Blaise Compaoré, Président du Burkina :
‘‘Nous devons avoir des passerelles pour continuer le dialogue politique’’
«Il est urgent que nous accompagnions le Mali dans le rétablissement de son intégrité tout en veillant à avoir des passerelles pour continuer le dialogue politique. Vous savez, dans une société, lorsqu’il y a le débat sur l’integrité, la dimension militaire ne peut être la seule voie qui peut permettre d’arriver à une paix durable. C’est pourquoi, nous pensons que parallèlement à l’opération militaire, un dialogue inclusif au Mali se poursuit».
Yayi Boni, Président du Bénin et de l’UA :
‘‘Nous sommes partis pour régler cette question une bonne fois pour toute’’
«J’étais au Canada en visite officielle quand mon ami Laurent Fabius m’a fait part de la décision de la France d’intervenir au Mali sur des bases visant la légalité internationale, c'est-à-dire appliquer cette résolution 2085 à la demande du Président Traoré, de la Cédéao et de l’Union africaine. Donc, il m’a donné la primeur. Aussitôt, après le cri de cœur que j’ai lancé, la France a réagi. Je me félicite donc des actions militaires lancées par la France et je salue tous les chefs d’Etat de la Cédéao et la communauté internationale qui aujourd’hui, comprend que le terrorisme relève de la compétence de la communauté internationale. De ce point de vue, nous sommes partis pour régler cette question une bonne fois pour toute et faire en sorte que le Mali puissent recouvrer son intégrité territoriale pour redevenir une nation démocratique. Nous avons bon espoir que nous mettrons fin à cela parce que nous voulons une Afrique stable, sécurisée et prospère ».
Alpha Condé, Président de la Guinée :
‘‘Je suis très heureux que les rebelles aient donné l’occasion d’accélérer les choses’’
«Nous avions dit qu’il faut régler la crise malienne par une intervention militaire et que face au terrorisme, il n’y avait pas d’autres solutions. Je suis très heureux que les rebelles aient donné l’occasion d’accélérer les choses. Aujourd’hui, je pense que grâce à l’intervention française et à la mobilisation générale, nous allons enfin pouvoir libérer le Mali des terroristes et faire en sorte qu’il y ait des élections transparentes pour qu’on est un gouvernement légitime dans ce pays »
Idriss Deby, Président du Tchad
‘‘Nous devons faire en sorte que les Forces françaises et maliennes ne soient pas seules sur le terrain’’
«Ce sommet va nous permettre de prendre de grandes décisions. Nous devons faire en sorte que les Forces françaises et maliennes ne soient pas seules sur le terrain. Je salue le Président Ouattara pour avoir convoqué ce sommet qui est déterminant pour la paix au Mali et dans tout le Sahel, tout le continent africain et même le monde entier. Regardez ce qui se passe en Algérie. Je suis content que les pays africains et la communauté internationale aient pris conscience du danger du terrorisme ».
Propos recueillis pas T.A.B
‘‘Nous devons avoir des passerelles pour continuer le dialogue politique’’
«Il est urgent que nous accompagnions le Mali dans le rétablissement de son intégrité tout en veillant à avoir des passerelles pour continuer le dialogue politique. Vous savez, dans une société, lorsqu’il y a le débat sur l’integrité, la dimension militaire ne peut être la seule voie qui peut permettre d’arriver à une paix durable. C’est pourquoi, nous pensons que parallèlement à l’opération militaire, un dialogue inclusif au Mali se poursuit».
Yayi Boni, Président du Bénin et de l’UA :
‘‘Nous sommes partis pour régler cette question une bonne fois pour toute’’
«J’étais au Canada en visite officielle quand mon ami Laurent Fabius m’a fait part de la décision de la France d’intervenir au Mali sur des bases visant la légalité internationale, c'est-à-dire appliquer cette résolution 2085 à la demande du Président Traoré, de la Cédéao et de l’Union africaine. Donc, il m’a donné la primeur. Aussitôt, après le cri de cœur que j’ai lancé, la France a réagi. Je me félicite donc des actions militaires lancées par la France et je salue tous les chefs d’Etat de la Cédéao et la communauté internationale qui aujourd’hui, comprend que le terrorisme relève de la compétence de la communauté internationale. De ce point de vue, nous sommes partis pour régler cette question une bonne fois pour toute et faire en sorte que le Mali puissent recouvrer son intégrité territoriale pour redevenir une nation démocratique. Nous avons bon espoir que nous mettrons fin à cela parce que nous voulons une Afrique stable, sécurisée et prospère ».
Alpha Condé, Président de la Guinée :
‘‘Je suis très heureux que les rebelles aient donné l’occasion d’accélérer les choses’’
«Nous avions dit qu’il faut régler la crise malienne par une intervention militaire et que face au terrorisme, il n’y avait pas d’autres solutions. Je suis très heureux que les rebelles aient donné l’occasion d’accélérer les choses. Aujourd’hui, je pense que grâce à l’intervention française et à la mobilisation générale, nous allons enfin pouvoir libérer le Mali des terroristes et faire en sorte qu’il y ait des élections transparentes pour qu’on est un gouvernement légitime dans ce pays »
Idriss Deby, Président du Tchad
‘‘Nous devons faire en sorte que les Forces françaises et maliennes ne soient pas seules sur le terrain’’
«Ce sommet va nous permettre de prendre de grandes décisions. Nous devons faire en sorte que les Forces françaises et maliennes ne soient pas seules sur le terrain. Je salue le Président Ouattara pour avoir convoqué ce sommet qui est déterminant pour la paix au Mali et dans tout le Sahel, tout le continent africain et même le monde entier. Regardez ce qui se passe en Algérie. Je suis content que les pays africains et la communauté internationale aient pris conscience du danger du terrorisme ».
Propos recueillis pas T.A.B