Si des Africains saluent l’intervention de la France au Mali, il y en a d’autres qui y voient des visées impérialistes et françafricaines. Une politique dont le Président Français, François Hollande, a célébré le requiem lors de son discours de Dakar. Son ministre des Affaires étrangères a abordé la question dans sa conférence de presse en marge du Sommet extraordinaire de la Cédéao.
‘’Quand on utilise ce terme françafrique, je pense que ça fait référence à une période où il y avait des intérêts financiers qui étaient en jeu. Des intérêts financiers, je ne sais pas. Je veux dire que si le sujet est aussi grave, que dans françafrique il y a fric. Mais là, il n’en est évidemment pas question. Parce que le Mali avec tout le respect qu’on lui porte jusqu’à présent, est un pays pauvre, donc la dimension financière était absente. En plus, de quoi s’agit-il ? Il s’agit non pas de faire des affaires. Il s’agit de lutter contre le terrorisme, le narcoterrorisme. Et ça, c’est un combat qui nous concerne tous. Beaucoup de mes collègues et amis ont souligné que bien sûr c’était la liberté des Maliens qui était en cause, que si la France, à la demande du Président malien, n’était pas intervenue, le Mali n’existerait plus. Vous savez combien le Mali a de frontières avec ses voisins ? Sept frontières. Et donc vous auriez eu au cœur de la sous-région, au cœur de l’Afrique un pays dominé par des terroristes, qui aurait servi (je reprends des expressions que j’ai entendues) de base-arrière pour essaimer le terrorisme et le narcoterrorisme partout dans l’Afrique. Et en ce moment-là, il n’y aurait plus de développement possible, il n’y aurait plus de liberté’’, a répondu Laurent Fabius. Se voulant plus précis sur le sujet, le chef de la diplomatie française a justifié l’intervention de son pays au Mali en ces termes : ‘’Sans l’intervention de la France, le Mali démocratique n’existerait plus. Sans cette décision, un pouvoir terroriste se serait installé à Bamako avec des conséquences ravageuses non seulement pour le Mali de même que pour l’ensemble de l’Afrique’’. Pour le représentant de François Hollande au sommet extraordinaire, la France a agi pour défendre la légalité internationale».
SD
‘’Quand on utilise ce terme françafrique, je pense que ça fait référence à une période où il y avait des intérêts financiers qui étaient en jeu. Des intérêts financiers, je ne sais pas. Je veux dire que si le sujet est aussi grave, que dans françafrique il y a fric. Mais là, il n’en est évidemment pas question. Parce que le Mali avec tout le respect qu’on lui porte jusqu’à présent, est un pays pauvre, donc la dimension financière était absente. En plus, de quoi s’agit-il ? Il s’agit non pas de faire des affaires. Il s’agit de lutter contre le terrorisme, le narcoterrorisme. Et ça, c’est un combat qui nous concerne tous. Beaucoup de mes collègues et amis ont souligné que bien sûr c’était la liberté des Maliens qui était en cause, que si la France, à la demande du Président malien, n’était pas intervenue, le Mali n’existerait plus. Vous savez combien le Mali a de frontières avec ses voisins ? Sept frontières. Et donc vous auriez eu au cœur de la sous-région, au cœur de l’Afrique un pays dominé par des terroristes, qui aurait servi (je reprends des expressions que j’ai entendues) de base-arrière pour essaimer le terrorisme et le narcoterrorisme partout dans l’Afrique. Et en ce moment-là, il n’y aurait plus de développement possible, il n’y aurait plus de liberté’’, a répondu Laurent Fabius. Se voulant plus précis sur le sujet, le chef de la diplomatie française a justifié l’intervention de son pays au Mali en ces termes : ‘’Sans l’intervention de la France, le Mali démocratique n’existerait plus. Sans cette décision, un pouvoir terroriste se serait installé à Bamako avec des conséquences ravageuses non seulement pour le Mali de même que pour l’ensemble de l’Afrique’’. Pour le représentant de François Hollande au sommet extraordinaire, la France a agi pour défendre la légalité internationale».
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