Bonon. Ville traumatisée. Ville meurtrie au soir du 26 février 2012 de par son lot de violences ayant causé la mort de plusieurs personnes. Pourquoi donc tant de morts pour si peu ? Serions-nous tentés de nous interroger… En choisissant de se rendre lui-même ce dimanche 03 février 2013, date du scrutin partiel, à Bonon, circonscription qui est à son troisième round -le premier s’est tenu le 11 décembre 2011 et le second le 26 février 2012- des élections législatives, le Président de la Commission Electorale Indépendante, Monsieur Youssouf Bakayoko entendait donner un signal fort non seulement aux ivoiriens mais surtout aux candidats et à leurs partisans. Celui de lancer un appel à l’apaisement et de mettre tout potentiel pyromane devant ses responsabilités.
« Plus jamais ça ici à Bonon et ailleurs en Côte d’Ivoire. Je voudrais une fois de plus m’incliner devant la mémoire des personnes décédées ici lors des élections passées et présenter mes vœux de prompt rétablissement aux blessés (…) La CEI, les ministères de la sécurité et de la défense ont pris leurs responsabilités après ce qui a été enregistré ici à Bonon. Mais je voudrais dire que ces mesures concernent toutes les localités ou se tiennent ces élections à savoir Facobly, Koumassi, Issia, Divo et Bangolo. Nous avons reçu les candidats et nous leur avons parlé. En retour, nous avons pris les dispositions pour suivre de près tous les faits, propos et gestes des candidats qui devront faire preuve de responsabilité, de mesure et de retenue car perdre une élection n’est pas la fin du monde. En tout cas nous mettons en garde contre tout débordement. Aucun éventuel pyromane ne réussira à se soustraire des griffes de la justice », a-t-il indiqué ce jour à 10 heures, une fois à l’entrée de la ville où avec le Préfet de la région de la Marahoué Gbamené Adrien Martial, il a été accueilli par le sous-préfet de la localité Yapi Yapi Guillaume, les autorités politiques et militaires, les Commissaires Superviseurs de la CEI à savoir Kromel Milidji et le Colonel Dely Gaspard.
Après un bref passage à la résidence du sous-préfet pour recevoir les honneurs militaires, une légère pause au siège local de la CEI et un arrêt au sein du détachement des forces onusiennes, le Président de la Commission Electorale Indépendante s’est aussitôt rendu dans plusieurs lieux de vote pour constater l’effectivité du scrutin. Il a pu constater le déploiement du matériel et des kits électoraux dans les bureaux de vote et salué la forte présence de la police, de la gendarmerie de l’armée et des forces impartiales de l’ONUCI qui ont sorti des engins véritablement dissuasifs. Au total ce sont 400 gendarmes, 200 militaires et 409 policiers, tous appuyés par la force onusienne qui ont été postés dans les lieux de votes et procèdent à des patrouilles. Le sens de la discipline des électeurs et le professionnalisme des agents de bureau a également été salué par Youssouf Bakayoko.
Ce sont au total 26.000 électeurs qui ont ainsi été convoqués et sont repartis sur 67 lieux de votes avec 99 bureaux de vote.
Le Président de la CEI a échangé avec des groupes d’électeurs sur la nécessité pour chaque ivoirien d’intégrer désormais dans ses habitudes la culture de la démocratie et du fair-play comme c’est le cas dans le football. « Aujourd’hui même notre pays affrontera le Nigéria. (Il a fait sa déclaration avant le début du match) C’est évident qu’à la fin nous l’emporterons mais vous verrez tous qu’à la fin du match les joueurs Nigérians viendront faire les accolades à leurs frères Ivoiriens. On fait la campagne, on vote et au finish, le vaincu vient humblement reconnaitre sa défaite et se préparer pour le prochain scrutin. C’est ce que la CEI veut inculquer aux ivoiriens, cette culture du fair-play électoral » a-t-il schématisé.
Le Président de la CEI a également eu des échanges francs et directs avec les candidats de la localité, celui du RDR, Koné Yacouba à l’EPP Sehizra et l’indépendant Kouadio Kouassi Denis à l’EPP Frefredou.
Les deux candidats à l’unique poste de député à l’Assemblée Nationale se sont engagés-une fois de plus-devant Youssouf Bakayoko, l’ensemble du corps préfectoral de la région et la presse à préserver, dans leurs actions, la paix à privilégier l’intérêt supérieur de la nation et l’unité sociale.
Parviendront-ils à se montrer à la face des ivoiriens dignes de confiance ou au contraire se rangeront-ils du côté de cette nouvelle race de politiciens que l’on qualifie d’homme à paroles (contraire aux hommes de parole), de maitres roublards, de champions du reniement et d’éternels abonnés à la duplicité ? En tout cas, Youssouf Bakayoko a dit avoir les yeux rivés sur eux et la suite des évènements nous situeront. En attendant, croisons les bras et wait and see because « tomorrow never dies », pour emprunter à son auteur, le titre du très célèbre réalisateur américano-britannique Roger Spottiswoode. Le Président de la CEI s’est enfin rendu en urgence sur Abidjan en vue de coordonner de plus près et avec ses collaborateurs les opérations électorales des six circonscriptions et préparer l’annonce des résultats prévue pour les heures à venir.
Nicolas BABA COULIBALY
Chef Sce Communication CEI
« Plus jamais ça ici à Bonon et ailleurs en Côte d’Ivoire. Je voudrais une fois de plus m’incliner devant la mémoire des personnes décédées ici lors des élections passées et présenter mes vœux de prompt rétablissement aux blessés (…) La CEI, les ministères de la sécurité et de la défense ont pris leurs responsabilités après ce qui a été enregistré ici à Bonon. Mais je voudrais dire que ces mesures concernent toutes les localités ou se tiennent ces élections à savoir Facobly, Koumassi, Issia, Divo et Bangolo. Nous avons reçu les candidats et nous leur avons parlé. En retour, nous avons pris les dispositions pour suivre de près tous les faits, propos et gestes des candidats qui devront faire preuve de responsabilité, de mesure et de retenue car perdre une élection n’est pas la fin du monde. En tout cas nous mettons en garde contre tout débordement. Aucun éventuel pyromane ne réussira à se soustraire des griffes de la justice », a-t-il indiqué ce jour à 10 heures, une fois à l’entrée de la ville où avec le Préfet de la région de la Marahoué Gbamené Adrien Martial, il a été accueilli par le sous-préfet de la localité Yapi Yapi Guillaume, les autorités politiques et militaires, les Commissaires Superviseurs de la CEI à savoir Kromel Milidji et le Colonel Dely Gaspard.
Après un bref passage à la résidence du sous-préfet pour recevoir les honneurs militaires, une légère pause au siège local de la CEI et un arrêt au sein du détachement des forces onusiennes, le Président de la Commission Electorale Indépendante s’est aussitôt rendu dans plusieurs lieux de vote pour constater l’effectivité du scrutin. Il a pu constater le déploiement du matériel et des kits électoraux dans les bureaux de vote et salué la forte présence de la police, de la gendarmerie de l’armée et des forces impartiales de l’ONUCI qui ont sorti des engins véritablement dissuasifs. Au total ce sont 400 gendarmes, 200 militaires et 409 policiers, tous appuyés par la force onusienne qui ont été postés dans les lieux de votes et procèdent à des patrouilles. Le sens de la discipline des électeurs et le professionnalisme des agents de bureau a également été salué par Youssouf Bakayoko.
Ce sont au total 26.000 électeurs qui ont ainsi été convoqués et sont repartis sur 67 lieux de votes avec 99 bureaux de vote.
Le Président de la CEI a échangé avec des groupes d’électeurs sur la nécessité pour chaque ivoirien d’intégrer désormais dans ses habitudes la culture de la démocratie et du fair-play comme c’est le cas dans le football. « Aujourd’hui même notre pays affrontera le Nigéria. (Il a fait sa déclaration avant le début du match) C’est évident qu’à la fin nous l’emporterons mais vous verrez tous qu’à la fin du match les joueurs Nigérians viendront faire les accolades à leurs frères Ivoiriens. On fait la campagne, on vote et au finish, le vaincu vient humblement reconnaitre sa défaite et se préparer pour le prochain scrutin. C’est ce que la CEI veut inculquer aux ivoiriens, cette culture du fair-play électoral » a-t-il schématisé.
Le Président de la CEI a également eu des échanges francs et directs avec les candidats de la localité, celui du RDR, Koné Yacouba à l’EPP Sehizra et l’indépendant Kouadio Kouassi Denis à l’EPP Frefredou.
Les deux candidats à l’unique poste de député à l’Assemblée Nationale se sont engagés-une fois de plus-devant Youssouf Bakayoko, l’ensemble du corps préfectoral de la région et la presse à préserver, dans leurs actions, la paix à privilégier l’intérêt supérieur de la nation et l’unité sociale.
Parviendront-ils à se montrer à la face des ivoiriens dignes de confiance ou au contraire se rangeront-ils du côté de cette nouvelle race de politiciens que l’on qualifie d’homme à paroles (contraire aux hommes de parole), de maitres roublards, de champions du reniement et d’éternels abonnés à la duplicité ? En tout cas, Youssouf Bakayoko a dit avoir les yeux rivés sur eux et la suite des évènements nous situeront. En attendant, croisons les bras et wait and see because « tomorrow never dies », pour emprunter à son auteur, le titre du très célèbre réalisateur américano-britannique Roger Spottiswoode. Le Président de la CEI s’est enfin rendu en urgence sur Abidjan en vue de coordonner de plus près et avec ses collaborateurs les opérations électorales des six circonscriptions et préparer l’annonce des résultats prévue pour les heures à venir.
Nicolas BABA COULIBALY
Chef Sce Communication CEI