Abidjan, Une réunion sur la sécurité dans le Golfe de Guinée se tiendra mardi à Abidjan, dans le cadre de la mise en oeuvre de la résolution 2039 du Conseil de sécurité des Nations unies sur la sécurité de cette espace maritime.
Cette rencontre sera précédée, ce lundi, toujours dans la capitale économique ivoirienne, de la troisième réunion du groupe de travail technique sur le même sujet, en présence de spécialistes en matière de sécurité maritime issus des Etats membres des communautés économiques régionales d’Afrique (CER), selon un communiqué de presse de la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
Par la résolution 2039, le Conseil de sécurité encourage la Cedeao, la Ceeac et la Cgg à élaborer et renforcer leurs législations avec le soutien des Nations unies et de divers autres partenaires, en vue de lutter contre la piraterie en mer.
En réponse, la CEDEAO et la CEEAC ont décidé de développer une stratégie de politique commune sur la sécurité maritime pour combattre la menace d’activités illicites en mer.
C’est dans cet esprit qu’après la réunion de Libreville, au Gabon, se tient la rencontre d’Abidjan qui vise à renforcer les mesures devant être prises par les deux CER en vue du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, prévu au courant de l’année 2013 à Yaoundé, au Cameroun, pour l’adoption d’un protocole d’entente des deux CER.
L’objectif de cette réunion est d’examiner la mise en oeuvre des résultats des travaux de Libreville, tenus en présence de représentants de la Cedeao, de la Ceeac, de la Cgg, du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA) et de l’Organisation maritime de l’Afrique occidentale et centrale (OMAOC).
Elle se penchera de façon spécifique sur l’état de l’élaboration du projet de stratégie de politique régionale, le projet de déclaration politique, le protocole d’entente/accord multilatéral entre la Ceeac et la Cedeao, ainsi que sur le niveau de préparation de la réunion ministérielle qui se tiendra à Cotonou, au Bénin, et le contenu du sommet de Yaoundé.
La Commission du Golfe de Guinée comprend l’Angola, le Cameroun, le Congo, la RD Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Nigéria, Sao Tomé-et-Principe, tandis que la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale regroupe l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la RD Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.
Quant aux Etats membres de la Cedeao, ce sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.
Le Golfe de Guinée dispose d’un des plus grands gisements sous-marins de pétrole connus au monde. Avec 24 milliards de barils de pétrole de réserves prouvées, cette partie du continent est de loin la première région pétrolière africaine, avec des pays comme le Nigéria, l’Angola et la Guinée équatoriale, figurant au peloton de tête des producteurs de pétrole du continent.
Cette zone qui est une synthèse de l’Afrique occidentale et de l’Afrique centrale, est régulièrement menacée par la piraterie maritime qui se développe et s’opère en toute quiétude face à la lourdeur des rouages administratifs entre les Etats membres et à la configuration géographique morcelée de ladite zone, soulignent de nombreux observateurs.
(AIP)
kp
Cette rencontre sera précédée, ce lundi, toujours dans la capitale économique ivoirienne, de la troisième réunion du groupe de travail technique sur le même sujet, en présence de spécialistes en matière de sécurité maritime issus des Etats membres des communautés économiques régionales d’Afrique (CER), selon un communiqué de presse de la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
Par la résolution 2039, le Conseil de sécurité encourage la Cedeao, la Ceeac et la Cgg à élaborer et renforcer leurs législations avec le soutien des Nations unies et de divers autres partenaires, en vue de lutter contre la piraterie en mer.
En réponse, la CEDEAO et la CEEAC ont décidé de développer une stratégie de politique commune sur la sécurité maritime pour combattre la menace d’activités illicites en mer.
C’est dans cet esprit qu’après la réunion de Libreville, au Gabon, se tient la rencontre d’Abidjan qui vise à renforcer les mesures devant être prises par les deux CER en vue du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, prévu au courant de l’année 2013 à Yaoundé, au Cameroun, pour l’adoption d’un protocole d’entente des deux CER.
L’objectif de cette réunion est d’examiner la mise en oeuvre des résultats des travaux de Libreville, tenus en présence de représentants de la Cedeao, de la Ceeac, de la Cgg, du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA) et de l’Organisation maritime de l’Afrique occidentale et centrale (OMAOC).
Elle se penchera de façon spécifique sur l’état de l’élaboration du projet de stratégie de politique régionale, le projet de déclaration politique, le protocole d’entente/accord multilatéral entre la Ceeac et la Cedeao, ainsi que sur le niveau de préparation de la réunion ministérielle qui se tiendra à Cotonou, au Bénin, et le contenu du sommet de Yaoundé.
La Commission du Golfe de Guinée comprend l’Angola, le Cameroun, le Congo, la RD Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Nigéria, Sao Tomé-et-Principe, tandis que la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale regroupe l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la RD Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.
Quant aux Etats membres de la Cedeao, ce sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.
Le Golfe de Guinée dispose d’un des plus grands gisements sous-marins de pétrole connus au monde. Avec 24 milliards de barils de pétrole de réserves prouvées, cette partie du continent est de loin la première région pétrolière africaine, avec des pays comme le Nigéria, l’Angola et la Guinée équatoriale, figurant au peloton de tête des producteurs de pétrole du continent.
Cette zone qui est une synthèse de l’Afrique occidentale et de l’Afrique centrale, est régulièrement menacée par la piraterie maritime qui se développe et s’opère en toute quiétude face à la lourdeur des rouages administratifs entre les Etats membres et à la configuration géographique morcelée de ladite zone, soulignent de nombreux observateurs.
(AIP)
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