Près de 80% des taxis communaux de la ville de Bouaké roulent avec du gaz. Ignorant le danger qu’ils courent, et font courir aux passagers. Leur seul but, se faire plus d’argent. «A Bouaké, tous les taxis roulent avec du gaz. Sur 10, je peux dire qu’il y a peut-être deux seulement qui prennent du carburant. Le gaz est deux fois plus économique que le carburant», s’est défendu Kouamé N’guessan, chauffeur de taxi. Cependant, savent-ils le danger auquel ils s’exposent? Apparemment oui, si l’on se fie aux propos de Karamoko Amara, également chauffeur de taxi. «On sait que c’est dangereux de rouler avec du gaz. Mais, c’est ce qui nous revient moins cher. On fait comment. La vie est devenue difficile. On connaît bel et bien les risques. Mais, on fonce tête baissée et on demande à Dieu de nous protéger. Et puis aucun accident n’a été encore signalé. Cela veut dire qu’on fait attention.
Mais les passagers eux, ignorent ce qui est derrière le véhicule, dans le coffre, il y a une bouteille de gaz qui peut exploser à n’importe quel moment. Les passagers ne savent pas que nous roulons au gaz. S’ils savent, ils vont hésiter, et cela ne nous arrange pas», ajoute Karamoko Adama. Du gaz, à la place du carburant, cela est formellement interdit par la loi ivoirienne. «Si nous devons utiliser le gaz butane à d’autres fins que les ménages, nous disons que c’est une pratique à bannir. La loi 92 est claire là-dessus. Quiconque va contre cette loi s’expose à des poursuites pénales, allant de 100 000 à 500 000 Fcfa et d’un mois à un an d’emprisonnement, selon l’ampleur du dégât», a précisé M. Tano Oi Tano, de la direction des hydrocarbures. Cette loi est ignorée des Ivoiriens. Car, même à Abidjan et dans certaines grandes villes du pays, des voitures individuelles et quelques taxis communaux utilisent le gaz. Une campagne de sensibilisation sera donc la bienvenue pour dissuader les utilisateurs de gaz dans les véhicules.
F S
Mais les passagers eux, ignorent ce qui est derrière le véhicule, dans le coffre, il y a une bouteille de gaz qui peut exploser à n’importe quel moment. Les passagers ne savent pas que nous roulons au gaz. S’ils savent, ils vont hésiter, et cela ne nous arrange pas», ajoute Karamoko Adama. Du gaz, à la place du carburant, cela est formellement interdit par la loi ivoirienne. «Si nous devons utiliser le gaz butane à d’autres fins que les ménages, nous disons que c’est une pratique à bannir. La loi 92 est claire là-dessus. Quiconque va contre cette loi s’expose à des poursuites pénales, allant de 100 000 à 500 000 Fcfa et d’un mois à un an d’emprisonnement, selon l’ampleur du dégât», a précisé M. Tano Oi Tano, de la direction des hydrocarbures. Cette loi est ignorée des Ivoiriens. Car, même à Abidjan et dans certaines grandes villes du pays, des voitures individuelles et quelques taxis communaux utilisent le gaz. Une campagne de sensibilisation sera donc la bienvenue pour dissuader les utilisateurs de gaz dans les véhicules.
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