Après son investiture à la tête de la Fédération nationale des cuniculteurs de Côte d’Ivoire (Fénacuci), Adama Diarra, nous a accordé une interview au cours de laquelle il déballe les actions qu’il entend mener au cours de son mandat (qui va durer 5 ans) et il met l’accent sur les actions en faveur des consommateurs.
LNCH : Sous quels signes placez-vous votre mandat ?
Adama Drissa : Je place mon mandat sous le signe de l’unité, du rassemblement et du travail. Unité au sein de tous les groupements, des membres de toutes les organisations. Avec cette unité, tout sera possible.
LNCH : Pourquoi la mise en place de la fédération a pris autant de temps ?
A D : Nous avons eu un long parcours. Au départ, au niveau de notre ministère de tutelle, notre activité était qualifiée de non-conventionnelle, puis conventionnelle. Actuellement, notre activité est qualifiée d’élevage en développement. Il faudrait qu’on puisse un jour qualifié notre activité d’élevage développé. Il y a eu un travail qui a été fait. Nous avons bataillé pour en arriver là.
LNCH : Allez-vous au cours de votre mandat vulgariser l’élevage et la consommation du lapin ?
A D : Oui, et nous avons beaucoup à faire à ce niveau. Dans le cadre de la vulgarisation, nous avons noué des partenariats avec certaines écoles de la place. Nous allons mettre un programme en place de sorte à expliquer, aux élèves et aux étudiants, les avantages liés à la pratique de la cuniculture. C’est une filière d’avenir. Nous allons aussi promouvoir la consommation du lapin, car à un certains âge, il faut bannir la consommation de certaines protéines. Notamment celles qui sont grasses. Le lapin a l’avantage de contenir moins de graisse. Sa chair est conseillée à ceux qui suivent des régimes diabétiques, aux personnes âgées. Nous allons donc promouvoir sa consommation en présentant ses avantages sur la santé des consommateurs. Nous voulons rendre accessible le lapin, à un grand nombre de consommateurs.
LNCH : Avez-vous des objectifs quand à la promotion de l’élevage ?
A D : Aujourd’hui, avant d’en arriver là, nous sommes à un stade de savoir le nombre d’éleveurs, le cheptel qu’ils possèdent. C’est à partir de cela que nous pourrons nous projeter, par exemple, sur la quantité de chair que chaque cuniculteur peut produire, et de savoir ainsi la quantité nationale produite.
LNCH : Est-ce que la consommation du lapin pourrait combler un vide au niveau des besoins en protéines ?
A D : Oui, c’est possible, puisqu’aujourd’hui, nous sommes tellement demandeurs de protéines, que nous en importons. Il suffit qu’avec tous les fabricants d’aliments, tous les cuniculteurs, nous puissions nous organiser pour permettre d’avoir un coût qui donnerait l’opportunité à un maximum d’habitants, de pouvoir s’approprier la chair du lapin.
LNCH : Mais le prix du lapin, qui est comparativement, un peu plus élevé que celui de la volaille, pourrait être un frein à l’atteinte de cet objectif.
A D : Il ne faudrait pas comparer le prix du lapin à celui de la volaille. Même en Europe où l’élevage de lapin se fait de manière industrielle, le coût est plus élevé que celui de la volaille. Il est donc question de rendre la viande de lapin plus accessible au maximum de consommateurs. Mais pas au point de le vendre à 1 000 francs, un jour. Son prix est fixé en fonction de coût de production.
LNCH : Quels intérêts peuvent tirer les consommateurs de la création d’une fédération d’éleveurs de lapins ?
A D : Les prix de vente seront homologués. Nous allons mettre en place des dépôts dans lesquels les consommateurs pourront s’approvisionner. En termes de quantité, le consommateur sera heureux et il aura des lapins de qualité. Nous recherchons la sécurité alimentaire du consommateur.
LNCH : Avez-vous des contraintes au plan financier ?
A D : Nous avons des contraintes financières. Les banques refusent de prêter aux personnes qui veulent se lancer dans la cuniculture. Pour nous, il faut laisser l’Etat pour aller nous-mêmes des bailleurs de fonds internationaux. C’est mieux. L’Etat viendra en couverture.
Interview réalisée par Jérémie Junior
LNCH : Sous quels signes placez-vous votre mandat ?
Adama Drissa : Je place mon mandat sous le signe de l’unité, du rassemblement et du travail. Unité au sein de tous les groupements, des membres de toutes les organisations. Avec cette unité, tout sera possible.
LNCH : Pourquoi la mise en place de la fédération a pris autant de temps ?
A D : Nous avons eu un long parcours. Au départ, au niveau de notre ministère de tutelle, notre activité était qualifiée de non-conventionnelle, puis conventionnelle. Actuellement, notre activité est qualifiée d’élevage en développement. Il faudrait qu’on puisse un jour qualifié notre activité d’élevage développé. Il y a eu un travail qui a été fait. Nous avons bataillé pour en arriver là.
LNCH : Allez-vous au cours de votre mandat vulgariser l’élevage et la consommation du lapin ?
A D : Oui, et nous avons beaucoup à faire à ce niveau. Dans le cadre de la vulgarisation, nous avons noué des partenariats avec certaines écoles de la place. Nous allons mettre un programme en place de sorte à expliquer, aux élèves et aux étudiants, les avantages liés à la pratique de la cuniculture. C’est une filière d’avenir. Nous allons aussi promouvoir la consommation du lapin, car à un certains âge, il faut bannir la consommation de certaines protéines. Notamment celles qui sont grasses. Le lapin a l’avantage de contenir moins de graisse. Sa chair est conseillée à ceux qui suivent des régimes diabétiques, aux personnes âgées. Nous allons donc promouvoir sa consommation en présentant ses avantages sur la santé des consommateurs. Nous voulons rendre accessible le lapin, à un grand nombre de consommateurs.
LNCH : Avez-vous des objectifs quand à la promotion de l’élevage ?
A D : Aujourd’hui, avant d’en arriver là, nous sommes à un stade de savoir le nombre d’éleveurs, le cheptel qu’ils possèdent. C’est à partir de cela que nous pourrons nous projeter, par exemple, sur la quantité de chair que chaque cuniculteur peut produire, et de savoir ainsi la quantité nationale produite.
LNCH : Est-ce que la consommation du lapin pourrait combler un vide au niveau des besoins en protéines ?
A D : Oui, c’est possible, puisqu’aujourd’hui, nous sommes tellement demandeurs de protéines, que nous en importons. Il suffit qu’avec tous les fabricants d’aliments, tous les cuniculteurs, nous puissions nous organiser pour permettre d’avoir un coût qui donnerait l’opportunité à un maximum d’habitants, de pouvoir s’approprier la chair du lapin.
LNCH : Mais le prix du lapin, qui est comparativement, un peu plus élevé que celui de la volaille, pourrait être un frein à l’atteinte de cet objectif.
A D : Il ne faudrait pas comparer le prix du lapin à celui de la volaille. Même en Europe où l’élevage de lapin se fait de manière industrielle, le coût est plus élevé que celui de la volaille. Il est donc question de rendre la viande de lapin plus accessible au maximum de consommateurs. Mais pas au point de le vendre à 1 000 francs, un jour. Son prix est fixé en fonction de coût de production.
LNCH : Quels intérêts peuvent tirer les consommateurs de la création d’une fédération d’éleveurs de lapins ?
A D : Les prix de vente seront homologués. Nous allons mettre en place des dépôts dans lesquels les consommateurs pourront s’approvisionner. En termes de quantité, le consommateur sera heureux et il aura des lapins de qualité. Nous recherchons la sécurité alimentaire du consommateur.
LNCH : Avez-vous des contraintes au plan financier ?
A D : Nous avons des contraintes financières. Les banques refusent de prêter aux personnes qui veulent se lancer dans la cuniculture. Pour nous, il faut laisser l’Etat pour aller nous-mêmes des bailleurs de fonds internationaux. C’est mieux. L’Etat viendra en couverture.
Interview réalisée par Jérémie Junior