Abidjan - Le mercredi 19 décembre 2012, les délégués de l’ex-Trituraf ont animé une conférence de presse à l’espace 221 d’Adjamé, pour s’insurger contre la mise en liquidation de leur usine. Selon eux, les conséquences de cet acte seraient incalculables sur le plan social. Nous vous proposons en intégralité le contenu de leur déclaration.
’’Nous sommes aujourd’hui devant vous, mesdames et messieurs pour dénoncer avec vigueur ce qui se trame à Bouaké autour de la cession de l’usine de l’ex-TRITURAF.
Comme annoncé précédemment, la société TRITURAF a été mise en liquidation le 02 juin 2010 par le tribunal de Bouaké qui a alors nommé à cette occasion, un juge-commissaire en la personne du juge EKRA et un liquidateur ou Syndic en la personne de l’expert-comptable N’TCHOBO ANOUMA ROBERT
La décision de liquidation demandait depuis 2010 entre autres au Syndic de vendre les biens de TRITURAF pour payer les créanciers dont les travailleurs à qui TRITURAF doit plus 1,8 milliards de FCFA, et de trouver un opérateur capable de faire redémarrer l’usine.
Malheureusement plus le temps avance, plus la collusion entre le juge-commissaire, le Syndic et la société OLHEOL se fait de plus en plus évidente. Et le juge-commissaire et le Syndic, au lieu de chercher à appliquer la décision de justice, se sont lancés dans la compromission avec OLHEOL.
Voyez-vous, en janvier 2012, le Syndic sous l’autorité du juge-commissaire signe pour an, une convention de reprise des activités de l’usine de l’ex-TRITURAF avec OLHEOL, entreprise qui s’est installé sur le site de l’usine depuis septembre 2009 grâce à du lobbying politique. Cette entreprise, de l’aveu même du Syndic dans son rapport d’activités 2010, rapport adressé en premier chef au juge-commissaire, ne dispose pas des moyens nécessaires pour faire redémarrer les activités de l’usine. Mais cette convention signée, écarte tout autre opérateur ou investisseur qui pourrait s’intéresser à la reprise de l’usine. Allez-y comprendre quelque chose, si ce n’est une machination pure et simple ! Il faut noter qu’OLHEOL pendant cette période verse six millions cinq cents mille (6.500.000) FCFA au Syndic au titre de la location des bâtiments de l’usine.
Maintenant, à l’approche de la fin de cette convent ion, c’est-à-dire le 31 décembre, voyant que le société OLHEOL n’a toujours pas les moyens de démarrer l’usine, le juge-commissaire et le Syndic viennent d’exprimer aux travailleurs leur ferme intention de prolonger de six mois encore la même convention, qui du reste est basée sur du faux avec de fausses informations qui disent par que l’usine est prête à travailler, ou qu’OLHEOL détiendrai une ACP sur les terrains de l’ex-TRITURAF, alors qu’il n’en est rien.
Deux personnalités de notre appareil judiciaire, un juge-commissaire et un expert-comptable assermenté, au lieu de faire appliquer simplement une décision de justice dont le caractère social a même été souligné par le tribunal, s’évertuent au contraire à poser des actes opposés dont la conséquence est l’arrêt de l’usine, la perte des emplois, la misère et les difficultés économiques de toute la population de Bouaké et du grand centre ? Ceci est intolérable et doit cesser.
Nous disons aujourd’hui que trop c’est trop !
Le Chef de l’Etat et le gouvernement de Côte d’Ivoire ont mis dans leurs priorités la lutte contre la corruption et les malversations, et la création d’emploi pour les jeunes. Et voici une société qui peut offrir immédiatement au moins trois cent emplois et qui ne fonctionne pas tout simplement parce que les personnes assermentées chargées d’ouvrir la porte aux opérateurs crédibles et capables préfèrent prendre en otage des centaines de familles et toute une région pour leurs intérêts inavoués.
Nous demandons la bienveillance du Chef de l’Etat pour mettre fin à cette situation scandaleuse qui n’a fait que trop perdurer.
Nous remercions vivement le RDR qui a prêté une oreille attentive à notre dossier, et nous adressons notre infinie gratitude au Président de la République, Chef de l’Etat qui saura, nous en somme convaincus, mettre fin à cette situation, dans sa lutte pour la bonne gouvernance et contre la corruption à tous les niveaux.
Merci pour votre aimable attention.
Les délégués des travailleurs de l’Ex-Trituraf
Kouamé Koffi, Alani Modeste et Hyacinthe Beda
’’Nous sommes aujourd’hui devant vous, mesdames et messieurs pour dénoncer avec vigueur ce qui se trame à Bouaké autour de la cession de l’usine de l’ex-TRITURAF.
Comme annoncé précédemment, la société TRITURAF a été mise en liquidation le 02 juin 2010 par le tribunal de Bouaké qui a alors nommé à cette occasion, un juge-commissaire en la personne du juge EKRA et un liquidateur ou Syndic en la personne de l’expert-comptable N’TCHOBO ANOUMA ROBERT
La décision de liquidation demandait depuis 2010 entre autres au Syndic de vendre les biens de TRITURAF pour payer les créanciers dont les travailleurs à qui TRITURAF doit plus 1,8 milliards de FCFA, et de trouver un opérateur capable de faire redémarrer l’usine.
Malheureusement plus le temps avance, plus la collusion entre le juge-commissaire, le Syndic et la société OLHEOL se fait de plus en plus évidente. Et le juge-commissaire et le Syndic, au lieu de chercher à appliquer la décision de justice, se sont lancés dans la compromission avec OLHEOL.
Voyez-vous, en janvier 2012, le Syndic sous l’autorité du juge-commissaire signe pour an, une convention de reprise des activités de l’usine de l’ex-TRITURAF avec OLHEOL, entreprise qui s’est installé sur le site de l’usine depuis septembre 2009 grâce à du lobbying politique. Cette entreprise, de l’aveu même du Syndic dans son rapport d’activités 2010, rapport adressé en premier chef au juge-commissaire, ne dispose pas des moyens nécessaires pour faire redémarrer les activités de l’usine. Mais cette convention signée, écarte tout autre opérateur ou investisseur qui pourrait s’intéresser à la reprise de l’usine. Allez-y comprendre quelque chose, si ce n’est une machination pure et simple ! Il faut noter qu’OLHEOL pendant cette période verse six millions cinq cents mille (6.500.000) FCFA au Syndic au titre de la location des bâtiments de l’usine.
Maintenant, à l’approche de la fin de cette convent ion, c’est-à-dire le 31 décembre, voyant que le société OLHEOL n’a toujours pas les moyens de démarrer l’usine, le juge-commissaire et le Syndic viennent d’exprimer aux travailleurs leur ferme intention de prolonger de six mois encore la même convention, qui du reste est basée sur du faux avec de fausses informations qui disent par que l’usine est prête à travailler, ou qu’OLHEOL détiendrai une ACP sur les terrains de l’ex-TRITURAF, alors qu’il n’en est rien.
Deux personnalités de notre appareil judiciaire, un juge-commissaire et un expert-comptable assermenté, au lieu de faire appliquer simplement une décision de justice dont le caractère social a même été souligné par le tribunal, s’évertuent au contraire à poser des actes opposés dont la conséquence est l’arrêt de l’usine, la perte des emplois, la misère et les difficultés économiques de toute la population de Bouaké et du grand centre ? Ceci est intolérable et doit cesser.
Nous disons aujourd’hui que trop c’est trop !
Le Chef de l’Etat et le gouvernement de Côte d’Ivoire ont mis dans leurs priorités la lutte contre la corruption et les malversations, et la création d’emploi pour les jeunes. Et voici une société qui peut offrir immédiatement au moins trois cent emplois et qui ne fonctionne pas tout simplement parce que les personnes assermentées chargées d’ouvrir la porte aux opérateurs crédibles et capables préfèrent prendre en otage des centaines de familles et toute une région pour leurs intérêts inavoués.
Nous demandons la bienveillance du Chef de l’Etat pour mettre fin à cette situation scandaleuse qui n’a fait que trop perdurer.
Nous remercions vivement le RDR qui a prêté une oreille attentive à notre dossier, et nous adressons notre infinie gratitude au Président de la République, Chef de l’Etat qui saura, nous en somme convaincus, mettre fin à cette situation, dans sa lutte pour la bonne gouvernance et contre la corruption à tous les niveaux.
Merci pour votre aimable attention.
Les délégués des travailleurs de l’Ex-Trituraf
Kouamé Koffi, Alani Modeste et Hyacinthe Beda