Malgré les appels à la reprise et aux intimidations du ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Kandia Camara, les enseignants du primaire et du secondaire ont maintenu leur mot d’ordre de grève. Hier lundi 4 février 2013, il n y a pas eu de cours sur toute l’étendue du territoire ivoirien. La grève a été largement suivie dans toutes les villes de la Côte d’Ivoire. Les locaux tels que les collèges publics du Plateau, Yopougon, le lycée technique de Cocody… étaient hermétiquement fermés. Au lycée classique, quelques enseignants étaient présents pour dispenser les cours. Au Lycée Sainte Marie, les élèves étaient sans enseignants.
Ce constat est le même au niveau du primaire. Les tout-petits ont été priés par leurs maîtres de retourner à la maison. Joint par téléphone, Mesmin Comoé, porte- parole de l’intersyndical (Isef), a indiqué que la grève a été suivie à 99%. «Les 1% restant, représente ceux qui ont voulu transporter la lutte sur le terrain politique, et qui ont décidé de faire cours pour faire plaisir à leurs camarades militants. Mais le constat est net, vous le voyez vous-mêmes», a ironisé Mesmin Comoé. Une grève prévue pour durer dix jours renouvelables, si les revendications des enseignants ne sont pas satisfaites. Ils demandent de meilleures conditions de travail, entre autres, le reliquat de l’indemnité contributive de logement de 5000 Fcfa à verser aux enseignants du primaire, La moitié des 50% restants de la bonification indiciaire des enseignants et du reclassement des conseillers pédagogiques du préscolaire et du primaire avec les rappels de janvier et février, une partie du rappel du Cap 88-92, et les 25% restants des effets du reclassement. Contrairement aux affirmations du ministre qui appelle à la négociation, Mesmin Comoé a fait savoir qu’aucune négociation n’aété engagée entre le ministère et les enseignants.
Fatime Souamée
Ce constat est le même au niveau du primaire. Les tout-petits ont été priés par leurs maîtres de retourner à la maison. Joint par téléphone, Mesmin Comoé, porte- parole de l’intersyndical (Isef), a indiqué que la grève a été suivie à 99%. «Les 1% restant, représente ceux qui ont voulu transporter la lutte sur le terrain politique, et qui ont décidé de faire cours pour faire plaisir à leurs camarades militants. Mais le constat est net, vous le voyez vous-mêmes», a ironisé Mesmin Comoé. Une grève prévue pour durer dix jours renouvelables, si les revendications des enseignants ne sont pas satisfaites. Ils demandent de meilleures conditions de travail, entre autres, le reliquat de l’indemnité contributive de logement de 5000 Fcfa à verser aux enseignants du primaire, La moitié des 50% restants de la bonification indiciaire des enseignants et du reclassement des conseillers pédagogiques du préscolaire et du primaire avec les rappels de janvier et février, une partie du rappel du Cap 88-92, et les 25% restants des effets du reclassement. Contrairement aux affirmations du ministre qui appelle à la négociation, Mesmin Comoé a fait savoir qu’aucune négociation n’aété engagée entre le ministère et les enseignants.
Fatime Souamée