La ministre Kandia Camara vient d’avoir un autre dialogue direct avec les syndicats des enseignants de l’éducation nationale et de l’enseignement technique pour aplanir les points de divergences et trouver des solutions aux revendications de ces derniers. En raison d’éviter que l’année scolaire soit encore perturbée. Une initiative qui doit interpeller le ministre, Cissé Ibrahima Bacongo, qui devra prendre lui aussi, le taureau par les cornes pour anticiper sur d’autres bouleversements, et mettre fin aux arrêts intempestifs de cours et autres troubles dans les universités. En organisant avec ces enseignants un cadre de dialogue direct. Les uns et les autres ont toujours en mémoire, l’arrêt des cours dont ils ont été à l’origine. En se mettant en grève du 21 au 28 novembre derniers pour réclamer l'application des décrets portant grille particulière et Bi-appartenance et d'autre part à l'ajustement des traitements salariaux et indemnitaires des enseignants du supérieur et des chercheurs ivoiriens. Une grève qu’ils s’apprêtaient à remettre pour deux semaines à compter du mercredi 28 novembre 2012, n’eût été la réaction prompte du ministre de la Fonction Publique et de la Réforme administrative, Gnamien Konan, qui a eu une concertation avec ces enseignants réunis au sein de la Coordination nationale des enseignants et chercheurs (CNEC) et ceux de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. Pour rappel, en faisant le sacrifice de fermer les universités de Côte d’Ivoire pendant environ deux ans, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, Cissé Ibrahima Bacongo, avait au prix de mille et un sacrifice entrepris de reconstruire, rénover et réhabiliter ces locaux complètements obsolètes, dégradés et détruits.
M.P.K
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