ABIDJAN - Quatre militaires ivoiriens poursuivis pour le meurtre d`un soldat nigérien de l`ONU en mars 2011, en pleine crise postélectorale, ont été condamnés mercredi à des peines allant d`un an à 15 ans de prison.
Le tribunal militaire d`Abidjan a condamné le sous-lieutenant Emmanuel
Krappa, qui comme les autres servait dans les forces armées fidèles à
l`ex-président Laurent Gbagbo, à 15 ans de prison ferme notamment pour
arrestation illégale et meurtre de ce soldat de la force onusienne Onuci,
Mamoudou Idy. Il a aussi été condamné pour complicité dans le viol de la
petite amie de la victime.
Jugés aussi coupables de meurtre, les caporaux Tom Serge Toubaté et Alain
Mabré ont écopé de dix ans de prison ferme.
Le capitaine Roland Séahet De Gouhouo a été condamné à un an de prison
ferme pour arrestation illégale et séquestration, mais sans mandat de dépôt,
ce qui revient à une peine d`un an avec sursis, selon un avocat. Il devra
verser une amende de 100.000 FCFA (150 euros).
Le parquet militaire avait requis de sept à dix ans de prison ferme.
Selon l`accusation, dans la nuit du 14 au 15 mars 2011 à Abidjan, des
"jeunes patriotes" - des miliciens pro-Gbagbo - avaient interpellé, battu et
déshabillé le gendarme nigérien et sa petite amie.
Ils les avaient remis aux militaires présents à un poste de contrôle dans
le secteur de la Riviera, situé dans le quartier chic de Cocody (nord). Idy
avait ensuite été embarqué, seul et en vie, par les militaires. Son corps n`a
pas été retrouvé.
Ouvert le 28 novembre, ce procès était le second procès militaire sur la
crise de 2010-2011, après celui qui a jugé début octobre le général Brunot
Dogbo Blé, pilier de l`appareil sécuritaire du régime déchu, et quatre autres
militaires pour le meurtre d`un officier ivoirien.
Aucun calendrier n`est disponible sur les futurs procès d`ex-chefs
militaires pro-Gbagbo détenus depuis la fin de la crise postélectorale de
décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000 morts.
eak/tmo/sba
Le tribunal militaire d`Abidjan a condamné le sous-lieutenant Emmanuel
Krappa, qui comme les autres servait dans les forces armées fidèles à
l`ex-président Laurent Gbagbo, à 15 ans de prison ferme notamment pour
arrestation illégale et meurtre de ce soldat de la force onusienne Onuci,
Mamoudou Idy. Il a aussi été condamné pour complicité dans le viol de la
petite amie de la victime.
Jugés aussi coupables de meurtre, les caporaux Tom Serge Toubaté et Alain
Mabré ont écopé de dix ans de prison ferme.
Le capitaine Roland Séahet De Gouhouo a été condamné à un an de prison
ferme pour arrestation illégale et séquestration, mais sans mandat de dépôt,
ce qui revient à une peine d`un an avec sursis, selon un avocat. Il devra
verser une amende de 100.000 FCFA (150 euros).
Le parquet militaire avait requis de sept à dix ans de prison ferme.
Selon l`accusation, dans la nuit du 14 au 15 mars 2011 à Abidjan, des
"jeunes patriotes" - des miliciens pro-Gbagbo - avaient interpellé, battu et
déshabillé le gendarme nigérien et sa petite amie.
Ils les avaient remis aux militaires présents à un poste de contrôle dans
le secteur de la Riviera, situé dans le quartier chic de Cocody (nord). Idy
avait ensuite été embarqué, seul et en vie, par les militaires. Son corps n`a
pas été retrouvé.
Ouvert le 28 novembre, ce procès était le second procès militaire sur la
crise de 2010-2011, après celui qui a jugé début octobre le général Brunot
Dogbo Blé, pilier de l`appareil sécuritaire du régime déchu, et quatre autres
militaires pour le meurtre d`un officier ivoirien.
Aucun calendrier n`est disponible sur les futurs procès d`ex-chefs
militaires pro-Gbagbo détenus depuis la fin de la crise postélectorale de
décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000 morts.
eak/tmo/sba