Depuis le 4 décembre 1950, lors de la 317e séance plénière de l’Assemblée générale, l’Onu, à travers la résolution 423, a pris la décision de célébrer les droits de l’Homme dans le monde. En invitant tous les États membres et toutes autres organisations intéressées à célébrer la journée comme ils l`entendent. Ainsi, la journée internationale des droits de l’Homme est célébrée chaque année partout dans le monde le 10 décembre. Cette date a été choisie pour honorer l`adoption par l`Assemblée générale des Nations unies et de la proclamation, le 10 décembre 1948 de la Déclaration universelle des droits de l`Homme. C’est dans cette logique que le monde entier a commémoré cette journée, hier lundi 10 décembre 2012.
Cette Journée est l’occasion, chaque année, de célébrer les droits de l’Homme, de mettre en lumière un problème particulier, et de plaider pour que chaque individu, où qu’il se trouve, puisse exercer pleinement tous ces droits fondamentaux. Cette année constitue le 64e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. L’accent mis sur les droits de tous les individus, les femmes, les jeunes, les minorités, les personnes handicapées, les autochtones, les personnes pauvres ou marginalisées, afin que leurs voix soient entendues dans la vie publique et prises en compte dans les décisions politiques. Pour cette édition, l’Onu plaide pour la participation de tous à la vie citoyenne. Comme thème de réflexion, il a été retenu «Inclusion et droit de participer à la vie publique», avec comme slogan «Ma voix compte». En clair, ainsi que l’a signifié le secrétaire général des Nations unies «tout le monde a le droit de se faire entendre et d’influencer les décisions qui ont un impact sur la société à laquelle il appartient».
La situation en Côte d’Ivoire
Tout le monde, en interne comme sur le plan international, est d’avis que le non respect des droits de l’Homme est une réalité en Côte d’Ivoire. Aux organisations nationales qui ne cessent de dénoncer les exactions commises par les soldats de Ouattara, se sont ajoutées leurs consœurs internationales. En effet, deux organisations locales, le Midh et la Lidho, ont donné de la voix au sujet des violations des Droits de l`Homme en Côte d`Ivoire. Dans un communiqué conjoint diffusé, le mardi 30 octobre 2012, elles se sont dites préoccupées par la persistance des violations des droits humains. Le communiqué constate que près de onze attaques ont été perpétrées contre les forces de sécurité en quatre mois. Mais elles estiment qu`il faut également s`attaquer aux violations des Droits de l`Homme perpétrées par les troupes gouvernementales.
René Hokou Legré, président de la Lidho, explique que la vague de violences dont ont été victimes les Forces républicaines de Côte d`Ivoire (Frci) a donné lieu, en réaction, à des arrestations, des enlèvements et des détentions dans des lieux illégaux. A la suite de ces deux organisations, Amnesty International, la Fédération internationale des ligues des droits de l`homme (Fidh) et Human Rights watch ont, dans la même période, dénoncé des manquements du pouvoir ivoirien en matière de droits de l`homme. Ces Ong ont affirmé que plus de 200 personnes, dont des partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo, ont été «arbitrairement détenues et torturées» dans le pays. C’est en connaissance de ces faits que l’Onu a récemment exhorté les dirigeants ivoiriens à prendre des mesures concrètes contre les violations de droits de l`homme en Côte d`Ivoire.
Le secrétaire général adjoint pour les droits de l’Homme, Ivan Šimonović, a indiqué à cet effet qu`il était `inquiétant que les circonstances de l`attaque de Nahibly le 20 juillet dernier n`aient toujours pas été clarifiées. Même si le ministre ivoirien des droits de l’Homme, dans sa déclaration du dimanche 9 décembre, à l’occasion de cette commémoration, affirme qu’«En ce qui concerne notre pays, il n’est pas superflu de rappeler une fois encore, aux Ivoiriens et à la communauté internationale, la place de choix qu’occupe la question des droits de l’Homme au sein du Gouvernement et les diverses actions qu’il a réalisées dans le sens de leur amélioration». Pourtant la réalité est tout autre. Car, la Côte d’Ivoire, depuis l’arrivée de Ouattara est plongée dans un environnement de traques, d’arrestations, d’enlèvements, d’assassinats et autres cas de tortures. En effet, les violations constantes des droits de l’homme constatées dans le nord entre septembre 2002 et décembre 2010, se sont élargies au pays entier depuis le 11 avril 2011. Toutes choses qui ne cessent d’inquiéter.
Ferdinand Bailly
Cette Journée est l’occasion, chaque année, de célébrer les droits de l’Homme, de mettre en lumière un problème particulier, et de plaider pour que chaque individu, où qu’il se trouve, puisse exercer pleinement tous ces droits fondamentaux. Cette année constitue le 64e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. L’accent mis sur les droits de tous les individus, les femmes, les jeunes, les minorités, les personnes handicapées, les autochtones, les personnes pauvres ou marginalisées, afin que leurs voix soient entendues dans la vie publique et prises en compte dans les décisions politiques. Pour cette édition, l’Onu plaide pour la participation de tous à la vie citoyenne. Comme thème de réflexion, il a été retenu «Inclusion et droit de participer à la vie publique», avec comme slogan «Ma voix compte». En clair, ainsi que l’a signifié le secrétaire général des Nations unies «tout le monde a le droit de se faire entendre et d’influencer les décisions qui ont un impact sur la société à laquelle il appartient».
La situation en Côte d’Ivoire
Tout le monde, en interne comme sur le plan international, est d’avis que le non respect des droits de l’Homme est une réalité en Côte d’Ivoire. Aux organisations nationales qui ne cessent de dénoncer les exactions commises par les soldats de Ouattara, se sont ajoutées leurs consœurs internationales. En effet, deux organisations locales, le Midh et la Lidho, ont donné de la voix au sujet des violations des Droits de l`Homme en Côte d`Ivoire. Dans un communiqué conjoint diffusé, le mardi 30 octobre 2012, elles se sont dites préoccupées par la persistance des violations des droits humains. Le communiqué constate que près de onze attaques ont été perpétrées contre les forces de sécurité en quatre mois. Mais elles estiment qu`il faut également s`attaquer aux violations des Droits de l`Homme perpétrées par les troupes gouvernementales.
René Hokou Legré, président de la Lidho, explique que la vague de violences dont ont été victimes les Forces républicaines de Côte d`Ivoire (Frci) a donné lieu, en réaction, à des arrestations, des enlèvements et des détentions dans des lieux illégaux. A la suite de ces deux organisations, Amnesty International, la Fédération internationale des ligues des droits de l`homme (Fidh) et Human Rights watch ont, dans la même période, dénoncé des manquements du pouvoir ivoirien en matière de droits de l`homme. Ces Ong ont affirmé que plus de 200 personnes, dont des partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo, ont été «arbitrairement détenues et torturées» dans le pays. C’est en connaissance de ces faits que l’Onu a récemment exhorté les dirigeants ivoiriens à prendre des mesures concrètes contre les violations de droits de l`homme en Côte d`Ivoire.
Le secrétaire général adjoint pour les droits de l’Homme, Ivan Šimonović, a indiqué à cet effet qu`il était `inquiétant que les circonstances de l`attaque de Nahibly le 20 juillet dernier n`aient toujours pas été clarifiées. Même si le ministre ivoirien des droits de l’Homme, dans sa déclaration du dimanche 9 décembre, à l’occasion de cette commémoration, affirme qu’«En ce qui concerne notre pays, il n’est pas superflu de rappeler une fois encore, aux Ivoiriens et à la communauté internationale, la place de choix qu’occupe la question des droits de l’Homme au sein du Gouvernement et les diverses actions qu’il a réalisées dans le sens de leur amélioration». Pourtant la réalité est tout autre. Car, la Côte d’Ivoire, depuis l’arrivée de Ouattara est plongée dans un environnement de traques, d’arrestations, d’enlèvements, d’assassinats et autres cas de tortures. En effet, les violations constantes des droits de l’homme constatées dans le nord entre septembre 2002 et décembre 2010, se sont élargies au pays entier depuis le 11 avril 2011. Toutes choses qui ne cessent d’inquiéter.
Ferdinand Bailly