Les audiences du procès Gbagbo débuteront le 19 février à La Haye. Le procureur de la CPI a amendé les charges retenues contre Laurent Gbagbo. L'ex-président ivoirien fait l'objet de quatre chefs d'accusation de crimes contre l'humanité. Des audiences se tiendront à La Haye à partir du 19 février dans cette affaire. Le procureur et la défense présenteront au cours de ces audiences leurs thèses pour un éventuel renvoi de Laurent Gbagbo en procès.
Jusqu'ici, Laurent Gbagbo était poursuivi pour crimes contre l'humanité en qualité de co-auteur indirect des meurtres, viols, actes inhumains et persécutions commis, sous ses ordres, par ses partisans. Désormais, le procureur a ajouté une nuance à ses accusations, en poursuivant aussi l'ex-chef d'Etat ivoirien pour sa responsabilité directe dans la mise à exécution des crimes. Cette nuance - juridiquement très technique - vise, pour le procureur, à augmenter ses chances d'obtenir la mise en accusation de l'ancien chef d'Etat. Selon la thèse de l'accusation, Laurent Gbagbo aurait mis en place «une politique» visant à le maintenir au pouvoir par tous les moyens. Pour y parvenir, il aurait ordonné l'élimination des partisans de son principal opposant, l'actuel chef de l'Etat Alassane Ouattara. Les faits reprochés à Laurent Gbagbo portent sur la répression de la manifestation organisée devant la Télévision ivoirienne peu après le scrutin présidentiel contesté, en décembre 2010, la répression d'une manifestation de femmes à Abobo, puis quelques jours plus tard, le bombardement de ce quartier du nord d'Abidjan, et enfin, le massacre de Yopougon, en avril 2011.
Jusqu'ici, Laurent Gbagbo était poursuivi pour crimes contre l'humanité en qualité de co-auteur indirect des meurtres, viols, actes inhumains et persécutions commis, sous ses ordres, par ses partisans. Désormais, le procureur a ajouté une nuance à ses accusations, en poursuivant aussi l'ex-chef d'Etat ivoirien pour sa responsabilité directe dans la mise à exécution des crimes. Cette nuance - juridiquement très technique - vise, pour le procureur, à augmenter ses chances d'obtenir la mise en accusation de l'ancien chef d'Etat. Selon la thèse de l'accusation, Laurent Gbagbo aurait mis en place «une politique» visant à le maintenir au pouvoir par tous les moyens. Pour y parvenir, il aurait ordonné l'élimination des partisans de son principal opposant, l'actuel chef de l'Etat Alassane Ouattara. Les faits reprochés à Laurent Gbagbo portent sur la répression de la manifestation organisée devant la Télévision ivoirienne peu après le scrutin présidentiel contesté, en décembre 2010, la répression d'une manifestation de femmes à Abobo, puis quelques jours plus tard, le bombardement de ce quartier du nord d'Abidjan, et enfin, le massacre de Yopougon, en avril 2011.