C’est hier lundi 17 décembre, que les candidats Rdr à la candidature pour les élections municipales ont été soumis à présenter leurs programmes aux militants. En présence du secrétaire départemental, Touré Mamadou, afin de trouver un consensus autour d’un candidat. C’était au palais des carnavals.
Trouver le consensus. Ou aller à des primaires pour le choix du candidat, tête de liste. C’était à cet exercice que la direction départementale du Rdr s’est s’est attélée hier. Treize candidats étaient en lice. Dont Dr Diabaté Idrissa, Djibo Nicolas et Fanny Ibrahima, maire sortant. Il a été difficile de parler de consensus. «Nous ne sommes pas d’accord pour le consensus qui n’a jamais donné de résultats probants au regard des élections législatives passées», a craché Ouattara Zoumana, secrétaire de section. Tour à tour, les candidats ont déroulé leur programme et leur motivation de candidature. Bien avant, l’on pouvait entendre des militants scander «on veut Djibo, on veut Djibo». Le secrétaire départemental du parti du Président de la République a donné rendez-vous aux treize candidats hier, à 15 heures, pour des échanges individuels, loin des regards des militants. Une autre rencontre est prévue ce mardi matin, avec les secrétaires de sections pour débattre de la question des candidatures. En tout cas, c’est un véritable casse-tête chinois pour les dirigeants et militants de ce parti à Bouaké.
Fanny Ibrahima humilié hier
Le maire Fanny Ibrahima candidat à sa propre succession ne serait-il plus en phase avec les populations de Bouaké ? Hier, alors que Fanny Ibrahima était annoncé à prendre la parole, la foule l’a désavoué en ces termes : «on ne veut pas Fanny. On ne veut pas Fanny. Descends ; descends…». 30 minutes durant, le processus a été bloqué. Situation qui a contraint le maire Fanny à quitter le palais des carnavals sous escorte de quelques militants, qui lui sont fidèles. Lors des campagnes présidentielles de 2010, en présence du président du Rdr Alassane Ouattara, au stade de Bouaké, Fanny Ibrahima s’est fait huer par les militants qui lui ont lancé des sachets d’eau, le poussant à interrompre son speech et sortir du stade. Le candidat Djibo Nicolas a condamné cet acte immature des militants. «Il est malheureux et regrettable ce qui s’est passé. Cette attitude n’a pas permis au processus d’aller à son terme. Je condamne la sortie de Fanny. Je vais calmer les militants», a promis Djibo Nicolas. Quant au maire Fanny, nous avons appris par ses services qu’il est en route pour Abidjan, lorsque nous nous sommes rendus à son bureau pour avoir sa version des faits.
Bosco de Paré
Trouver le consensus. Ou aller à des primaires pour le choix du candidat, tête de liste. C’était à cet exercice que la direction départementale du Rdr s’est s’est attélée hier. Treize candidats étaient en lice. Dont Dr Diabaté Idrissa, Djibo Nicolas et Fanny Ibrahima, maire sortant. Il a été difficile de parler de consensus. «Nous ne sommes pas d’accord pour le consensus qui n’a jamais donné de résultats probants au regard des élections législatives passées», a craché Ouattara Zoumana, secrétaire de section. Tour à tour, les candidats ont déroulé leur programme et leur motivation de candidature. Bien avant, l’on pouvait entendre des militants scander «on veut Djibo, on veut Djibo». Le secrétaire départemental du parti du Président de la République a donné rendez-vous aux treize candidats hier, à 15 heures, pour des échanges individuels, loin des regards des militants. Une autre rencontre est prévue ce mardi matin, avec les secrétaires de sections pour débattre de la question des candidatures. En tout cas, c’est un véritable casse-tête chinois pour les dirigeants et militants de ce parti à Bouaké.
Fanny Ibrahima humilié hier
Le maire Fanny Ibrahima candidat à sa propre succession ne serait-il plus en phase avec les populations de Bouaké ? Hier, alors que Fanny Ibrahima était annoncé à prendre la parole, la foule l’a désavoué en ces termes : «on ne veut pas Fanny. On ne veut pas Fanny. Descends ; descends…». 30 minutes durant, le processus a été bloqué. Situation qui a contraint le maire Fanny à quitter le palais des carnavals sous escorte de quelques militants, qui lui sont fidèles. Lors des campagnes présidentielles de 2010, en présence du président du Rdr Alassane Ouattara, au stade de Bouaké, Fanny Ibrahima s’est fait huer par les militants qui lui ont lancé des sachets d’eau, le poussant à interrompre son speech et sortir du stade. Le candidat Djibo Nicolas a condamné cet acte immature des militants. «Il est malheureux et regrettable ce qui s’est passé. Cette attitude n’a pas permis au processus d’aller à son terme. Je condamne la sortie de Fanny. Je vais calmer les militants», a promis Djibo Nicolas. Quant au maire Fanny, nous avons appris par ses services qu’il est en route pour Abidjan, lorsque nous nous sommes rendus à son bureau pour avoir sa version des faits.
Bosco de Paré
