Le procès des militaires cités dans l’affaire du meurtre du soldat nigérien de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire(ONUCI), Idy Mamoudou a connu une étape importante, hier la comparution du quatrième prévenu, le caporal Mabré Alain qui était absent, mardi dernier au Parquet militaire pour des raisons de santé. En plus de ce dernier, qui a conduit le véhicule transportant la victime, le capitaine Seahet Degohouo Roland et le sous-Lieutenant Krapka Kouakou Emmanuel ont été rappelés à la barre. Après eux, dame Gossé Yolande, l’amie du soldat onucien avec qui il avait été arrêté avant sa mort, témoin dans l’affaire a passé 1h 50 mn à la barre. «J’étais dans dans un maquis avec Idy Mamoudou avec d’autres compagnons. Quand on a fini et qu’Idy Mamoudou voulait m’accompagner, je lui ai demandé de rester. Comme il insistait, il m’a accompagné. Je marchais avec mon ami lorsque nous sommes tombés sur un barrage des jeunes patriotes, au niveau du carrefour Synacass-ci. Nous avons été interpellés là. Mon compagnon n’avait pas de pièces. Ces jeunes l’ont pris et m’ont demandé de rentrer. Ce que j’ai refusé. J’ai plaidé pour qu’ils le libèrent et j’ai même remis la somme de 5000 Fcfa en plus des boîtes de conserves que mon ami m’avait remises, ils ont pris tout ça et ont refusé de le libérer. Ils ont ensuite appelé les miliciens qui se trouvaient à un barrage non loin de là. Trois miliciens sont venus chercher mon compagnon», commente le témoin qui dit avoir là encore plaidé en vain pour qu’on le libère. Elle explique que ces miliciens qui sont allés avec son compagnon, sont revenus la chercher un quart d’heure après. Au barrage, elle trouve son ami que les miliciens ont mis à nu et qui est entrain d’être bastonner. Elle explique à son tour avoir reçu l’ordre de se déshabiller et est battue au sol à un second barrage des miliciens où elle a été trimbalée avec son copain. C’est à ce niveau que le capitaine Seahet Degohouo Roland arrive et ordonne que les deux personnes interpellées se rhabillent. Après les avoir interrogés, l’Officier quitte les lieux. Quelques instants après, arrive un autre chef qui intime à nouveau l’ordre à dame Gossé Yolande de se déshabiller avant de lui faire des remontrances. « Qu’est-ce que tu fais avec ce monsieur ? Pourquoi vous les Ivoiriennes n’avez pas honte ? Et pourquoi te donnes-tu à ce soldat onusien ? », a-t-il lancé à en croire le témoin.
L’heure du viol
Elle explique qu’au même moment, un autre soldat(le caporal Mabré Alain qu’elle dit avoir reconnu) pointe l’arme sur son visage et menace de la tuer si son ami ne disait pas la vérité. Elle supplie le soldat qui la laisse. Mais elle n’était pas au bout de sa peine puisqu’un autre soldat vient la gifler. Elle indique que des discussions se font entre eux ensuite pour savoir ce qu’il faut faire du soldat. C’est alors que celui qui a giflé la dame demande d’envoyer le captif quelque part pour se débarrasser de lui. Et c’est en ce moment que le sous-Lieutenant Krapka Kouakou Emmanuel est venu et a demandé que le soldat s’habille.
Les soldats vont chercher ses tenues restées au premier barrage et vienne les lui remettre. Lorsque qu’il le captif est habillé, on lui intime l’ordre d’aller monter à bord d’un véhicule et ils disparaissent avec lui. C’était la toute dernière fois que dame Gossé yolande voyait son ami jusqu’à ce qu’elle apprenne de part et d’autre qu’il est mort. Au même moment, elle dit avoir reçu des menaces de ce dernier très furieux en ces termes : « Comme tu aimes garçon, tu va voir ce qui ce qui va se passer ». Et de poursuivre pour dire que ‘’c’est une trentaine de minutes après que le sous-Lieutenant Krapka Kouakou Emmanuel a donné l’ordre qu’on me viole’’. Sur l’identité des violeurs, dame Gossé Yolande dit n’avoir pas pu les reconnaître puisque l’un deux avait selon ses dires, fermé ses yeux avec son pieds au moment du viol. Toutefois, elle dit avoir vu venir vers elle, six soldats pour commettre l’acte ignoble. Elle fait savoir que l’un des six individus arrivé pour le viol a refusé de commettre l’acte. Elle indique que c’est le sous-Lieutenant Krapka Kouakou Emmanuel qui l’avait livré qui est revenu mettre fin à ce forfait. Il lui a intimé l’ordre de s’habiller puis, l’a accompagnée à pieds vers son domicile. Elle précise qu’il était en compagnie d’un autre soldat qui tenait une lance roquette en main. « J’avais peur, marchais difficilement et le sous-Lieutenant Krapka Kouakou Emmanuel m’a demandé de faire l’effort de bien marcher pour ne pas que les gens se rendent compte de ce qui s’est passé », témoigne-t-elle. En la quittant, le sous-Lieutenant Krapka Kouakou Emmanuel l’invite à n’en parler à personne. Une fois chez elle, elle informe Alice et Ami, deux copines avec qui elle se trouvait à l’invitation au maquis. Ces compagnons informent l’Opérations des Nations-Unies en côte d’Ivoire. A sa suite, le Colonel Touré Gninkremintchien boucle la boucle des personnes auditionnées. Le président du Tribunal suspend ensuite la séance et remet l’audience au mardi 11 décembre.
COULIBALY Zoumana
L’heure du viol
Elle explique qu’au même moment, un autre soldat(le caporal Mabré Alain qu’elle dit avoir reconnu) pointe l’arme sur son visage et menace de la tuer si son ami ne disait pas la vérité. Elle supplie le soldat qui la laisse. Mais elle n’était pas au bout de sa peine puisqu’un autre soldat vient la gifler. Elle indique que des discussions se font entre eux ensuite pour savoir ce qu’il faut faire du soldat. C’est alors que celui qui a giflé la dame demande d’envoyer le captif quelque part pour se débarrasser de lui. Et c’est en ce moment que le sous-Lieutenant Krapka Kouakou Emmanuel est venu et a demandé que le soldat s’habille.
Les soldats vont chercher ses tenues restées au premier barrage et vienne les lui remettre. Lorsque qu’il le captif est habillé, on lui intime l’ordre d’aller monter à bord d’un véhicule et ils disparaissent avec lui. C’était la toute dernière fois que dame Gossé yolande voyait son ami jusqu’à ce qu’elle apprenne de part et d’autre qu’il est mort. Au même moment, elle dit avoir reçu des menaces de ce dernier très furieux en ces termes : « Comme tu aimes garçon, tu va voir ce qui ce qui va se passer ». Et de poursuivre pour dire que ‘’c’est une trentaine de minutes après que le sous-Lieutenant Krapka Kouakou Emmanuel a donné l’ordre qu’on me viole’’. Sur l’identité des violeurs, dame Gossé Yolande dit n’avoir pas pu les reconnaître puisque l’un deux avait selon ses dires, fermé ses yeux avec son pieds au moment du viol. Toutefois, elle dit avoir vu venir vers elle, six soldats pour commettre l’acte ignoble. Elle fait savoir que l’un des six individus arrivé pour le viol a refusé de commettre l’acte. Elle indique que c’est le sous-Lieutenant Krapka Kouakou Emmanuel qui l’avait livré qui est revenu mettre fin à ce forfait. Il lui a intimé l’ordre de s’habiller puis, l’a accompagnée à pieds vers son domicile. Elle précise qu’il était en compagnie d’un autre soldat qui tenait une lance roquette en main. « J’avais peur, marchais difficilement et le sous-Lieutenant Krapka Kouakou Emmanuel m’a demandé de faire l’effort de bien marcher pour ne pas que les gens se rendent compte de ce qui s’est passé », témoigne-t-elle. En la quittant, le sous-Lieutenant Krapka Kouakou Emmanuel l’invite à n’en parler à personne. Une fois chez elle, elle informe Alice et Ami, deux copines avec qui elle se trouvait à l’invitation au maquis. Ces compagnons informent l’Opérations des Nations-Unies en côte d’Ivoire. A sa suite, le Colonel Touré Gninkremintchien boucle la boucle des personnes auditionnées. Le président du Tribunal suspend ensuite la séance et remet l’audience au mardi 11 décembre.
COULIBALY Zoumana