans à ce pays d`Afrique de l`Ouest sorti en 2011 d`une crise politique meurtrière.
Les ministres français de l`Economie et du Développement, Pierre Moscovici et Pascal Canfin, ont signé ce C2D avec le nouveau Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan.
"Dans ce moment important pour votre pays, de réconciliation et de redressement", "la France est à votre côté", a déclaré Pierre Moscovici lors de la cérémonie officielle. "Nous faisons confiance à la Côte d`Ivoire", a-t-il ajouté, appelant les entreprises françaises, déjà très présentes, à prendre le "risque gagnant" d`investir encore plus dans ce pays.
Le Premier ministre ivoirien a expliqué que la crise postélectorale de 2O10-2011, qui a fait quelque 3.000 morts, avait "laissé un pays quasiment en ruines".
Il a remercié la France, ex-puissance coloniale, pour ses "efforts sans cesse renouvelés en vue de soutenir la Côte d`Ivoire dans sa quête de reconstruction et de développement".
Ce premier versement dans le cadre du C2D permettra la mise en oeuvre de projets identifiés dans l`éducation, la santé, l`agriculture, le développement urbain, les infrastructures, les transports ainsi que la justice.
Le C2D, rendu possible par l`annulation l`été dernier de la quasi-totalité de la dette ivoirienne envers Paris (3,76 milliards d`euros), est "exceptionnel par son montant", a souligné Pierre Moscovici, affirmant qu`il illustrait "à merveille" la qualité des relations entre les deux pays.
Pascal Canfin a expliqué devant des journalistes qu`il représentait, pour la seule année 2013, 17% du budget de l`Etat ivoirien.
Ce contrat a été préparé sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Durant son mandat, la France a joué un rôle décisif, en particulier militaire, dans l`installation en avril 2011 du chef de l`Etat Alassane Ouattara, à la fin de la crise qui l`opposait à son prédécesseur Laurent Gbagbo.
Les ministres français de l`Economie et du Développement, Pierre Moscovici et Pascal Canfin, ont signé ce C2D avec le nouveau Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan.
"Dans ce moment important pour votre pays, de réconciliation et de redressement", "la France est à votre côté", a déclaré Pierre Moscovici lors de la cérémonie officielle. "Nous faisons confiance à la Côte d`Ivoire", a-t-il ajouté, appelant les entreprises françaises, déjà très présentes, à prendre le "risque gagnant" d`investir encore plus dans ce pays.
Le Premier ministre ivoirien a expliqué que la crise postélectorale de 2O10-2011, qui a fait quelque 3.000 morts, avait "laissé un pays quasiment en ruines".
Il a remercié la France, ex-puissance coloniale, pour ses "efforts sans cesse renouvelés en vue de soutenir la Côte d`Ivoire dans sa quête de reconstruction et de développement".
Ce premier versement dans le cadre du C2D permettra la mise en oeuvre de projets identifiés dans l`éducation, la santé, l`agriculture, le développement urbain, les infrastructures, les transports ainsi que la justice.
Le C2D, rendu possible par l`annulation l`été dernier de la quasi-totalité de la dette ivoirienne envers Paris (3,76 milliards d`euros), est "exceptionnel par son montant", a souligné Pierre Moscovici, affirmant qu`il illustrait "à merveille" la qualité des relations entre les deux pays.
Pascal Canfin a expliqué devant des journalistes qu`il représentait, pour la seule année 2013, 17% du budget de l`Etat ivoirien.
Ce contrat a été préparé sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Durant son mandat, la France a joué un rôle décisif, en particulier militaire, dans l`installation en avril 2011 du chef de l`Etat Alassane Ouattara, à la fin de la crise qui l`opposait à son prédécesseur Laurent Gbagbo.