A K G un vieil ami à Aïssata Diomandé depuis 2007. C’est à lui qu’elle avait confié la garde de l’enfant à Yopougon-Koweit. Interrogé A K G s’est mis à table :
«C’est depuis la journée du lundi soir qu’une fillette m’a été emmenée par une ancienne connaissance depuis 2007 du nom d’Aïssata Diomandé. Moi, je suis à Yopougon-Koweit et Aïssata m’a envoyé l’enfant sous prétexte que sa mère serait décédée suite à un accident de la circulation. Donc, pris de compassion, j’ai accepté de garder l’enfant. Aïssata est repartie et le lendemain, elle est revenue me donner une autre version selon laquelle, elle avait kidnappé l’enfant et voulait que je l’aide à devenir riche. J’avais très peur, mais, pour la sécurité de l’enfant, j’ai pris mon calme et j’ai donné mon accord à Aïssata. Elle m’a dit qu’elle voulait une rançon pour lui permettre de fuir avec la fille de la Côte d’Ivoire pour le Bénin ou le Nigeria dans le but de la rendre folle. Et après, elle m’a expliqué qu’elle avait besoin d’un enfant comme Koné Mariam, qui a passé 3 ans dans le ventre de sa maman. J’ai joué le jeu jusqu’au mardi, avant de me confier à un ami. C’est ainsi que sur conseil de mon ami, j’ai donc pris attache avec le commissariat du 23ème arrondissement. Pendant ce temps, Aïssata avait donné mon numéro à quelqu’un qui devait lui envoyer la somme de 10.000 FCFA. Or, si je récupérais cet argent, elle l’utiliserait comme transport pour fuir avec l’enfant. Je lui ai donc demandé de venir m’attendre au kilomètre 17 et j’ai informé les hommes du commissaire Kader qui ont mis en place un dispositif pour mettre la main sur elle. J’ai connu cette dame en 2007, elle était avec son mari qui travaillait dans une banque de la place. Elle et moi avions perdu le contact depuis lors. C’est le mardi (ndlr : 18 décembre 2012) qu’elle m’a expliqué que son mari l’avait divorcée et qu’il lui aurait a arraché ses enfants. Elle avait demandé une rançon de 20 millions de FCFA aux parents de l’enfant. Mme Diomandé avait toutes les informations sur la mère de l’enfant, car, elle était leur voisine.»
Propos recueillis par Dosso Villard
«C’est depuis la journée du lundi soir qu’une fillette m’a été emmenée par une ancienne connaissance depuis 2007 du nom d’Aïssata Diomandé. Moi, je suis à Yopougon-Koweit et Aïssata m’a envoyé l’enfant sous prétexte que sa mère serait décédée suite à un accident de la circulation. Donc, pris de compassion, j’ai accepté de garder l’enfant. Aïssata est repartie et le lendemain, elle est revenue me donner une autre version selon laquelle, elle avait kidnappé l’enfant et voulait que je l’aide à devenir riche. J’avais très peur, mais, pour la sécurité de l’enfant, j’ai pris mon calme et j’ai donné mon accord à Aïssata. Elle m’a dit qu’elle voulait une rançon pour lui permettre de fuir avec la fille de la Côte d’Ivoire pour le Bénin ou le Nigeria dans le but de la rendre folle. Et après, elle m’a expliqué qu’elle avait besoin d’un enfant comme Koné Mariam, qui a passé 3 ans dans le ventre de sa maman. J’ai joué le jeu jusqu’au mardi, avant de me confier à un ami. C’est ainsi que sur conseil de mon ami, j’ai donc pris attache avec le commissariat du 23ème arrondissement. Pendant ce temps, Aïssata avait donné mon numéro à quelqu’un qui devait lui envoyer la somme de 10.000 FCFA. Or, si je récupérais cet argent, elle l’utiliserait comme transport pour fuir avec l’enfant. Je lui ai donc demandé de venir m’attendre au kilomètre 17 et j’ai informé les hommes du commissaire Kader qui ont mis en place un dispositif pour mettre la main sur elle. J’ai connu cette dame en 2007, elle était avec son mari qui travaillait dans une banque de la place. Elle et moi avions perdu le contact depuis lors. C’est le mardi (ndlr : 18 décembre 2012) qu’elle m’a expliqué que son mari l’avait divorcée et qu’il lui aurait a arraché ses enfants. Elle avait demandé une rançon de 20 millions de FCFA aux parents de l’enfant. Mme Diomandé avait toutes les informations sur la mère de l’enfant, car, elle était leur voisine.»
Propos recueillis par Dosso Villard