Le président de la Banque africaine de développement(Bad) Donald Kaberuka, a annoncé que le retour de son Institution à Abidjan allait connaître un pas d’accélérateur en mai prochain.
La Banque africaine de développement (BAD) prépare son retour à Abidjan. C`est le président de l`Institution, Donald Kaberuka, qui a fait l’annonce lors d`un déjeuner avec les ambassadeurs et les membres du corps diplomatique des Etats membres de l’institution accrédités en Tunisie, le jeudi 17 janvier, dernier. «Comme je vous l’ai déjà indiqué l’année dernière, maintenant que la situation se normalise en Côte d’Ivoire, nous préparons notre retour», a-t-il déclaré. Il a précisé que tout se décidera en mai prochain à l’occasion des Assemblées annuelles de Marrakech. « Dès que nos gouverneurs auront donné leur feu vert lors des Assemblées annuelles de Marrakech en mai, l’opération se mettra en branle progressivement. La sécurité, le bien-être du personnel et la continuité des activités revêtent pour nous une importance primordiale », a annoncé le président de la Bad. En outre, il a rassuré que l`opération sera menée avec beaucoup de professionnalisme. «Cela fait 10 ans que nous bénéficions de l’hospitalité tunisienne. Le peuple et le gouvernement tunisiens n’ont ménagé aucun effort pour permettre à la Banque de s’acquitter de sa mission. Nous leur en serons éternellement reconnaissants», a rappelé le premier responsable de l`Institution africaine. C’est depuis 2003 que la banque avait été délocalisée temporairement à Tunis en raison de l`insécurité et de l`instabilité politico-militaire en Côte d`Ivoire. Malgré la crise financière, la Bad demeure très solide. Pendant la décennie écoulée, la Banque a œuvré à la réalisation de trois objectifs intimement liés à savoir : la création de richesses par la croissance économique, le commerce et l’investissement, la réduction constante de la dépendance à l’égard de l’aide étrangère à travers la mobilisation de ressources sur les marchés mondiaux de capitaux et l’amélioration de l’attractivité pour les investissements. La banque a renforcé sa stratégie notamment dans la réduction du coût des affaires, des risques d’entreprise, l’accroissement de la taille et de la diversité des marchés intérieurs de l’Afrique. La stabilité du continent est donc un préalable absolu à cette fin. Les dirigeants de l’Afrique et ses populations doivent se rendre compte de la nécessité de mettre en œuvre un programme plus large de transformation économique du continent. Ce qui permettra de passer de la dépendance à l’égard d’une poignée de matières premières à la production de produits élaborés.
BENJAMIN SORO
La Banque africaine de développement (BAD) prépare son retour à Abidjan. C`est le président de l`Institution, Donald Kaberuka, qui a fait l’annonce lors d`un déjeuner avec les ambassadeurs et les membres du corps diplomatique des Etats membres de l’institution accrédités en Tunisie, le jeudi 17 janvier, dernier. «Comme je vous l’ai déjà indiqué l’année dernière, maintenant que la situation se normalise en Côte d’Ivoire, nous préparons notre retour», a-t-il déclaré. Il a précisé que tout se décidera en mai prochain à l’occasion des Assemblées annuelles de Marrakech. « Dès que nos gouverneurs auront donné leur feu vert lors des Assemblées annuelles de Marrakech en mai, l’opération se mettra en branle progressivement. La sécurité, le bien-être du personnel et la continuité des activités revêtent pour nous une importance primordiale », a annoncé le président de la Bad. En outre, il a rassuré que l`opération sera menée avec beaucoup de professionnalisme. «Cela fait 10 ans que nous bénéficions de l’hospitalité tunisienne. Le peuple et le gouvernement tunisiens n’ont ménagé aucun effort pour permettre à la Banque de s’acquitter de sa mission. Nous leur en serons éternellement reconnaissants», a rappelé le premier responsable de l`Institution africaine. C’est depuis 2003 que la banque avait été délocalisée temporairement à Tunis en raison de l`insécurité et de l`instabilité politico-militaire en Côte d`Ivoire. Malgré la crise financière, la Bad demeure très solide. Pendant la décennie écoulée, la Banque a œuvré à la réalisation de trois objectifs intimement liés à savoir : la création de richesses par la croissance économique, le commerce et l’investissement, la réduction constante de la dépendance à l’égard de l’aide étrangère à travers la mobilisation de ressources sur les marchés mondiaux de capitaux et l’amélioration de l’attractivité pour les investissements. La banque a renforcé sa stratégie notamment dans la réduction du coût des affaires, des risques d’entreprise, l’accroissement de la taille et de la diversité des marchés intérieurs de l’Afrique. La stabilité du continent est donc un préalable absolu à cette fin. Les dirigeants de l’Afrique et ses populations doivent se rendre compte de la nécessité de mettre en œuvre un programme plus large de transformation économique du continent. Ce qui permettra de passer de la dépendance à l’égard d’une poignée de matières premières à la production de produits élaborés.
BENJAMIN SORO