Abidjan – Le groupe SIFCA, intervenant dans la production du sucre, du palmier à huile et de l’hévéa en Côte d’Ivoire, a enregistré, en 2012, une hausse de ses productions, a annoncé son directeur général, Bertrand Vignes.
Lors d’un déjeuner-débat, jeudi, le DG du groupe a révélé que l’activité sucrière, pour la campagne 2011/2012, atteint un niveau de production de 93.000 T, un niveau qui, a-t-il dit, "n’a jamais pu être atteint par le passé".
Pour ce qui est du palmier à huile, la production est passée à 285.000 T en 2012 contre 250.000 T en 2011, a-t-il dit, expliquant que ce résultat, en constante hausse, est dû aux efforts des plantations industrielles, mais aussi des plantations villageoises "qui démontrent leur dynamisme pour, à la fois, augmenter leurs surfaces et optimiser leur rendement".
"On sait qu’il y a un très fort potentiel de développement du palmier à huile en Côte d’Ivoire et on n’aimerait y participer", a déclaré M. Vignes qui a précisé que 8000 ha de nouvelles plantations villageoises sont créées chaque année, grâce aux plants fournis par la société PALMCI.
Une nouvelle raffinerie répondant aux standards internationaux, inaugurée en 2010, a traité presque 400.000 T d’huile en 2012, a souligné le DG du groupe, indiquant, par ailleurs, que, dans le domaine hévéicole, la Société africaine des plantations d’hévéa (SAPH) est "incontestablement" le leader africain du caoutchouc avec une production record en 2012 de 100.000 T.
La Côte d’Ivoire, en augmentant ses surfaces en hévéaculture, est entrain de devenir le leader africain du caoutchouc, a-t-il ajouté, précisant SAPH y a contribué par un appui aux planteurs.
Ce sont 100.000 ha qui sont plantés par an grâce aux efforts de la SAPH qui fournit des plants et l’encadrement pour les plantations villageoises qui constituent 70% de la production de la société, a fait savoir Bertrand Vignes.
Le directeur général du groupe a toutefois évoqué la vétusté des usines et des unités de production qui ont besoin d’investissements lourds pour augmenter leur capacité à faire face à l’augmentation de la production.
Il a également dénoncé la perturbation du marché de l’huile de palme par l’importation de la production asiatique.
Bertrand Vignes s’est aussi interrogé sur la question de 18% de TVA appliquée sur l’activité sucrière et celle de l’huile de palme ainsi que la taxe de 5% sur le chiffre d’affaires dans le secteur du caoutchouc qu’il considère comme un frein au dynamisme de ce secteur.
"Le secteur souffre d’un régime fiscal lourd", a-t-il déclaré, se félicitant toutefois des 20.000 emplois directs et de nombreux emplois indirects ainsi que 30.000 plantations-partenaires que son groupe génère en Côte d’Ivoire.
Lors d’un déjeuner-débat, jeudi, le DG du groupe a révélé que l’activité sucrière, pour la campagne 2011/2012, atteint un niveau de production de 93.000 T, un niveau qui, a-t-il dit, "n’a jamais pu être atteint par le passé".
Pour ce qui est du palmier à huile, la production est passée à 285.000 T en 2012 contre 250.000 T en 2011, a-t-il dit, expliquant que ce résultat, en constante hausse, est dû aux efforts des plantations industrielles, mais aussi des plantations villageoises "qui démontrent leur dynamisme pour, à la fois, augmenter leurs surfaces et optimiser leur rendement".
"On sait qu’il y a un très fort potentiel de développement du palmier à huile en Côte d’Ivoire et on n’aimerait y participer", a déclaré M. Vignes qui a précisé que 8000 ha de nouvelles plantations villageoises sont créées chaque année, grâce aux plants fournis par la société PALMCI.
Une nouvelle raffinerie répondant aux standards internationaux, inaugurée en 2010, a traité presque 400.000 T d’huile en 2012, a souligné le DG du groupe, indiquant, par ailleurs, que, dans le domaine hévéicole, la Société africaine des plantations d’hévéa (SAPH) est "incontestablement" le leader africain du caoutchouc avec une production record en 2012 de 100.000 T.
La Côte d’Ivoire, en augmentant ses surfaces en hévéaculture, est entrain de devenir le leader africain du caoutchouc, a-t-il ajouté, précisant SAPH y a contribué par un appui aux planteurs.
Ce sont 100.000 ha qui sont plantés par an grâce aux efforts de la SAPH qui fournit des plants et l’encadrement pour les plantations villageoises qui constituent 70% de la production de la société, a fait savoir Bertrand Vignes.
Le directeur général du groupe a toutefois évoqué la vétusté des usines et des unités de production qui ont besoin d’investissements lourds pour augmenter leur capacité à faire face à l’augmentation de la production.
Il a également dénoncé la perturbation du marché de l’huile de palme par l’importation de la production asiatique.
Bertrand Vignes s’est aussi interrogé sur la question de 18% de TVA appliquée sur l’activité sucrière et celle de l’huile de palme ainsi que la taxe de 5% sur le chiffre d’affaires dans le secteur du caoutchouc qu’il considère comme un frein au dynamisme de ce secteur.
"Le secteur souffre d’un régime fiscal lourd", a-t-il déclaré, se félicitant toutefois des 20.000 emplois directs et de nombreux emplois indirects ainsi que 30.000 plantations-partenaires que son groupe génère en Côte d’Ivoire.