ABIDJAN - Des chercheurs et universitaires venus de plusieurs horizons sont réunis mardi à Abidjan, pour réfléchir sur les transferts de fonds des migrants, la pauvreté et l'inégalité en Afrique de l'ouest.
La rencontre rentre dans le cadre d'un projet de recherches visant à donner aux chercheurs des pays concernés, les moyens de mener à bien les études qui leur tiennent à coeur afin qu'ils " trouvent des solutions locales aux problèmes locaux".
A l'ouverture des travaux, l'ambassadrice du Canada en Côte d'Ivoire, Chantal De Varennes, dont le pays finance le projet mené sous la conduite du Centre de recherches pour le développement international (CRDI) a indiqué que le projet sur l'inégalité et la pauvreté en Afrique de l'ouest est "unique en son genre".
"Ce projet avait pour principal objectif de contribuer à une meilleure compréhension de la dynamique des transferts de fonds effectués par les migrants en Afrique de l'ouest", a-t-elle précisé.
A sa suite, le directeur du Centre ivoirien de recherche économique et sociale (Cires), Dr Ibrahim Diarra, a appelé les gouvernants nationaux à encourager les recherches.
"Nous avons des compétences, nous n'avons besoin que des moyens pour les mettre au service de nos pays", a-t-il dit.
La rencontre qui va durer deux jours avec une centaine de participants offrira l'occasion aux chercheurs de présenter, à travers 15 communications, les résultats clés sur la question et servira de cadre de partage de savoirs sur des questions connexes.
Elle permettra aux décideurs, aux acteurs de la société civile, de même qu'aux étudiants de s'intéresser à cette problématique des transferts de ressources et de leur incidence sur le développement en Afrique.
Selon le rapport 2011 de l'Organisation internationale des migrations (OIM), le nombre total de migrants dans le monde n'a pas diminué en dépit des effets persistants de la crise économique mondiale, des difficultés et risques liés à la mobilité.
Il s'accroît plutôt, entre autres, du fait de l'afflux de réfugiés, de demandeurs d'asile et de migrant volontaire.
Plus de 215 millions de personnes, soit 3 % de la population mondiale, vivent hors de leur pays de naissance, selon l'OIM et la Banque mondiale.
Ces faits soulèvent des questions notamment sur la mesure de ces transferts, les motifs des envois, les usages, leur incidence sur la pauvreté, les mécanismes d'acquisition, l'attractivité de ces ressources et le rôle qu'ils pourraient jouer dans la mobilisation des ressources pour le financement du développement.
D'où la nécessité de la tenue de cette conférence régionale organisée avec l'appui du ministère ivoirien de l'Intégration africaine.
La rencontre rentre dans le cadre d'un projet de recherches visant à donner aux chercheurs des pays concernés, les moyens de mener à bien les études qui leur tiennent à coeur afin qu'ils " trouvent des solutions locales aux problèmes locaux".
A l'ouverture des travaux, l'ambassadrice du Canada en Côte d'Ivoire, Chantal De Varennes, dont le pays finance le projet mené sous la conduite du Centre de recherches pour le développement international (CRDI) a indiqué que le projet sur l'inégalité et la pauvreté en Afrique de l'ouest est "unique en son genre".
"Ce projet avait pour principal objectif de contribuer à une meilleure compréhension de la dynamique des transferts de fonds effectués par les migrants en Afrique de l'ouest", a-t-elle précisé.
A sa suite, le directeur du Centre ivoirien de recherche économique et sociale (Cires), Dr Ibrahim Diarra, a appelé les gouvernants nationaux à encourager les recherches.
"Nous avons des compétences, nous n'avons besoin que des moyens pour les mettre au service de nos pays", a-t-il dit.
La rencontre qui va durer deux jours avec une centaine de participants offrira l'occasion aux chercheurs de présenter, à travers 15 communications, les résultats clés sur la question et servira de cadre de partage de savoirs sur des questions connexes.
Elle permettra aux décideurs, aux acteurs de la société civile, de même qu'aux étudiants de s'intéresser à cette problématique des transferts de ressources et de leur incidence sur le développement en Afrique.
Selon le rapport 2011 de l'Organisation internationale des migrations (OIM), le nombre total de migrants dans le monde n'a pas diminué en dépit des effets persistants de la crise économique mondiale, des difficultés et risques liés à la mobilité.
Il s'accroît plutôt, entre autres, du fait de l'afflux de réfugiés, de demandeurs d'asile et de migrant volontaire.
Plus de 215 millions de personnes, soit 3 % de la population mondiale, vivent hors de leur pays de naissance, selon l'OIM et la Banque mondiale.
Ces faits soulèvent des questions notamment sur la mesure de ces transferts, les motifs des envois, les usages, leur incidence sur la pauvreté, les mécanismes d'acquisition, l'attractivité de ces ressources et le rôle qu'ils pourraient jouer dans la mobilisation des ressources pour le financement du développement.
D'où la nécessité de la tenue de cette conférence régionale organisée avec l'appui du ministère ivoirien de l'Intégration africaine.
