La Haye - Cent trente-neuf victimes ont été autorisées par la Cour pénale internationale (CPI) à participer, dans l’affaire Laurent Gbagbo, ont révélé mercredi des fonctionnaires de cette juridiction à des journalistes ivoiriens au siège de l’institution à La Haye (Pays-Bas).
Ces personnes qui ne prendront pas part en personne aux audiences y seront représentées par leurs avocats, a fait Caroline Baugas du bureau de la Cour pour la représentation et la reparation des victimes, précisant que leurs témoignages ne concernent que les quatre incidents mentionnés dans le mandat d’arrêt de la CPI contre l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, survenus durant la crise postélectorale de 2010-2012.
Il s’agit de la marche des partisans du président Alassane Ouattara du 16 décembre 2010, réprimée par des forces pro-Gbagbo, l’assassinat des femmes d’Abobo, le bombardement du marché d’Abobo, et le massacre de Yopougon du 12 avril, tous intervenus durant les violences postélectorales.
Laurent Gbagbo est soupçonné d’être co-auteur indirect de quatre chefs d’accusation de crimes contre l’humanité "à raison de meurtres, de viols et autres violences sexuelles, d’acte de persécution et d’autre actes inhumains".
Il est en attente de l’audience de confirmation des charges retenues contre lui, dont la date sera bientôt fixée par la chambre préliminaire 1.
Ces personnes qui ne prendront pas part en personne aux audiences y seront représentées par leurs avocats, a fait Caroline Baugas du bureau de la Cour pour la représentation et la reparation des victimes, précisant que leurs témoignages ne concernent que les quatre incidents mentionnés dans le mandat d’arrêt de la CPI contre l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, survenus durant la crise postélectorale de 2010-2012.
Il s’agit de la marche des partisans du président Alassane Ouattara du 16 décembre 2010, réprimée par des forces pro-Gbagbo, l’assassinat des femmes d’Abobo, le bombardement du marché d’Abobo, et le massacre de Yopougon du 12 avril, tous intervenus durant les violences postélectorales.
Laurent Gbagbo est soupçonné d’être co-auteur indirect de quatre chefs d’accusation de crimes contre l’humanité "à raison de meurtres, de viols et autres violences sexuelles, d’acte de persécution et d’autre actes inhumains".
Il est en attente de l’audience de confirmation des charges retenues contre lui, dont la date sera bientôt fixée par la chambre préliminaire 1.