La route précède le développement, a-t-on coutume de le dire. Le Fonds d’entretien routier (Fer), structure en charge de l’entretien des routes, ne veut pas rester en marge de ce développement annoncé par le pouvoir en place. Il entend jouer sa partition. Les administrateurs du fonds ont profité du séminaire qu’ils ont tenu du 7 au 8 janvier à Grand-Bassam, pour peaufiner leurs stratégies, en vue de trouver les moyens nécessaires. Ainsi, pour l’année en cours, le Fonds d’entretien routier compte mobiliser la bagatelle de 150 milliards de Fcfa. Son président du conseil d’administration, Jean Claude Kouassi, est optimiste sur le sujet. : «Nous sommes convaincus que la route du développement passe obligatoirement par le développement de la route, et le Fonds d’Entretien Routier , entend pleinement jouer son rôle dans cette dynamique qui permettra à notre chère Côte d’Ivoire, de devenir à l’ horizon 2020 , un pays émergent comme l’appelle de tous ses vœux le Président de la République», dit-il. Il est d’autant plus optimiste, à cause du rôle que joue la route dans le développement d’une nation. C’est pourquoi, il fonde son espoir de voir le Fer pris en compte dans le vaste programme national de développement (Pnd) estimé à 4000 milliards de Fcfa. Pour sa part, Siandou Fofana, directeur général du Fer, après avoir rappelé les défis et enjeux qui attendent sa structure, a marqué sa totale adhésion pour la nouvelle stratégie gouvernementale impulsée par le Président de la République. Ce séminaire s’est achevé par un traditionnel dîner de présentation des vœux du directeur général au Conseil d’administration. A noter qu’en termes de besoin de financement de l’entretien routier, l’objectif visé par le Fer en 2013 est de mobiliser 150 milliards de Fcfa. Ce grâce à une fiscalisation dédiée qui devrait permettre de récolter 750 milliards de Fcfa sur dix ans.
Joseph Atoumgbré
Joseph Atoumgbré