Le régime Ouattara a enfin accepté le principe du dialogue direct que demande le Front Populaire Ivoirien (FPI). Au terme de la première rencontre, le Fpi et le gouvernement se sont donné rendez-vous dans 10 jours.
«J’ai bien compris que le FPI ne refuse pas le dialogue direct. L’écueil semble résider dans une divergence d’approche du dialogue politique… Le gouvernement … s’est dans un dialogue d’ensemble avec les partis tandis que le Fpi réclame le dialogue direct… Nous voudrions confirmer vous confirmer notre disponibilité pour ce dialogue». C’est en ces termes que Daniel Kablan Duncan, Premier ministre, s’est adressé hier, à la primature, à une délégation du Fpi conduite par son président, Miaka Ouréto. Au cours de ce premier acte du dialogue direct, le groupe du Fpi a présenté au chef du gouvernement, une plateforme de quatre préoccupations. Notamment : la sécurité, l’Etat de droit, la question de la démocratie et la réconciliation nationale. Selon le professeur Sébastien Dano Djédjé, porte-parole de circonstance du Fpi, un groupe de travail a été mis sur pied et devra présenter ses premiers résultats dans 10 jours. La rencontre s’est déroulée en deux étapes. Dans la première, ont eu lieu les échanges de civilités. Présentant les vœux de nouvel an, Daniel Kablan a souhaité «que toutes nos initiatives allant dans le sens de la quête du dialogue et de l’apaisement soient fécondes». Puis il a informé ses invités sur les propositions formulées par le cadre permanent de dialogue. Estimant qu’il y a eu des avancées notables. Prenant la parole à sa suite, le président par intérim du Fpi a signifié au premier ministre sa surprise d’apprendre à quelques heures de la réunion, l’arrestation de Charles Blé Goudé. Pour lui cette façon de faire peut «perturber psychologiquement». Mais le Fpi a estimé qu’il fallait venir à cette rencontre. Avec Miaka Ouretto se trouvaient l’ex- ministres Sébastien Dano Djédjé, Amani N’guessan, Ettien Amoakon, Kodjo Richard et séri Gbognon, tous membres de la direction du fpi. Pour le gouvernement, en plus du Premier ministre, il y avait les ministres Maby Toikeusse, Hamed Bakayoko et le directeur de cabinet du premier ministre Théophile Ahoua N’doli
Armand Bohui
«J’ai bien compris que le FPI ne refuse pas le dialogue direct. L’écueil semble résider dans une divergence d’approche du dialogue politique… Le gouvernement … s’est dans un dialogue d’ensemble avec les partis tandis que le Fpi réclame le dialogue direct… Nous voudrions confirmer vous confirmer notre disponibilité pour ce dialogue». C’est en ces termes que Daniel Kablan Duncan, Premier ministre, s’est adressé hier, à la primature, à une délégation du Fpi conduite par son président, Miaka Ouréto. Au cours de ce premier acte du dialogue direct, le groupe du Fpi a présenté au chef du gouvernement, une plateforme de quatre préoccupations. Notamment : la sécurité, l’Etat de droit, la question de la démocratie et la réconciliation nationale. Selon le professeur Sébastien Dano Djédjé, porte-parole de circonstance du Fpi, un groupe de travail a été mis sur pied et devra présenter ses premiers résultats dans 10 jours. La rencontre s’est déroulée en deux étapes. Dans la première, ont eu lieu les échanges de civilités. Présentant les vœux de nouvel an, Daniel Kablan a souhaité «que toutes nos initiatives allant dans le sens de la quête du dialogue et de l’apaisement soient fécondes». Puis il a informé ses invités sur les propositions formulées par le cadre permanent de dialogue. Estimant qu’il y a eu des avancées notables. Prenant la parole à sa suite, le président par intérim du Fpi a signifié au premier ministre sa surprise d’apprendre à quelques heures de la réunion, l’arrestation de Charles Blé Goudé. Pour lui cette façon de faire peut «perturber psychologiquement». Mais le Fpi a estimé qu’il fallait venir à cette rencontre. Avec Miaka Ouretto se trouvaient l’ex- ministres Sébastien Dano Djédjé, Amani N’guessan, Ettien Amoakon, Kodjo Richard et séri Gbognon, tous membres de la direction du fpi. Pour le gouvernement, en plus du Premier ministre, il y avait les ministres Maby Toikeusse, Hamed Bakayoko et le directeur de cabinet du premier ministre Théophile Ahoua N’doli
Armand Bohui