La 69ème session ordinaire du conseil des ministres de la CEDEAO a clot ses portes le 2 décembre 2012, après deux jours de travaux sur les questions urgentes de l’espace sous-régionale. Au terme de cette session, les participants, ont recommandé une action urgente pour juguler une fois pour toute la crise qui secoue le Mali.
«Ne pas agir au Mali, c’est donner un chèque blanc au groupes terroristes qui sévissent au Nord du Mali», c’est ce que pense le ministre ivoirien de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’étranger, M. Ally Coulibaly. Un point de vue partagé par l’ensemble des participants qui l’ont codifié dans le rapport final des travaux. «La CEDEAO considère que la situation dans le Nord du Mali requiert une action urgente ainsi que la mise en place de mesures proactives afin de restaurer l’intégrité territoriale du pays et de démanteler les réseaux terroristes et criminels qui n’ont cessé de se livrer aux pires exactions et à toutes sortes de violations des droits humains au Mali et dans l’ensemble de la région ouest-africaine et voire au-delà», peut-on lire dans ledit rapport. Une position qui tranche avec celle du secrétaire générale de l’ONU, Ban Ki Moon. C’est pourquoi, le conseil a indiqué par la suite, ne pas être d’avis, avec l’information tendant à faire des populations du nord, notamment les touaregs, des marginalisés. «Nous pensons qu’il est inimaginable que l’on laisse faire ce qui passe au Nord du Mali, en termes de violations des droits de l’Homme et qu’on ne puisse pas agir. C’est la raison pour laquelle, la CEDEAO et l’Union africaine ont toujours prôné l’envoi d’une force militaire pour répondre à la crise sécuritaire qui menace toute la communauté internationale», a souligné Kadré Désiré Ouédraogo, président de la commission de la CEDEAO. Quoiqu’il y ait quelques divergences dans l’appréciation du degré d’urgence entre l’organisation sous-régionale, l’Union africaine et l’ONU à travers son conseil de sécurité et l’Union européenne. «Nous estimons que la CEDEAO et l’Union africaine ont la légitimité de répondre à cette situation. (…) Nous ne perdons pas espoir. Avec les explications détaillées que l’Union africaine et de la CEDEAO vont fournir, nous pourront obtenir finalement cette résolution, pour un déploiement de la MISMA (Mission Internationale de Soutien au Mali, sous conduite africaine)», a-t-il fait savoir, en réponse aux réticences du conseil de sécurité de l’ONU.
K. Hyacinthe
«Ne pas agir au Mali, c’est donner un chèque blanc au groupes terroristes qui sévissent au Nord du Mali», c’est ce que pense le ministre ivoirien de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’étranger, M. Ally Coulibaly. Un point de vue partagé par l’ensemble des participants qui l’ont codifié dans le rapport final des travaux. «La CEDEAO considère que la situation dans le Nord du Mali requiert une action urgente ainsi que la mise en place de mesures proactives afin de restaurer l’intégrité territoriale du pays et de démanteler les réseaux terroristes et criminels qui n’ont cessé de se livrer aux pires exactions et à toutes sortes de violations des droits humains au Mali et dans l’ensemble de la région ouest-africaine et voire au-delà», peut-on lire dans ledit rapport. Une position qui tranche avec celle du secrétaire générale de l’ONU, Ban Ki Moon. C’est pourquoi, le conseil a indiqué par la suite, ne pas être d’avis, avec l’information tendant à faire des populations du nord, notamment les touaregs, des marginalisés. «Nous pensons qu’il est inimaginable que l’on laisse faire ce qui passe au Nord du Mali, en termes de violations des droits de l’Homme et qu’on ne puisse pas agir. C’est la raison pour laquelle, la CEDEAO et l’Union africaine ont toujours prôné l’envoi d’une force militaire pour répondre à la crise sécuritaire qui menace toute la communauté internationale», a souligné Kadré Désiré Ouédraogo, président de la commission de la CEDEAO. Quoiqu’il y ait quelques divergences dans l’appréciation du degré d’urgence entre l’organisation sous-régionale, l’Union africaine et l’ONU à travers son conseil de sécurité et l’Union européenne. «Nous estimons que la CEDEAO et l’Union africaine ont la légitimité de répondre à cette situation. (…) Nous ne perdons pas espoir. Avec les explications détaillées que l’Union africaine et de la CEDEAO vont fournir, nous pourront obtenir finalement cette résolution, pour un déploiement de la MISMA (Mission Internationale de Soutien au Mali, sous conduite africaine)», a-t-il fait savoir, en réponse aux réticences du conseil de sécurité de l’ONU.
K. Hyacinthe