Des écoliers et des élèves qui retournent sagement à la maison. Certains errent dans la cour de leurs établissements, attendant désespérément leurs enseignants. D’autres attendent en vain leurs maîtres ou professeurs dans leurs salles de classes. La première journée de la grève des enseignants du préscolaire, du primaire, du secondaire général et technique a été une réussite dans tous les établissements scolaires publics. Une grève totale et suivie pratiquement à plus de 99% à Abidjan et à l’intérieur du pays. Les grands établissements du secondaire général et technique d’Abidjan n’ont pas dérogé à la règle. A l’instar des lycées classique, technique, et le Cbcg de Cocody. Les lycées Simone Ehivet Gbagbo, Pierre Gadié, d’Andokoi à Yopougon, les lycées des 220 logements et Harris à Adjamé, le lycée moderne d’Abobo, le lycée moderne et le Cbcg à Treichville ont été de la partie. La palme revient aux enseignants du primaire qui ont réussi l’exploit de fermer toutes les écoles publiques. Dans le secondaire général, quelques rares poches de résistances ont été cependant observées. Notamment au lycée Mamie Fataie de Bingerville, aux lycées 1 et 2 de Bondoukou et au lycée moderne de Bouna, les seuls établissements de la région du Zanzan à ne pas suivre pour le moment le mot d’ordre de grève de l’Intersyndicale du secteur éducation formation (Isef).
Depuis que Ouattara a pris le pouvoir le 11 avril 2011, tous les enseignants réclament le paiement des 50% restants des effets financiers de leur reclassement au nom de la continuité de L’Etat. Ces enseignants, las d’être tournés en bourrique et devant la décision du pouvoir de morceler ces 50%, ont décidé de débrayer, cette fois-ci, pour une durée illimitée.
Charles Bédé
Depuis que Ouattara a pris le pouvoir le 11 avril 2011, tous les enseignants réclament le paiement des 50% restants des effets financiers de leur reclassement au nom de la continuité de L’Etat. Ces enseignants, las d’être tournés en bourrique et devant la décision du pouvoir de morceler ces 50%, ont décidé de débrayer, cette fois-ci, pour une durée illimitée.
Charles Bédé