Profitant de son traditionnel déjeuner de nouvel an avec la presse le Groupe Sifca a fait le point de ses activités durant l’exercice 2012 et donner sa position sur certains dossiers d’actualité. Notamment, l’entrée frauduleuse de l’huile de palme et du sucre sur le marché ivoirien, le réajustement de l’impôt foncier. Selon M. Bertrand Vignes, Dg de ce groupe, «en dépit de toutes ces bonnes intentions, le groupe subit des facteurs endogènes et exogènes qui sont liés aux importations frauduleuses de l’huile et du sucre sur le marché ivoirien. Ne payant aucune taxe, ces produits issus de la contrebande, posent de réels soucis au groupe». Par ailleurs, se prononçant sur la Taxe à Valeur Ajoutée (Tva) et la délivrance des titres fonciers dont le processus paraît encore long, il a tenu à interpeller les autorités ivoiriennes sur leur responsabilité à lutter contre la fraude, en revoyant à la baisse l’impôt sur les produits nationaux, mais aussi en facilitant l’accès au titre foncier. Le patron du groupe Sifca se dit peiné qu’on impose un régime fiscal de 5% sur le chiffre d’affaires du secteur du caoutchouc «Avec près de 70 milliards d’investissement au titre de l’année 2012, le groupe Sifca, à travers ses différentes filières, fait partie des sociétés à renommée internationale, et qui est à même d’offrir à près de 20 mille emplois directs ou indirects. Ainsi dans l’activité de production de sucre, au titre de la campagne de 2011/2012, près de 97 mille tonnes ont été produites». Enfin se prononçant sur le débat sur la fiabilité de l’huile de palme, il a dit que les nouvelles sont bonnes
Bamba M.
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