Le Directeur général de la SICOGI (Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière), a animé un déjeuner-débat dans un restaurant de la place aux Deux-Plateaux, le samedi 22 décembre 2012. Camara Loukimane a fait le diagnostic de sa gestion, déclinant ainsi ses forces et faiblesses. «On n’a pas de titres de propriétés 70% des logements à Abidjan sont construits sans permis de construire», a dit d’emblée le Dg de la Sicogi. Qui a identifié les contraintes à la réalisation du programme immobilier. «Il s’agit du foncier, du financement et des lourdeurs administratives. Le foncier n’est pas extensible, le logement se finance avec l’épargne, or, le système bancaire ne peut financer les logements que si nous épargnons et enfin, l’appareil administratif est lourd», a constaté le Dg de la Sicogi. «Tant qu’on ne corrige pas l’appareil administratif, on ne peut pas satisfaire nos compatriotes. Avec l’appareil administratif que nous avons, on ne peut pas créer un programme de 50.000 logements», souhaitant que des décisions vigoureuses soient prises pour réformer l’administration. S’il dit toujours porter en terme d’objectif, les engagements qu’ils ont pris, il annonce faire suivre désormais la procédure jusqu’à son terme. C’est-à-dire, faire acquérir les titres fonciers aux propriétaires. Pour répondre aux attentes et satisfaire la demande, la Sicogi compte acquérir et installer deux usines de production de matériaux. «Il s’agit de l’usine de production de panneaux «préfab», d’agglos, hourdis et pavés». Pour la période 2012-2015, la Sicogi a un projet pilote de 2172 logements sociaux en cours de réalisation à Yopougon, 2190 logements à Abobo PK 18. En 2013, elle livrera 320 logements économiques à San Pedro et démarre un programme de 800 logements dans la région du Nawa (Soubré), un autre de 250 logements à Daloa et enfin un programme de 500 logements économiques et sociaux à Korhogo. D’autres programmes sont à l’étude et pourraient démarrer en fin 2013 début 2014, à Bingerville, Bouaké, dans la région du Méré, dans le Bounkani, le Gontougo, à Adjamé, Treichville et Cocody.
A.D
A.D
