Jeter un regard critique sur l’ensemble des activités au cours de l’année 2012 afin d’établir un plan d’action plus efficace pour l’année 2013, l’objectif majeur du séminaire bilan initié par le ministère de la Défense a réuni hier, dans la ville balnéaire de Grand-Bassam, le ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi et tous les responsables des grands commandements et des directions centrales de l’armée ivoirienne autour de la table de discussion. A l’ouverture de la rencontre, le président du comité scientifique, le général Michel Gueu, a situé les enjeux. Selon lui, pendant les 4 jours que va durer le séminaire, les responsables de la grande muette auront à évaluer les résultats acquis, porter des corrections aux dysfonctionnements afin de garantir un fonctionnement efficace et surtout arrêter une meilleure planification des objectifs à venir. «Les travaux se feront en commissions et en plénières. Les 4 commissions mises en place plancheront sur la politique de la Défense nationale et le concept d’emploi des forces, sur la loi de programmation militaire, sur la cohésion au sein de l’armée, le DDR…», a-t-il annoncé.
Avant que le ministre Paul Koffi Koffi ne donne plus de détails. Selon lui, il faut faire en sorte que la machine de l’armée soit suffisamment huilée pour faire face aux menaces extérieures et intérieures. «Nous avons affaire à deux menaces. Le menaces venant de l’extérieur, notamment des frontières Ouest et Est. Sur ces deux frontières, les choses évoluent bien. Les efforts sont faits tous les jours pour contrer les déstabilisateurs. L’autre menace qui est intérieur émane des jeunes démobilisés. Là encore, nous sommes en train de tout faire pour réussir le DDR et réinsérer correctement ces jeunes. C’est pourquoi, ce séminaire ne parait très important», a-t-il estimé. Tout en invitant les séminaristes à mettre un accent particulier sur l’organisation et le commandement. Car, a-t-il souligné, toute l’efficacité d’une armée part de là. Dans un discours-vérité, il a invité les officiers à la collaboration avec les troupes. «Il ne faut pas qu’il y ait une barrière entre les commandements et les troupes. Il faut prendre toutes les informations au sérieux d’où qu’elles viennent. Car, ceci n’a pas été toujours le cas», a-t-il recommandé. Faisant le bilan de l’année écoulée, le ministre a souligné qu’elle a été marquée par deux périodes pour l’armée. «Le premier trimestre, nous avons fait face au désordre et au racket. Le deuxième semestre, il y a eu les attaques subversives que nous avons repoussées», a-t-il affirmé. Tout en exhortant l’armée à demeurer dans l’esprit de la reforme. Pour cela, a-t-il suggéré, seuls les immatriculés doivent prendre part aux opérations et non les soldats sans matricule postés dans les corridors. «Lors de la normalisation totale a sonné. Cela passe par l’organisation, la gestion efficace des moyens et des effectifs, les capacités opérationnelles et également la communication. C’est pourquoi, il faut des analyses poussées pour la planification triennale 2013-2015», a-t-il espéré.
Lacina Ouattara
Avant que le ministre Paul Koffi Koffi ne donne plus de détails. Selon lui, il faut faire en sorte que la machine de l’armée soit suffisamment huilée pour faire face aux menaces extérieures et intérieures. «Nous avons affaire à deux menaces. Le menaces venant de l’extérieur, notamment des frontières Ouest et Est. Sur ces deux frontières, les choses évoluent bien. Les efforts sont faits tous les jours pour contrer les déstabilisateurs. L’autre menace qui est intérieur émane des jeunes démobilisés. Là encore, nous sommes en train de tout faire pour réussir le DDR et réinsérer correctement ces jeunes. C’est pourquoi, ce séminaire ne parait très important», a-t-il estimé. Tout en invitant les séminaristes à mettre un accent particulier sur l’organisation et le commandement. Car, a-t-il souligné, toute l’efficacité d’une armée part de là. Dans un discours-vérité, il a invité les officiers à la collaboration avec les troupes. «Il ne faut pas qu’il y ait une barrière entre les commandements et les troupes. Il faut prendre toutes les informations au sérieux d’où qu’elles viennent. Car, ceci n’a pas été toujours le cas», a-t-il recommandé. Faisant le bilan de l’année écoulée, le ministre a souligné qu’elle a été marquée par deux périodes pour l’armée. «Le premier trimestre, nous avons fait face au désordre et au racket. Le deuxième semestre, il y a eu les attaques subversives que nous avons repoussées», a-t-il affirmé. Tout en exhortant l’armée à demeurer dans l’esprit de la reforme. Pour cela, a-t-il suggéré, seuls les immatriculés doivent prendre part aux opérations et non les soldats sans matricule postés dans les corridors. «Lors de la normalisation totale a sonné. Cela passe par l’organisation, la gestion efficace des moyens et des effectifs, les capacités opérationnelles et également la communication. C’est pourquoi, il faut des analyses poussées pour la planification triennale 2013-2015», a-t-il espéré.
Lacina Ouattara