Une fois de plus, c’est après un discours rassurant du ministre-délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, que les assaillants sont passés à l’acte à Agboville. Sans doute un message codé pour inviter à moins de discours et à plus d’actions.
Les actions valent mieux que les discours. C’est le message substantiel qu’on peut décrypter dans les deux dernières attaques perpétrées dans le département d’Agboville par les assaillants. Ils ont frappé, seulement 72 heures après des assurances données par le ministre-délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi. Ce n’est du reste pas une coïncidence particulièrement troublante dans la mesure où ce n’est pas la première fois que les assaillants attaquent, comme pour répondre aux autorités ivoiriennes. Entre août et septembre dernier, au plus fort des attaques, les assaillants se plaisaient bien au même jeu. Après chaque sortie du ministre de l’Intérieur et de son homologue délégué à la Défense, ils se signalaient par une nouvelle incursion meurtrière. Assurément, c’est le même manège qu’ils ont recommencé. Un message qui invite certainement aussi bien la hiérarchie que la tutelle des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) à abandonner les discours pour les actes. Evidemment, ces actes sont le fait des soldats. Ceux-ci, dans le cadre de ce changement de tactique, devraient commencer par se montrer un brin plus professionnels.
Car, à la faveur de la trêve, ils ont renoué avec les mauvaises habitudes. « Il n’est pas rare de les voir en train de boire du thé, en train de causer aux postes de contrôle. Pis, certains ont repris leur nouvelle forme de racket qui n’est pas loin de ressembler à de la mendicité. Pour 200 FCFA, ils sont capables de laisser passer un automobiliste ou un passager dans un véhicule de transport en commun », fustige un cadre de l’administration, habitué à circuler sur les routes, dans le cadre de ses missions. Ce qui le met hors de lui, c’est surtout la facilité avec laquelle les assaillants ont abattu les deux soldats à Agboville. « Ils sont restés plaqués au sol sans voir venir ceux qui allaient leur ôter la vie. C’est la preuve qu’il faut encore mettre l’accent sur la formation pour ceux qui ont la volonté d’apprendre. Quant à ceux qui font preuve d’un laxisme notoire ou d’indiscipline, il faut les extirper des rangs de l’armée», propose notre interlocuteur.
Marc Dossa
Les actions valent mieux que les discours. C’est le message substantiel qu’on peut décrypter dans les deux dernières attaques perpétrées dans le département d’Agboville par les assaillants. Ils ont frappé, seulement 72 heures après des assurances données par le ministre-délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi. Ce n’est du reste pas une coïncidence particulièrement troublante dans la mesure où ce n’est pas la première fois que les assaillants attaquent, comme pour répondre aux autorités ivoiriennes. Entre août et septembre dernier, au plus fort des attaques, les assaillants se plaisaient bien au même jeu. Après chaque sortie du ministre de l’Intérieur et de son homologue délégué à la Défense, ils se signalaient par une nouvelle incursion meurtrière. Assurément, c’est le même manège qu’ils ont recommencé. Un message qui invite certainement aussi bien la hiérarchie que la tutelle des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) à abandonner les discours pour les actes. Evidemment, ces actes sont le fait des soldats. Ceux-ci, dans le cadre de ce changement de tactique, devraient commencer par se montrer un brin plus professionnels.
Car, à la faveur de la trêve, ils ont renoué avec les mauvaises habitudes. « Il n’est pas rare de les voir en train de boire du thé, en train de causer aux postes de contrôle. Pis, certains ont repris leur nouvelle forme de racket qui n’est pas loin de ressembler à de la mendicité. Pour 200 FCFA, ils sont capables de laisser passer un automobiliste ou un passager dans un véhicule de transport en commun », fustige un cadre de l’administration, habitué à circuler sur les routes, dans le cadre de ses missions. Ce qui le met hors de lui, c’est surtout la facilité avec laquelle les assaillants ont abattu les deux soldats à Agboville. « Ils sont restés plaqués au sol sans voir venir ceux qui allaient leur ôter la vie. C’est la preuve qu’il faut encore mettre l’accent sur la formation pour ceux qui ont la volonté d’apprendre. Quant à ceux qui font preuve d’un laxisme notoire ou d’indiscipline, il faut les extirper des rangs de l’armée», propose notre interlocuteur.
Marc Dossa