La Coalition ivoirienne pour la Cour pénale internationale (Ci-Cpi) avec l’appui de la Fondation Osiwa (Open society initiative for Africa) a organisé sa première conférence trimestrielle, le jeudi 20 décembre 2012, à l’hôtel Pullman.
‘’Justice internationale pour une réconciliation réussie en Côte d’Ivoire’’, tel a été le thème central de la première conférence trimestrielle organisée par la Coalition ivoirienne pour la Cour pénale internationale (Ci-Cpi). Trois sous-thèmes que sont ‘’ L’action de la Cpi en Côte d’Ivoire ‘’, ‘’ La Côte d’Ivoire, entre nécessité de paix et impératif de justice’’ et ‘’ Droits des victimes dans un contexte de réconciliation nationale’’, ont été respectivement ébauchés par Me Traoré Drissa, vice-président de la Ci-Cpi, Eugène Nindorera, chef de Division des droits de l’Homme à l’Onuci et Dr André Kamaté, représentant le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l'homme et des Libertés publiques. Selon le premier paneliste, Me Traoré, ce sont 138 victimes de la crise postélectorale qui participent au procès contre Laurent Gbagbo. De la période du 16 décembre 2010 au 12 avril 2011, a-t-il précisé, toutes les victimes de crime de sang, de crime contre l’humanité à Abidjan et banlieues sont ceux qui peuvent être partie civile dans ce procès. Quant au 2ème thème, Eugène Nindorera de l’Onuci, a insisté sur une bonne gouvernance qui doit prendre en compte le dialogue politique, le rôle des Frci, des gendarmes et des policiers.
Quel est le problème de la justice ivoirienne ? Quel est le rapport de force de la société ivoirienne ? A ces deux questions, il a estimé qu’il faut simplement de la volonté politique pour faire bouger les choses. Si la justice nationale peut juger, alors la Cpi n’intervient pas, a conclu le chef de la Division des droits de l’Homme de l’Onuci. Pour Dr Kamaté, paneliste du 3ème thème, il faut que l’on puisse reconnaître les droits des victimes et le droit à la vérité, à la justice et au pardon. Le droit individuel et collectif, a-t-il souligné, doit être démise. Avant les panelistes, Ali Ouattara, président de la Ci-cpi a encouragé le gouvernement ivoirien pour la modification de la Constitution en vue de la ratification du statut de Rome. Aussi, a-t-il déclaré que la coalition se tient aux côtés du gouvernement pour lui apporter son expertise dans le cadre d’une loi de mise en œuvre, une fois la Côte d’Ivoire devenue Etat-Partie de la Cpi.
M.Ouattara
‘’Justice internationale pour une réconciliation réussie en Côte d’Ivoire’’, tel a été le thème central de la première conférence trimestrielle organisée par la Coalition ivoirienne pour la Cour pénale internationale (Ci-Cpi). Trois sous-thèmes que sont ‘’ L’action de la Cpi en Côte d’Ivoire ‘’, ‘’ La Côte d’Ivoire, entre nécessité de paix et impératif de justice’’ et ‘’ Droits des victimes dans un contexte de réconciliation nationale’’, ont été respectivement ébauchés par Me Traoré Drissa, vice-président de la Ci-Cpi, Eugène Nindorera, chef de Division des droits de l’Homme à l’Onuci et Dr André Kamaté, représentant le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l'homme et des Libertés publiques. Selon le premier paneliste, Me Traoré, ce sont 138 victimes de la crise postélectorale qui participent au procès contre Laurent Gbagbo. De la période du 16 décembre 2010 au 12 avril 2011, a-t-il précisé, toutes les victimes de crime de sang, de crime contre l’humanité à Abidjan et banlieues sont ceux qui peuvent être partie civile dans ce procès. Quant au 2ème thème, Eugène Nindorera de l’Onuci, a insisté sur une bonne gouvernance qui doit prendre en compte le dialogue politique, le rôle des Frci, des gendarmes et des policiers.
Quel est le problème de la justice ivoirienne ? Quel est le rapport de force de la société ivoirienne ? A ces deux questions, il a estimé qu’il faut simplement de la volonté politique pour faire bouger les choses. Si la justice nationale peut juger, alors la Cpi n’intervient pas, a conclu le chef de la Division des droits de l’Homme de l’Onuci. Pour Dr Kamaté, paneliste du 3ème thème, il faut que l’on puisse reconnaître les droits des victimes et le droit à la vérité, à la justice et au pardon. Le droit individuel et collectif, a-t-il souligné, doit être démise. Avant les panelistes, Ali Ouattara, président de la Ci-cpi a encouragé le gouvernement ivoirien pour la modification de la Constitution en vue de la ratification du statut de Rome. Aussi, a-t-il déclaré que la coalition se tient aux côtés du gouvernement pour lui apporter son expertise dans le cadre d’une loi de mise en œuvre, une fois la Côte d’Ivoire devenue Etat-Partie de la Cpi.
M.Ouattara