Abidjan, Le conseil de l’entente ne sera pas une autre institution de développement sous régionale qui va se substituer à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et à l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA), a clarifié, lundi, à son retour de Niamey, le Président Ouattara, indiquant que les Chefs d’Etat des pays membres souhaitent davantage en faire "un cadre de concertation politique".
"Nous (les Chefs d’Etat) ne souhaitons pas que le conseil de l’entente essaie de se substituer à ce que fait l’UEMOA ou la CEDEAO en matière de développement mais qu’il soit un cadre particulier de réflexion entre chefs d’Etats, un cadre de concertation politique", a déclaré Alassane Ouattara, faisant, à son arrivée à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, en début de soirée, un point de la conférence des Chefs d’Etats des pays membre de l’organisation, à laquelle il avait pris part, un peu plus tôt, dans la capitale nigérienne.
"Ceci devra nous permettre, compte tenue de la proximité qui a toujours été la nôtre, de faire, quand nous nous rencontrons, une évaluation des politique dans nos différents Etats et, de nous donner des conseil mutuellement notamment en matière d’enracinement de la démocratie", a précisé M. Ouattara.
Le Conseil de l’entente, rappelle-t-on, est la plus ancienne institution de coopération au niveau de la sous-région ouest africaine. Il comprend la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo, le Niger et le Burkina. La réunion de Niamey, à laquelle ont pris part l’ensemble de ces chefs d`Etats membres s’inscrivait dans ce la réactivation de l`organisation.
A Niamey, ces Chefs d’Etat ont par ailleurs "réaffirmé" leur décision de "redynamiser", l’organisation, en lui donnant les moyens de fonctionner effectivement, a informé M. Ouattara. "Toutes les dispositions nécessaires, au plan financier tout comme celles concernant la possibilité pour l’organisation de recruter du personnel ont été arrêtées", a-t-il fait savoir.
(AIP)
kg/tm
"Nous (les Chefs d’Etat) ne souhaitons pas que le conseil de l’entente essaie de se substituer à ce que fait l’UEMOA ou la CEDEAO en matière de développement mais qu’il soit un cadre particulier de réflexion entre chefs d’Etats, un cadre de concertation politique", a déclaré Alassane Ouattara, faisant, à son arrivée à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, en début de soirée, un point de la conférence des Chefs d’Etats des pays membre de l’organisation, à laquelle il avait pris part, un peu plus tôt, dans la capitale nigérienne.
"Ceci devra nous permettre, compte tenue de la proximité qui a toujours été la nôtre, de faire, quand nous nous rencontrons, une évaluation des politique dans nos différents Etats et, de nous donner des conseil mutuellement notamment en matière d’enracinement de la démocratie", a précisé M. Ouattara.
Le Conseil de l’entente, rappelle-t-on, est la plus ancienne institution de coopération au niveau de la sous-région ouest africaine. Il comprend la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo, le Niger et le Burkina. La réunion de Niamey, à laquelle ont pris part l’ensemble de ces chefs d`Etats membres s’inscrivait dans ce la réactivation de l`organisation.
A Niamey, ces Chefs d’Etat ont par ailleurs "réaffirmé" leur décision de "redynamiser", l’organisation, en lui donnant les moyens de fonctionner effectivement, a informé M. Ouattara. "Toutes les dispositions nécessaires, au plan financier tout comme celles concernant la possibilité pour l’organisation de recruter du personnel ont été arrêtées", a-t-il fait savoir.
(AIP)
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