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Politique Publié le mercredi 5 décembre 2012 | Le Temps

Déportation illégale à La Cpi / Il y a un an, Gbagbo mettait à nu le complot international

© Le Temps
La Haye : Laurent Gbagbo comparaît en direct a la CPI
Lundi 5 décembre 2011. La Haye, CPI (Pays-Bas)
Quand le 5 décembre 2011, le président Laurent Gbagbo comparaissait pour la première fois devant la Cour pénale internationale(Cpi), rien ne présageait du tout d’autant de révélations qui resteront marquées dans l’Histoire du monde entier. Alors que la crise ivoirienne hante encore les mémoires, les vérités de Laurent Gbagbo sur son arrestation savamment montée par une communauté internationale en quête d’image résonnent encore dans les esprits. En effet, le 11 avril 2011, faut-il le souligner, le président Laurent Gbagbo est arrêté et transféré au Qg de campagne de son adversaire politique, Alassane Ouattara. Où il sera torturé avant d’être fait prisonnier du chef de guerre Fofié Kouakou, dans le Nord du pays, à Korhogo. Durant huit mois, Laurent Gbagbo subira des traitements inhumains. Une situation que la victime a racontée avec une certaine amertume. Devant les juges du tribunal international, et dans le box des accusés, Laurent Gbagbo a mis à nu le complot international qui l’a embastillé à La Haye. Victime d’une véritable forfaiture orchestrée par une « Communauté internationale » au visage flou, Laurent Gbagbo subit le courroux de cette nébuleuse qui complote contre les vrais démocrates, les Africains dignes et les souverainistes qui sont pour eux des « hommes politiques à abattre ». C’est dans cette logique, qu’assurément la France sous Nicolas Sarkozy et la communauté internationale ont joué leur partition dans la crise postélectorale. Et même bien avant. Durant la décennie de l’(ex-) rébellion qu’a connue la Côte d’Ivoire, la France de Nicolas Sarkozy n’a eu de cesse de fouler au pied les principes de bonne conduite entre homologues Présidents. Avec un ton méprisant qui tendait à ramener parfois le Président Laurent Gbagbo au simple rang d’un citoyen lambda. Pendant 10 ans, la France impérialiste l’a déstabilisé pour lui oter la qualité de chef de l’Etat qu’il a acquis démocratiquement dans les urnes, en octobre 2000. Sous les ordres de Sarkozy, l’armée française s’est chargé de manière active, de son arrestation, pour le faire humilier, le 11 avril 2011. L’illustre prisonnier de La Haye l’a révélé au monde entier lors dans sa plaidoirie. Le 5 décembre 2011Laurent Gbagbo a achevé, à La Haye, de convaincre plus d’un sur la forfaiture internationale contre sa personne certes, mais surtout contre sa mère patrie pour laquelle qui rêve de démocratie, de souveraineté, de dignité, de prospérité. Gbagbo, sans faux fuyant a dit l’implacable vérité que Ouattara, Sarkozy et leurs alliés cachaient au monde. « Les conditions de ma détention à la Cour à La Haye sont correctes. Ce sont des conditions normales de détention d’un être humain. Mais ce sont mes conditions d’arrestation qui le sont moins. J’ai été arrêté le 11 avril 2011 sous les bombes françaises, moi le président de la République. La résidence du président de la République a été bombardée du 31 mars au 11 avril. Et c’est dans ses décombres, le 11 avril, pendant qu’on bombardait la résidence qui était déjà à terre, et une cinquantaine de chars français ont encerclé la résidence pendant que les hélicoptères bombardaient, c’est dans ces conditions que j’ai été arrêté ».Une révélation que les comploteurs n’attendaient pas du prisonnier le plus célèbre de La Haye. Mais Laurent Gbagbo est déterminé à aller jusqu’au bout, dans ce combat que la cruelle « communauté internationale » lui impose. Et depuis un an, sa déclaration devant les juges de la Cpi est restée ancrée dans la mémoire des Ivoiriens.
Toussaint N’Gotta
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