San Pedro – Une mission d’information et d’échange sur les programmes éducatifs recadrés du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement professionnel (MENEP) conduite par le chef de cabinet du ministère a révélé vendredi à San Pedro que la Côte d’Ivoire a occupé la dernière place sur 47 pays, lors d’une évaluation d’élèves de CE2 de ces pays, mettant en cause l’inadaptation du programme scolaire ivoirien aux réalités actuelles.
Cette révélation a été faite lors de la séance d’information et d’échange sur les programmes éducatifs recadrés que la délégation ministérielle comprenant, outre le chef de cabinet, l’Inspecteur général de l’Education nationale (IGEN), en charge de la pédagogie, le directeur de la Planification et le sous-directeur de la Formation continue, a eue avec les acteurs et partenaires locaux du système éducatif.
Faisant, film diapositif à l’appui, un exposé sur les tenants et aboutissants du programme éducatif recadré dont l’implantation n’a pas donné les résultats attendus, le sous-directeur de la Formation continue, Coulibaly Fatogoma a indiqué, d’emblée, que les heures de cours en Côte d’Ivoire sont largement inférieures à la norme internationale définie par l’UNESCO qui se situe entre 900 et 1.000 heures.
Pour lui, pour parer à cette situation qui n’honore pas le pays qui, « en matière d’éducation doit occuper un rang honorable comme en football », un réaménagement des programmes s’imposent à tous, en premier lieu à la tutelle, avec notamment la révision des horaires de cours et du contenu des cours.
« En 2013, et à l’heure des NTIC, les programmes doivent s’adapter à l’ère du temps, ce qui veut dire que l’enseignant ne peut pas faire comme en 1960 », a affirmé M. Coulibaly. Il a plaidé pour un programme « lisible accessible et utilisable par tout le monde », comme l’avait souhaité lors de son intervention d’ouverture, le secrétaire général de préfecture, Yocozo Zozoro Firmin, représentant le préfet militaire, Ousmane Coulibaly, président de la cérémonie.
Le sous-directeur de la Formation continue souhaite désormais pour la Côte d’Ivoire un programme éducatif compétitif afin que les enfants ivoiriens puissent compétir d’égal à égal avec les enfants des autres pays du monde entier, à l’heure de la globalisation. D’où, dit-il, l’importance de passer de la FPC à l’APC (Approche par compétence) qui sous-tend l’APS (Approche par situation) les deux approches étant les-mêmes, l’une dans l’autre.
Au total, la délégation a recommandé aux acteurs locaux du système éducatif l’implication de tous, afin que l’implantation du programme éducatif recadré soit une réalité dans l’intérêt de tous.
(AIP)
ja/cmas
Cette révélation a été faite lors de la séance d’information et d’échange sur les programmes éducatifs recadrés que la délégation ministérielle comprenant, outre le chef de cabinet, l’Inspecteur général de l’Education nationale (IGEN), en charge de la pédagogie, le directeur de la Planification et le sous-directeur de la Formation continue, a eue avec les acteurs et partenaires locaux du système éducatif.
Faisant, film diapositif à l’appui, un exposé sur les tenants et aboutissants du programme éducatif recadré dont l’implantation n’a pas donné les résultats attendus, le sous-directeur de la Formation continue, Coulibaly Fatogoma a indiqué, d’emblée, que les heures de cours en Côte d’Ivoire sont largement inférieures à la norme internationale définie par l’UNESCO qui se situe entre 900 et 1.000 heures.
Pour lui, pour parer à cette situation qui n’honore pas le pays qui, « en matière d’éducation doit occuper un rang honorable comme en football », un réaménagement des programmes s’imposent à tous, en premier lieu à la tutelle, avec notamment la révision des horaires de cours et du contenu des cours.
« En 2013, et à l’heure des NTIC, les programmes doivent s’adapter à l’ère du temps, ce qui veut dire que l’enseignant ne peut pas faire comme en 1960 », a affirmé M. Coulibaly. Il a plaidé pour un programme « lisible accessible et utilisable par tout le monde », comme l’avait souhaité lors de son intervention d’ouverture, le secrétaire général de préfecture, Yocozo Zozoro Firmin, représentant le préfet militaire, Ousmane Coulibaly, président de la cérémonie.
Le sous-directeur de la Formation continue souhaite désormais pour la Côte d’Ivoire un programme éducatif compétitif afin que les enfants ivoiriens puissent compétir d’égal à égal avec les enfants des autres pays du monde entier, à l’heure de la globalisation. D’où, dit-il, l’importance de passer de la FPC à l’APC (Approche par compétence) qui sous-tend l’APS (Approche par situation) les deux approches étant les-mêmes, l’une dans l’autre.
Au total, la délégation a recommandé aux acteurs locaux du système éducatif l’implication de tous, afin que l’implantation du programme éducatif recadré soit une réalité dans l’intérêt de tous.
(AIP)
ja/cmas