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Politique Publié le dimanche 16 décembre 2012 | Le Patriote

Motus : Blues

© Le Patriote Par Aristide
Après les grandes rencontres de Paris et de Cannes: Alassane Ouattara a regagné Abidjan
Mardi 11 décembre 2012. Abidjan. Aéroport international Félix Houphouët-Boigny. Retour au pays du chef de l`Etat, SEM Alassane Ouattara, après les importantes rencontres du Groupe consultatif sur le financement du PND, à Paris et du World Policy Conference qui s`est tenue à Cannes (France)
Les 4000 milliards obtenus récemment par le Président Alassane Ouattara et son gouvernement perturbent le sommeil des refondateurs et de leurs alliés. Depuis, ils radotent, vitupèrent et ergotent. Ils veulent aller à contre-courant d’une réalité qui les met hors d’eux-mêmes. Comment Ouattara peut-il réussir en deux ans ce qu’ils n’ont pu toucher du doigt pendant dix ans de règne ? Dans ce désert langagier qui ne tient donc pas la route, il faut inscrire la dernière sortie du Pr Mamadou Koulibaly, le leader solitaire de Lider. Assurément, cet homme est très mal placé pour intervenir sur le sujet. Mieux, il devrait garder le profil bas pour avoir montré ses limites en la matière. Son discours donne du poids à cette maxime qui traverse le temps : « la critique est aisée, l’art est difficile ». Quand son ancien parti, le Front Populaire Ivoirien, était dans l’opposition au PDCI- RDA, ses tenants présentaient Koulibaly comme un savant, sinon le plus grand économiste de notre pays. Pas un jour ne passait sans qu’on ne vante les mérites et qualités du professeur en économie. Laurent Gbagbo parlait de lui avec délectation et fierté. Il a fallu la transition militaire du Général Robert Guéi, pour mesurer à propos, la vacuité des prétentions de Koulibaly. Ministre de l’Economie et des Finances sous la junte, toute sa stratégie économique consistait à tomber à bras raccourcis sur les entreprises qui n’étaient pas en règle vis-à-vis des impôts. Les Ivoiriens ont encore en mémoire le rapt organisé d’un grand opérateur économique d’Abidjan. A cette époque, la loi de Koulibaly se résumait ainsi : l’argent tout de suite ». L’échec de l’enseignant en économie aura été des plus cuisants. Visiblement, la théorie est bien différente de la pratique. Clairement, les connaissances livresques ne peuvent pas remplacer les instruments de la bonne gouvernance. Ainsi donc, cet homme que les Ivoiriens ont vu à l’ouvrage dans un passé très récent, gérant avec maladresse et amateurisme, ne peut pas donner de leçons de gestion et d’économie aux personnalités à la renommée établie. Malheureusement, encore sous nos soleils, c’est ce qui nous est donné de constater. Véritablement, le blues continue d’habiter Koulibaly
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